(Cette entrée de carnet a paru pour la première fois le 30 janvier 2007 sur le carnet du Réseau CJ de Communication Jeunesse.)
Lors d'une tournée dans l'Ouest canadien, il y a près de deux ans (la fois du serpent à sonnette), je me retrouve dans un hôtel d'une petite ville. Je suis servi par une jeune réceptionniste. Près d'elle, une femme de chambre, en pause, m'aborde.
— Where are you from (D'où venez-vous)?
— Québec.
— Oh, Kwééébec. You have a big accent (Vous avez un gros accent).
Avec toute la délicatesse qu'on me connaît, je songe : ''Va chez le yable, vieille batinse!''
Puis, la réceptionniste me demande quelque chose auquel je réponds :
— Yes.
— Oui, se plaît à traduire la femme de chambre.
— You have a big accent too, que je réplique, pince-sans-rire et sans la regarder.
La femme est partie, sans plus un mot.
Lors d'une tournée dans l'Ouest canadien, il y a près de deux ans (la fois du serpent à sonnette), je me retrouve dans un hôtel d'une petite ville. Je suis servi par une jeune réceptionniste. Près d'elle, une femme de chambre, en pause, m'aborde.
— Where are you from (D'où venez-vous)?
— Québec.
— Oh, Kwééébec. You have a big accent (Vous avez un gros accent).
Avec toute la délicatesse qu'on me connaît, je songe : ''Va chez le yable, vieille batinse!''
Puis, la réceptionniste me demande quelque chose auquel je réponds :
— Yes.
— Oui, se plaît à traduire la femme de chambre.
— You have a big accent too, que je réplique, pince-sans-rire et sans la regarder.
La femme est partie, sans plus un mot.
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