D'or et de poussière, la couverture, enfin.
Il y avait longtemps que je l'avais entre les mains, mais je n'avais pas le droit de vous la montrer jusqu'à aujourd'hui. La voici enfin !
(En cliquant sur l'image, vous aurez droit à la couverture complète avec le texte de la C4.)
Le roman sera disponible le 29 novembre.
mardi 30 octobre 2012
lundi 29 octobre 2012
Bernalillo, Nouveau-Mexique
Nous sommes au Nouveau-Mexique. Paysages incroyables.
Nous avons campé et fait de la randonnée à 2 pas de l'ancien village de Tiguex (prononcez Ti-Wesh) où Coronado, en 1539 et 1540, est resté pendant 2 hivernages. Il s'agit du Coronado Monument State Park. (Vous trouverez tous les détails de l'incroyable aventure de ce conquistador dans mon roman D'Or et de poussière qui paraîtra dans un mois.)
Nous avons campé et fait de la randonnée à 2 pas de l'ancien village de Tiguex (prononcez Ti-Wesh) où Coronado, en 1539 et 1540, est resté pendant 2 hivernages. Il s'agit du Coronado Monument State Park. (Vous trouverez tous les détails de l'incroyable aventure de ce conquistador dans mon roman D'Or et de poussière qui paraîtra dans un mois.)
Moi devant les ruines du village Kuaua, province deTiguex.
Une touriste devant une maison typique. Pittoresque (la maison, pas la touriste. Quoique...).
samedi 27 octobre 2012
Même chez les gens du milieu
Même dans le milieu littéraire, on affirme encore mon appartenance à la gent féminine. Je pensais que j'étais une vedette, moi. Ça dessouffle ma baloune.
Je pense que je vais cesser de me faire la barbe.
Je pense que je vais cesser de me faire la barbe.
mercredi 24 octobre 2012
À Quivira !!!
Me voilà au mythique royaume de Quivira.
Dekossé? vous demandez-vous avec beaucoup de verve.
La réponse dans un mois, dans mon roman "D'Or et de poussière".
Dekossé? vous demandez-vous avec beaucoup de verve.
La réponse dans un mois, dans mon roman "D'Or et de poussière".
Conseils d'écriture
Le journal Le Libraire rapporte quelques conseils d'écriture :
L’écrivain Martin Winckler (La maladie de Sachs, Le chœur des femmes) donne une liste de conseils d'écriture sur son blogue. En voici une partie.
1. Lisez.
2. Écrivez.
3. Chaque texte prépare le suivant.
4. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
5. La parodie, le pastiche, le remake, la traduction sont des formes à part entière et de très bons exercices d’écriture.
6. N’ayez pas peur de vous inspirer de la réalité.
7. Vous ne saurez jamais ce qu’est votre « style ». Mais sachez toujours quelles histoires vous voulez raconter.
8. Le cœur d'un roman, c’est l'histoire.
9. Ne commencez pas avant de connaître la fin.
10. Une fois la trame en place, et les fils en main, laissez l’histoire s’écrire toute seule.
Vous pouvez visiter son blogue ici pour connaître ses autres conseils.
lundi 22 octobre 2012
dimanche 21 octobre 2012
I'm ready, tab...
Je veux réactiver mon téléphone américain, mais c'est un môzusse de système robot qui me répond.
- Is the battery of the phone charged? Say "yes" or "no".
- Yes.
- Is the power of the phone on? Say "yes" or "no".
- Yes.
- Are you ready to proceed? Say "I am ready" or hang on.
- I am ready.
- Sorry, I did not understand. Are you ready to proceed? Say "I am ready" or hang on.
- Yes! I-AM-REA-DY.
- Sorry, I did not understand. Are you ready to proceed? Say "I am ready" or hang on.
- I am ready tab... de cô... *%#@*&?%?&*! Me semble que c'est clair?
- Thank you for calling.
(Tonalité de communication coupée.)
- Is the battery of the phone charged? Say "yes" or "no".
- Yes.
- Is the power of the phone on? Say "yes" or "no".
- Yes.
- Are you ready to proceed? Say "I am ready" or hang on.
- I am ready.
- Sorry, I did not understand. Are you ready to proceed? Say "I am ready" or hang on.
- Yes! I-AM-REA-DY.
- Sorry, I did not understand. Are you ready to proceed? Say "I am ready" or hang on.
- I am ready tab... de cô... *%#@*&?%?&*! Me semble que c'est clair?
- Thank you for calling.
(Tonalité de communication coupée.)
vendredi 19 octobre 2012
jeudi 18 octobre 2012
Je suis un artiste
Ça m'est arrivé à quelques reprises dans les dernières années. Assez pour que ça devienne agaçant.
Des responsables d'événements culturels nous demandent de participer à leurs activités bénévolement pour "nous faire de la publicité". Ben oui, chose, tsé.
Heureusement, pour moi, en tout cas, ça se produit de moins en moins.
Des responsables d'événements culturels nous demandent de participer à leurs activités bénévolement pour "nous faire de la publicité". Ben oui, chose, tsé.
Heureusement, pour moi, en tout cas, ça se produit de moins en moins.
mardi 16 octobre 2012
La gagnante du concours
Voici photo de la gagnante du concours "Flibustiers du Nouveau-Monde" qui a eu lieu lors du dernier Salon du livre de Saguenay au stand de mon éditeur Dominique et Compagnie : Fabienne Leblond !
Vous n'êtes pas de la région de Saguenay et pourtant Fabienne vous paraît familière ? C'est normal, je vous ai déjà parlé d'elle. Fabienne est enseignante à l'école de Laterrière et par deux fois déjà, j'ai eu le bonheur de collaborer avec elle.
Connaissant son enthousiasme pour la lecture et son implication chez les jeunes, croyez-moi, le hasard pouvait difficilement mieux tomber pour notre gagnante du concours. Fabienne se mérite ainsi les deux tomes de la série Flibustiers du Nouveau-Monde (le troisième tome sort au printemps 2013).
Merci à tous les autres participants.
lundi 15 octobre 2012
Extrait "D'OR et de poussière"
Biche et moi, nous marchons presque continuellement main dans la main. Quand sa mère oublie jusqu'à l'existence de ses filles pour s'enivrer du compagnonnage d'Esteban, mon amie porte sa petite sœur sur son dos. Le père, lui, se complaît dans la seule compagnie des hommes du groupe.
D'autres jeunes de notre âge s'unissent parfois à nous, dans l'idée de tisser des liens, de créer une communauté qui se démarquerait de celle des parents. Cela dure rarement plus d'une lieue ou deux, car Biche et moi avons généré notre propre monde autour de nous, un espace fabriqué de murmures et d'œillades qu'il leur est impossible de pénétrer.
Pendant trois jours, nous parcourons des sentiers de montagnes au sol caillouteux, plombés de soleil à midi, mais que recouvre rapidement l'ombre de coteaux dénudés. La nuit, la morsure glaciale d'un ciel alourdi de trop d'étoiles nous oblige à nous serrer les uns contre les autres. Biche et moi, enveloppés de nos haleines où fleurent les épices de nos trop maigres rations, fesses contre ventre, et parfois ventre contre ventre, goûtons chaque instant sans les inquiétudes de l'âge adulte, assurés que demain, la route sera moins longue, il fera plus chaud, il fera moins faim.
D'autres jeunes de notre âge s'unissent parfois à nous, dans l'idée de tisser des liens, de créer une communauté qui se démarquerait de celle des parents. Cela dure rarement plus d'une lieue ou deux, car Biche et moi avons généré notre propre monde autour de nous, un espace fabriqué de murmures et d'œillades qu'il leur est impossible de pénétrer.
Pendant trois jours, nous parcourons des sentiers de montagnes au sol caillouteux, plombés de soleil à midi, mais que recouvre rapidement l'ombre de coteaux dénudés. La nuit, la morsure glaciale d'un ciel alourdi de trop d'étoiles nous oblige à nous serrer les uns contre les autres. Biche et moi, enveloppés de nos haleines où fleurent les épices de nos trop maigres rations, fesses contre ventre, et parfois ventre contre ventre, goûtons chaque instant sans les inquiétudes de l'âge adulte, assurés que demain, la route sera moins longue, il fera plus chaud, il fera moins faim.
D'Or et de poussière
© Camille Bouchard et Éditions Hurtubise
Disponible en librairie le 29 novembre 2012
vendredi 12 octobre 2012
mardi 9 octobre 2012
Extrait du roman en cours
«Entraînés par la multitude et poussés par une frustration commune, désinhibés de la retenue qui nous permet de vivre en société, ouvrant les digues de la colère accumulée et de l'impuissance refoulée, quand ce qui nous paraissait la pire horreur une heure plus tôt, devient tout à coup la norme, qu'on se sent légitimés par une foi inébranlable en un Dieu vengeur et exterminateur, par un ressenti de justice spirituelle autant que temporelle, quand la responsabilité de nos actes nous incombe moins qu'à celle des instances qui nous gouvernent — un officier, un roi ou une divinité —, et qu'on éprouve le soulagement — voire le plaisir — d'évacuer les privations quotidiennes, les insatisfactions et les sentiments d'incomplétude par la destruction, par des gestes qu'on ne pose point généralement, alors rien ne nous semble plus inacceptable ou impardonnable, et nous parvenons à justifier dans nos âmes le plus sanglant, le plus pernicieux et le plus funeste des comportements.
Les larmes qui inondaient mes joues étaient moins celles du chagrin que celles de l'enfance qui me désertait et qui, en l'espace d'une seule nuit, allait céder la place à une femme nouvelle, désabusée et au cœur nécrosé.»
Les larmes qui inondaient mes joues étaient moins celles du chagrin que celles de l'enfance qui me désertait et qui, en l'espace d'une seule nuit, allait céder la place à une femme nouvelle, désabusée et au cœur nécrosé.»
samedi 6 octobre 2012
July, la plus grande, là, là
Vous souvenez-vous de July, ma plus grande lectrice (dixit July elle-même)? Je vous l'ai présentée déjà ici. Par un pur hasard, l'an dernier, alors que nous étions en discussion, elle m'avait demandé si je connaissais l'auteure Martine Latulippe, et comme tous les habitués de ce blogue le savent, Martiiiiine est une grande amie. Je les avais donc mis en contact toutes les deux puisque Martiiiine m'attendait non loin.
Figurez-vous que, cette année, lors du merrrrrrveilleux Salon de Saguenay, July est encore venue me rendre une petite visite. Tandis que nous jasons tous les deux, elle me dit (avec son accent charmant de la région):
― J'ai gagné deux romans à l'école, dont un de Josée Pelletier. Vous ne sauriez pas si elle est en signatures, par hasard, là, là?
― Incroyable! répondis-je. L'an dernier, j'étais avec Martine Latulippe et tu la cherchais, cette année, par pure coïncidence, j'attends ma bonne amie Josée Pelletier et tu la cherches aussi. Attends, j'ai son numéro de cellulaire, on va savoir si elle est arrivée à Saguenay.
J'appelle Josée et, coup de pot, celle-ci m'annonce qu'elle arrive justement dans le stationnement du Centre des Congrès.
Soit July pense que la chance nous sourit vraiment, soit elle me croit branché avec toutes les écrivaines du Québec. Elle me demande:
― J'ai aussi une deuxième roman, là, là. Elisabeth Vonarburg. Vous auriez pas son numéro de cellulaire à elle aussi?
― Quand même. Pousse pas ta luck, July.
(Plus tard, j'ai rencontré mon amie Élisabeth Vonarburg et je lui ai conté l'anecdote. "Mon numéro est dans le bottin", m'a-t-elle répliqué.)
Figurez-vous que, cette année, lors du merrrrrrveilleux Salon de Saguenay, July est encore venue me rendre une petite visite. Tandis que nous jasons tous les deux, elle me dit (avec son accent charmant de la région):
― J'ai gagné deux romans à l'école, dont un de Josée Pelletier. Vous ne sauriez pas si elle est en signatures, par hasard, là, là?
― Incroyable! répondis-je. L'an dernier, j'étais avec Martine Latulippe et tu la cherchais, cette année, par pure coïncidence, j'attends ma bonne amie Josée Pelletier et tu la cherches aussi. Attends, j'ai son numéro de cellulaire, on va savoir si elle est arrivée à Saguenay.
J'appelle Josée et, coup de pot, celle-ci m'annonce qu'elle arrive justement dans le stationnement du Centre des Congrès.
Soit July pense que la chance nous sourit vraiment, soit elle me croit branché avec toutes les écrivaines du Québec. Elle me demande:
― J'ai aussi une deuxième roman, là, là. Elisabeth Vonarburg. Vous auriez pas son numéro de cellulaire à elle aussi?
― Quand même. Pousse pas ta luck, July.
(Plus tard, j'ai rencontré mon amie Élisabeth Vonarburg et je lui ai conté l'anecdote. "Mon numéro est dans le bottin", m'a-t-elle répliqué.)
mardi 2 octobre 2012
Mon 4e GG !
Les amis, une incroyable nouvelle, aujourd'hui : pour la deuxième année consécutive et pour la quatrième fois de ma vie, l'un de mes romans se retrouve finaliste aux plus prestigieux prix littéraires canadiens, et j'ai nommé, bien sûr, nos très convoités GG.
(Pour les rares parmi vous qui l'ignoreraient encore, GG est le nom affectueux que nous donnons aux Prix littéraires du Gouverneur Général du Canada.)
Quel roman s'est mérité cet honneur? Eh bien, le même qui fait parler de lui depuis sa sortie en février et qui était finaliste aux Prix jeunesse des Libraires, soit :
Vous trouverez la présentation du roman par le Conseil des Arts du Canada (l'organisme promoteur des GG) en cliquant sur l'image ci-bas.
Et voici une vidéo de présentation des romans finalistes publiée par ledit Conseil afin de faire la promotion de la lecture. Riche idée.
(Pour les rares parmi vous qui l'ignoreraient encore, GG est le nom affectueux que nous donnons aux Prix littéraires du Gouverneur Général du Canada.)
Quel roman s'est mérité cet honneur? Eh bien, le même qui fait parler de lui depuis sa sortie en février et qui était finaliste aux Prix jeunesse des Libraires, soit :
(Pour plus de détails sur le texte, cliquez sur l'image)
Vous trouverez la présentation du roman par le Conseil des Arts du Canada (l'organisme promoteur des GG) en cliquant sur l'image ci-bas.
(Le communiqué complet est disponible en cliquant ici.)
Et voici une vidéo de présentation des romans finalistes publiée par ledit Conseil afin de faire la promotion de la lecture. Riche idée.
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