Je suis à North Bay, dans une classe de première année. Un petit garçon vient me trouver tandis que je m'installe à l'avant de la classe.
— Es-tu mon père ? demande-t-il, avec cet accent enveloppant des franco-ontariens.
— Euh... pardon?
— Es-tu mon père ?
— N... non, je ne crois pas...
— D'accord.
Et il s'en va à sa place.
Pendant quelques secondes, j'ai un doute. Enfin, pas un doute concernant la paternité. Je veux dire... Son père n'est peut-être pas son père, mais ce n'est pas moi non plus. (Non, mais, ho, là! Je le saurais, quand même). Non, un doute sur ce qu'il a dû demander.
Ce devait être plutôt : "Connais-tu mon père?"
Je suppose.
Je ne sais pas trop.
Je n'ai pas osé m'enquérir à son professeur.
— Es-tu mon père ? demande-t-il, avec cet accent enveloppant des franco-ontariens.
— Euh... pardon?
— Es-tu mon père ?
— N... non, je ne crois pas...
— D'accord.
Et il s'en va à sa place.
Pendant quelques secondes, j'ai un doute. Enfin, pas un doute concernant la paternité. Je veux dire... Son père n'est peut-être pas son père, mais ce n'est pas moi non plus. (Non, mais, ho, là! Je le saurais, quand même). Non, un doute sur ce qu'il a dû demander.
Ce devait être plutôt : "Connais-tu mon père?"
Je suppose.
Je ne sais pas trop.
Je n'ai pas osé m'enquérir à son professeur.
Il voulait peut-être savoir si tu avais des enfants.. "Es-tu un père?" Les enfants sont curieux à cet âge! Tu étais dans une école francophone ou une école d'immersion?
RépondreEffacerAh ? Tiens, c'est une autre possibilité, ça, Julie. Les écoles de ma tournée sont francophones.
RépondreEffacer