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dimanche 28 février 2010
vendredi 26 février 2010
Comment faire
Flèche rouge : chez moi.
Portion d'autoroute #20, en rouge : fermée.
Triangles jaunes : portions de routes fermées.
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L'Aubier fermé
Bruno d'Anjou, le professeur qui m'avait invité à rencontrer ses groupes, m'a contacté: inutile de me casser la tête, on a fermé l'école. Tant mieux. Je n'étais pas très chaud à l'idée de me lancer dans la tempête sur les petites routes de campagne.
On trouvera bien une date pour se reprendre en mars. Maintenant que mon gros roman est terminé, j'ai plus de disponibilité.
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jeudi 25 février 2010
SAINT-FABIEN-DE-PANET
J'ai un peu mal à la gorge à force de placoter, moi qui ai vécu en ermite tout l'hiver, mais ça m'a fait du bien de retrouver les enfants.
Vivement d'être réinvité!
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Hiver à...
Finalement, ce n'était pas si mal. C'était bien un peu glissant dans les montées ⎯ j'ai même rencontré un camion chargé de bois de 8 pieds dont les roues avant patinaient tandis que les freins ne parvenaient pas à l'immobiliser en descendant la côte de Sainte-Lucie-de-Beauregard ⎯, mais je n'ai pas eu de problème comme tel. La visibilité restait adéquate.
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mercredi 24 février 2010
Premier atelier
Et je recommence en beauté! Je serai à Saint-Fabien-de-Panet où enseigne l'extraordinaire Emmy que j'avais eu le plaisir de rencontrer l'an dernier à Saint-Pamphile et Saint-Adalbert. Une enseignante comme les Fabienne, Dominique, Stéphane, Bruno et combien d'autres merveilleux professeurs que j'ai le bonheur de côtoyer régulièrement et dont on voudrait voir profiter tous les jeunes du Québec.
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mardi 23 février 2010
Pronom relatif
"Le mot QUE, cet éternel désespoir de l'écrivain, ce caillou qu'une langue ingrate fait rouler constamment sous notre plume."
On ne peut pas mieux dire sur le mal écrire.
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dimanche 21 février 2010
Pensée du jour
Delacroix
Ecrits
samedi 20 février 2010
Beau samedi
Aujourd'hui, pendant notre promenade en raquettes, au milieu des éternelles pistes de renards, perdrix, lièvres, écureuils, etc. Surprise! Les pistes de ce que l'on suppose être un petit lynx roux.
vendredi 19 février 2010
Justification d'un titre
— Comme de juste, toutes ces dépenses supplémentaires seront à la charge du trésor royal.— Je remercie Votre majesté de la grande confiance qu'elle porte à mes compétences.
— Don Pedro, vous êtes à mon sens le seul homme dans tout le royaume à disposer des qualités et de l'expérience pour mener à bien cette mission, à la fois sainte et guerrière. Toutefois, nous n'avons déjà que trop tardé et il faudrait avancer votre départ en dépit des préparatifs additionnels exigés par ce nouvel objectif.
— Je serai diligent, sire.
Les quelques secondes de silence qui s'ensuivirent établissaient que la rencontre touchait à son terme. Pedro Menéndez de Avilés amorçait les premiers mouvements pour saluer et prendre congé quand le roi, ainsi qu'il l'avait fait lors de l'entretien précédent, plaça une main sur son bras.
— Don Pedro ?
— Sire ?
— Il faut offrir aux hérétiques un message fort démontrant notre volonté inflexible de refuser tout établissement clandestin en Nouvelle-Espagne.
— Votre Majesté peut compter sur moi.
— Il est impératif également que ces suppôts de Luther entendent notre volonté de refuser toute croyance impie sur les terres nouvelles et que nul ne se peut gausser impunément de la vraie foi.
— Comme de raison, Sire.
— Don Pedro ?
— Sire ?
Les yeux gris du roi prirent tout soudain une teinte si ocrée qu'on eut dit que la lumière s'y était embrasée. Il spécifia :
— Je veux... un massacre magnifique.
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jeudi 18 février 2010
Vesta à l'oeil nu
Allez! Ce n'est pas une occasion qui se présente souvent. Dans les veillées, vous pourrez vous vanter d'avoir déjà aperçu un astéroïde. À part le professeur Tournesol, Tintin et le capitaine Haddock (quoique celui-ci était si saoul qu'il ne s'en souvient plus) peu de monde peut se vanter de la chose.
Voici comment le repérer (j'ai pris les cartes sur le site de Ciel et Espace) :
mercredi 17 février 2010
Ballet de bruants
lundi 15 février 2010
Un Massacre magnifique
Ma blonde ne m'a jamais reproché un seul moment de ce duel entre mon clavier et moi. Je suis béni.
Mais fatigué. Vidé. Le dos en compote. Qui peut penser qu'écrire n'entraîne aucune séquelle physique? Sûrement pas un romancier.
Le titre est tout à fait adéquat à mon sentiment du moment.
De plus, après six mois à côtoyer mes personnages quasiment 24/24 heures (neuf mois si j'inclus la recherche), je suis en deuil. Je ne vis pas dans le présent non plus. J'ai besoin de paliers de décompression pour revenir à la vie normale. Ça ne peut pas se faire comme ça du jour au lendemain.
J'aurais besoin de partir en voyage.
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samedi 13 février 2010
Bonne Saint-Valentin
Et aussi à mes amis plus classiques:
vendredi 12 février 2010
mercredi 10 février 2010
Changez de côté, vous vous êtes trompés
C'est capoté.
(Pour voir en plus gros plan, cliquez sur l'image.)
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mardi 9 février 2010
Attaque de cannibales
En attendant le tome 5, le 17 mars, voici un extrait :
— Au lever du jour, annonça Ramón qui agissait à titre de maître-calfat, tandis que ses compagnons et lui se balançaient déjà dans leur couche de gossapin, on terminera l'étoupage de l'étambot avant de déjeuner.
— Pourquoi c'te faire d' chauffer l' goudron et de l' laisser fraîchir ensuite pendant qu'on bectera? demanda Gustavio de sa voix bourrue habituelle.
— Parce qu'on profitera du feu pour chauffer les graines de cacao que j'ai grappillées sur le plancher quand on a vidé les cales du dernier butin, répondit Ramón, et qu'on se pourra délecter de xocolatl pour déjeuner.
Otavio éclata de rire en secouant si fort son hamaca que les cordes grincèrent contre les esses du plafond.
— Du chocolat ! s'exclama-t-il. On boira du chocolat ainsi qu'un...
Il s'interrompit si mal à propos que Gustavio se tordit dans sa couche pour tenter d'apercevoir son compagnon du coin de l'œil. Mais les nuages denses qui avaient déjà masqué la lune ne permettaient miette de voir à deux palmes. Le petit bout de chandelle qui avait éclairé la proue le temps de s'installer pour la nuit, par souci d'économie, avait déjà été soufflé par Ramón. Gustavio s'étonna :
— Eh ben, 'tavio ? On boira l' chocolat ainsi qu'un quoi ?
Un bruit de pied nu sur le bois...
— T'es r'levé, 'tavio? Qu'est-ce y a ?
Silence. Un chuintement. Un petit glouglou.
— 'tavio? T'es endormi en jactant ou quoi ? Ramón, tu dors toi ?
Silence.
Pied nu sur le bois.
Gustavio se redressa à demi, les mains sur le rebord du hamaca, prêt à sauter sur le plancher... Il s'immobilisa de nouveau. Il sentait une présence à la tête de sa couche, il en était acertainé. Le calfat avait toujours profité d'une ouïe fort fine et il percevait, quasi-inaudible, une sorte de halètement retenu, lourd, menaçant, un autre glissement sur le bois, un cliquettement ainsi qu'un pendentif se balancerait sur la peau, un zemí d'os, par exemple, ou un collier de dents... Il retint son respire, plissa les yeux comme pour mieux percer l'obscurité.
À la seconde où il élut de crier, une main s'appliqua avec force contre sa bouche, renversant sa tête en arrière, le plaquant dans son hamaca. Il se débattit une seconde, le temps d'estimer inutile de lutter contre le bras beaucoup plus fort que le sien, de penser à se laisser glisser pour échapper à la poigne... puis de ressentir une forte lancination au thorax. Une deuxième douleur succéda à la première, une troisième le meurtrit à l'abdomen, une quatrième lui vrilla de nouveau la poitrine tandis qu'il y portait la main. Ses doigts se refermèrent sur un objet dur baigné de liquide chaud. Il reconnut la lame d'un poignard qui s'extirpait de son sternum, sans toutefois ressentir le mouvement dans ses chairs, car son tronc entier ne renvoyait plus qu'une immense souffrance.
Il mourut.
Trésor Noir
© Éditions Hurtubise, mars 2010
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lundi 8 février 2010
samedi 6 février 2010
2012 : le mystère est résolu !!!
⎯ Ha! Ça va en faire freaker une gang un de ces jours.
jeudi 4 février 2010
Pirates 5, the couverture
Le roman sort le 17 mars. À la Saint-Patrick.
Aucun rapport.
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mercredi 3 février 2010
mardi 2 février 2010
Extrait 5 - Un massacre magnifique
Jean-René Trenchant n'était point de quart, ains puisqu'il ne parvenait mie à dormir, alla relever Aymon au gaillard de poupe.
— T'es sûr? s'informa le jeune soldat. Il fait encore nuit... enfin, presque nuit.
L'horizon, toujours alourdi d'étoiles, commençait de se violeter. Une mince lune en forme de faucille brillait crûment, sa lame de lumière en attente de quelque faucheur induit à serper les astres. Un météore traversa son croissant, ainsi que la tige flamboyante d'un blé céleste, part de moisson à la portée de Dieu seul.
— Va. Si je me rendormais pour la durée d'une ampoulette, je m'en porterais plus mal.
Extrait :
Un massacre magnifique
© Éditions Hurtubise
Publication automne 2010
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lundi 1 février 2010
Lundi de poudrerie
De la poudrerie quand on regarde par la fenêtre de la salle à dîner: