mardi 28 juin 2011

À bord de l'Ouragan - Dessin 1

Les fidèles de ce blogue et ceux que j'ai rencontrés dans mes ateliers le savent déjà, j'aime bien dessiner ( pour le plaisir, je ne suis pas un pro). Je m'amuse notamment à tracer les personnages de mes romans.

Pour le dernier tome de mes deux séries sur les pirates, je vous présente trois des personnages que les lecteurs auront l'occasion de rencontrer en cours de lecture :



De gauche à droite : Margarita Zárate, jeune prisonnière espagnole infirme de qui Gédéon tombera éperdument amoureux (mais chut! personne ne doit le dire); Fidel, son serviteur-esclave qui refuse de quitter sa maîtresse même lorsqu'il se retrouve prisonnier des pirates; et doña Filomena Salmerón y Zárate, grande cousine et tutrice de Margarita.

D'autres dessins suivront dans les prochains jours.

samedi 25 juin 2011

Oiseaux sympathiques






mercredi 22 juin 2011

Crayon ou clavier ?

C'est une question qui revient souvent en cours d'ateliers avec les jeunes : est-ce que j'écris au crayon ou au clavier ?

Clavier! Inconditionnellement.

J'ai essayé de retrouver l'habitude du crayon l'an dernier à cause de l'alimentation électrique qui n'est pas continue dans un VR, mais... ¡basta! Ça n'a pas duré longtemps, mon affaire. Je déteste avoir à recopier ce que j'écris, sans compter qu'avec le nombre de corrections que j'effectue dans mes paragraphes, je ne m'y retrouve plus avec les flèches et les notes.

Je travaille sur un Mac et j'utilise un logiciel libre : NeoOffice Writer.

Pour les plus curieux, voici à quoi ressemble ce que j'ai sous les yeux plusieurs heures par jour (cliquez sur l'image pour voir en grand format) :




dimanche 19 juin 2011

C'est-y pas bioutifoule ?

Sortie en octobre :


jeudi 16 juin 2011

Fourmis sympathiques

mardi 14 juin 2011

La Religion des autres - Extrait 1

Je le dis souvent, je vous gâte sans bon sens avec ce blogue, mais je n'y peux rien, je vous aime trop.

Allez, pour preuve de mon amour inconditionnel, voici les toutes, toutes, toutes premières lignes du premier chapitre du roman qui mettra fin à ma série Pirates aux Éditions Hurtubise.

Ne venez pas me dire que vous n'êtes pas des privilégiés de la vie !

Quelque part dans la mer des Caraïbes, en l'an de grâce 1571

La dentelle qui décore la robe me chatouille le visage. Je la repousse avec un mouvement agacé de la main, mais le vent, obstiné, la ramène sans cesse sur mon nez.

Le pirate qui a enfilé le vêtement féminin est un Amériquain de la nation Kalinago — ou Caraïbe — ; un cannibale. Il a noué ses longs cheveux noirs en un chignon négligé et laisse flotter des mèches derrière lui à la manière d'une jeune fille insouciante. Pour parfaire l'illusion d'une passagère anodine, il tient un livre. Il feint d'être si concentré dans sa lecture qu'il — ou elle — ne remarque pas le navire approchant. Un œil attentif, toutefois, noterait que le bouquin est orienté à l'envers.

Moi, je le distingue très bien, je suis assis aux pieds de la fausse demoiselle. Nous sommes sur le pont de l'Ouragan, le long du bastingage.

— Par Mápoya ! que je murmure en caribe, la langue kalinago. Retiens tes jupes sinon je découpe le foutu tissu avec mon poignard.

— Calme, Gédéon, réplique Maoualie, le cannibale, sinon je te balance à la mer à coups de pied au cul.

Sur toute la longueur du tillac, imitant un équipage inoffensif, quelques pirates vaquent à des occupations de routine : Santiago brique le pont avec une serpillière faite de cordages ; Grenouille ravaude un coin de voile ; le Jésuite, bure agitée par la brise, mains croisées dans le dos, semble méditer ses prières en posant un œil distrait sur le bâtiment qu'on rattrape ; Carabois trie des clous usés ; Bec-de-Flûte, assis près d’un râtelier, embout de flageolet aux lèvres, joue une petite musique allègre...

À quelques toises, El Ambicioso, un lourd galion espagnol de vingt-huit canons, se laisse hausser vague après vague. S'il était possible aux matelots de son personnel d'être un peu plus observateurs ou de considérer l'Ouragan d'un angle plus élevé — du haut de la pomme du grand mât de hune, par exemple —, ceux-ci seraient en mesure d'apercevoir les dizaines de forbans camouflés le long du pavois ou sous le gaillard de proue, poignards entre les dents, pistolets ou sabres au poing, n'attendant que le bordé ennemi soit assez près pour lancer les grappins.


dimanche 12 juin 2011

Kétaine ou non ?

Aujourd'hui, j'ai une entrée de blogue qui s'adresse à mes lecteurs plus vieux. Vous vous souvenez de ces paroles d'une chanson très populaire dans les années 80?
Tu es comme le vent qui fait chanter les violons
Et emporte au loin le parfum des roses.
Ou encore :
Tu es pour moi la seule musique
Qui fait danser les étoiles sur les dunes.
J'ai toujours trouvé la toune kétaine. Et pourtant, à l'instar de l'écrivain Frédéric Beigbeder, je me demande: quelle femme résisterait à une pareille déclaration d'amour? C'est quand même assez bien tourné, non?

(Quiz de la semaine : Qui peut me nommer la chanson?)

vendredi 10 juin 2011

Au voleur !!!!!


mercredi 8 juin 2011

Le pouvoir de l'imagination

Une excellente idée, ici, pour faire un pied de nez aux tablettes numériques. L'imagination des enfants sera toujours plus forte (et plus amusante) que tous les gadgets électroniques.

lundi 6 juin 2011

Les montgolfières

Maintenant disponible (ou très bientôt), un très bel album :



Sous la direction de Sylvie Roberge, j'y signe une petite histoire très sympathique où la montgolfière tient une place de choix (forcément, vu que c'est un livre sur ce sujet).

À offrir à vos tout-petits! (Je connais des nièces qui vont être gâtées!)

samedi 4 juin 2011

Pour l'exemple

Assez souvent, je reçois des courriels de jeunes lecteurs qui me font part de leur plaisir d'avoir lu tel ou tel de mes romans. C'est toujours un immense joie de les lire. Ça flatte l'égo, mais aussi ça rassure le créateur insécure que je suis.

Il y a quelques jours, j'ai ouvert un courriel qui venait, cette fois, d'une adulte. Et, sincèrement, j'en étais très ému. Cela se démarque de tout ce que j'ai jamais reçu.

(Les prénoms sont fictifs pour préserver l'anonymat de la personne qui m'a écrit.)

Monsieur Bouchard,

Cela fera 5 ans que mon conjoint et moi sommes ensemble. Richard a toujours eu en horreur tout ce qui pouvait contenir des mots! La lecture, c'est littéralement sa bête noire. Pour ma part, en tant qu'enseignante, la lecture, c'est presque ma raison de vivre! Pour une influence positive sur nos enfants, il va de soi que je souhaite depuis le début que Richard s'éveille à la lecture, qu'il y développe une curiosité, un intérêt. Malheureusement, toutes mes démarches ont échouées...

Il y a trois mois environ, je suis allée à la bibliothèque avec ma fille et j'ai demandé à Richard de nous accompagner. Comme je vous avais rencontré lors d'une visite à notre école, je me suis rappelée d'un titre de vos romans jeunesse:
Pirates. Bien entendu, toute la collection est sur les tablettes dans notre bibliothèque! J'ai montré à Richard le premier tôme et il a décidé, sûrement au départ pour me faire plaisir, de faire l'emprunt! Son premier emprunt à la bibliothèque! Eh bien, aujourd'hui, c'est presqu'à la course qu'il est allé chercher le tôme 3 !!!

Monsieur Bouchard, vos romans ont éveillé en Richard l'envie de lire, la "dépendance" qui nous fait ouvrir les yeux la nuit pour lire un chapitre de plus! Cette belle passion que je vis depuis mon adolescence, je la vois grandir en mon conjoint, et je vous en remercie infiniment! Je sais comme des parents lecteurs peuvent influencer cette envie de lecture chez leurs enfants, et je connais l'impact que peut avoir la lecture personnelle sur leur développement scolaire, et c'est mon coeur de maman qui vous crie haut et fort: MERCI!!!

Du fond du coeur,

M.


Merci à vous, M. C'est moi qui le crie haut et fort.

jeudi 2 juin 2011