Cet après-midi, il est arrivé un grand drame au Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean. En compagnie de quelques auteurs, j'attendais dans les coulisses le moment de monter sur scène pour parler de notre collectif La Classe de madame Caroline. Le spectacle de Géronimo Stilton battait son plein.
Lorsque le sympathique rongeur s'est présenté au milieu de nous pour céder sa place sur l'estrade, un grand cri a surgi de sa gorge souriquoise. Frappés d'horreur à notre tour, nous avons tous hurler à plein poumons en apercevant ce qui commotionnait notre collègue de la gent trotte-menue.
Figurez-vous que, profitant de son inattention et de la foule (très très dense à cette heure-là), un méchant garnement avait... coupé la queue de Géronimo Stilton !!!!!
Oui, les amis, c'est exactement comme je vous dis ! L'horreur avec un gros t'H ! Le pauvre Géronimo Stilton s'est présenté dans les coulisses avec deux pieds de queue en moins !
Mais qui était donc responsable de cette ablation barbare ? Évidemment, le ou les auteur(s) de cet acte sanguinaire et bestial ne s'est (se sont) pas vanté(s) de la chose et nous en ignorons l'identité.
Terrifiés par une aussi cruelle circoncision, vous imaginez bien que Jean Paquin, Michel Noël et moi avons beaucoup hésité à monter sur scène à notre tour.
Quel drame, en effet !
RépondreEffacerHeureusement nous avons réussi à stopper l'hémorragie et quelques points de suture ont été nécessaires.
Ça deviendra sûrement un classique de Salon...
Je pense écrire une livre : les dessous du Salon.
À demain!
Croyez-vous pouvoir établir une suite à cette enquête, afin de pouvoir savoir si notre rongeur aura une fin heureuse à ce magnifique salon du livre???
RépondreEffacerPauvre Géronimo... Tu crois qu'il s'en remettra? Il était tellement bouleversé!
RépondreEffacerCe qui m'a touché, c'est surtout cette grande compassion que nous, ses collègues auteurs, avons tous démontré à l'égard du drame inhumain (insouriquois) qu'il vivait.
RépondreEffacerJ'ai tellement pleuré.
Cher collectionneur,
RépondreEffacerDès aujourd'hui, je ferai enquête afin de m'assurer que l'opération subie à l'urgence (dans les coulisses) a porté ses fruits.
On sait notre souris fort courageuse et en excellente santé. Une légère cicatrice sera sans doute le seul témoignage physique de ce drame.
C'est le stress post-traumatique qui m'inquiète. J'espère que sa santé mentale ne s'en trouvera pas affectée.
Oh! Pour pleurer, ça, je ne t'ai jamais vu autant pleurer! D'ailleurs, j'en pleure chaque fois que je revois en mémoire la tête du pauvre Géronimo se plaignant de son agression!
RépondreEffacerQue veux-tu! Nous, les artistes, nous sommes de grands sensibles.
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