— Voilà qui est bien de votre âge, m'a réconfortée Fray Jesús à ma dernière confidence dans l'isoloir, mais n'oubliez pas, doña María, que ce péché s'exacerbe du fait que vous êtes mariée.
— Depuis deux ans, mon père. Dieu me pardonne.
— Il vous pardonne, allez ! Ce n'est pas si grave. Mais ne vous amusez plus à semer l'émoi dans le cœur des hommes de votre entourage.
Mais c'est plus fort que moi. Dieu m'a faite belle, Dieu m'a faite riche, et, pareille à un tableau soigné du plus grand des peintres, je me complais à faire étalage de mes traits et de mes soieries à qui veut les admirer.
Extrait du roman en cours d'écriture
La Dame de Panamá
© Camille Bouchard 2011, 2012 (éditeur à venir)
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