lundi 31 janvier 2011

Le ciel au-dessus de Tikal

Une video superbe d'animations en "time-lapse" (quelqu'un connaît le terme français?) montrant le ciel au-dessus de Tikal, l'un des plus importants sites Mayas.

vendredi 28 janvier 2011

L'Éclosion d'une phrase

Une phrase, c'est une fleur qui éclot. Mais taquine, parfois mesquine, jamais docile, qui ouvre et referme ses pétales ainsi qu'une enfant pudique, aux bains, se déshabille.

Une phrase, c'est un dessin qui, d'abord, s'esquisse au fusain, se trace en lignes grasses et floues avant d'être retracé à l'encre.

Une phrase, ce n'est pas encore né, ce n'est pas encore ça, pourtant ça respire ; ça existe déjà.



(Pour ceux que le processus intrigue, voyez éclore cette phrase sous vos yeux.)

mardi 25 janvier 2011

Journal de Québec

Très bel article de la journaliste Marie-France Bornais paru dans la section "Livres" du Journal de Québec, samedi dernier. Critique fort élogieuse à propos de Un massacre magnifique.

Aaah... ça rassure.


(Cliquez sur l'image pour être redirigé sur le site de l'article.)

lundi 24 janvier 2011

D'Or et de poussière - Extrait 1

Biche et moi, nous marchons presque continuellement main dans la main. Quand sa mère oublie jusqu'à l'existence de ses filles pour s'enivrer du compagnonnage d'Esteban, mon amie porte sa petite sœur sur son dos. Le père, lui, se complaît dans la seule compagnie des hommes du groupe.

D'autres jeunes de notre âge s'unissent parfois à nous, dans l'idée de tisser des liens, de créer une communauté qui se démarquerait de celle des parents. Cela dure rarement plus d'une lieue ou deux, car Biche et moi avons généré notre propre monde autour de nous, un espace fabriqué de murmures et d'œillades qu'il leur est impossible de pénétrer.

Pendant trois jours, nous parcourons des sentiers de montagnes au sol caillouteux, plombés de soleil à midi, mais que recouvre rapidement l'ombre de coteaux dénudés. La nuit, la morsure glaciale d'un ciel alourdi de trop d'étoiles nous oblige à nous serrer les uns contre les autres. Biche et moi, enveloppés de nos haleines où fleurent les épices de nos trop maigres rations, fesses contre ventre, et parfois ventre contre ventre, goûtons chaque instant sans les inquiétudes de l'âge adulte, assurés que demain, la route sera moins longue, il fera plus chaud, il fera moins faim.

D'Or et de poussière

© Camille Bouchard et maison d'édition à venir, 2011

 

samedi 22 janvier 2011

Nuage instantané

Comment réagit l'eau bouillante à -30 ?

Fascinant.

 

jeudi 20 janvier 2011

Bientôt, l'impôt

Bientôt, ce sera le retour de la saison du crache-ton-cash. L'impôt, quoi.

Ça me rappelle une anecdote qui m'est arrivée, voilà 5 ans. Je vous la raconte (sinon, il n'y aurait pas d'entrée de blogue).

À l'été 2006, je reçois une lettre de l'Agence de Recouvrement du Canada. « Monsieur Bouchard, vous avez pour 18.000$ de dépenses injustifiées et nous aimerions voir les reçus et/ou factures qui correspondent à cette déduction de la ligne 175, alinéa B, paragraphe 28, size fit-to-all. À défaut de produire des pièces justificatives... blablabla... on va vous poursuivre... blablabla... 6.000$ impôts impayés, plus amendes, plus notre bakchiche, blablabla... on va te faire payer, maudit artiste à marde. »

Impressionné par tant de menaces (et le satellite qui me surveillait depuis), j'ai rapidement photocopié tout ce qui me tombait sur la main : reçus de médicaments, tickets de stationnement un peu partout, tous les documents de mon voyage au Pérou, mes comptes de téléphone, d'électricité, des cossins pas rapport, tout, tout, tout... Si j'avais eu des reçus de psychiatre, je les aurais envoyés aussi (Note de ma blonde : Il en a, mais il les a perdus).

J'envoie l'amas, et je proteste en montrant mes fesses au satellite. Pas de nouvelle, je me dis : ils m'ont oublié. Finalement, après je ne sais plus combien de mois, je reçois une lettre qui dit que... « non seulement j'ai justifié TOUTES mes dépenses, mais en plus, j'aurais dû déclarer à la ligne 134 et 162 des déductions auxquelles j'avais droit, ce qui fait que je reçois... un remboursement de 217$!!!! » Aussi vrai que j'vous dis !

J'en suis sûr, j'ai impressionné une petite préposée aux recouvrements. J'ai décidé de continuer à montrer mes fesses au satellite.

dimanche 16 janvier 2011

Bizarres, les écrivains

Amanda Sthers (ben oui, la très jolie épouse de Patrick Bruel qui n'est pas seulement jolie, qui est aussi... jolie, mais, euh... enfin, écrivaine et... jolie) a dit :

C'est parce qu'ils ne sont pas apaisés ni satisfaits que les écrivains sont toujours tournés vers le prochain projet littéraire. Lorsqu'on écrit, on pense toujours qu'on est en train d'écrire LE livre de sa vie. Après, on se rend bien compte que ce n'est pas ça, alors on se dépêche de recommencer.

Comme quoi, les jolies filles ne sont pas toutes des nounounes. Elles peuvent dire des choses brillantes. Penser le contraire, c'est des préjugés. Voui, madame ! Prenons le cas de Sarah Palin...

Non, laissez tomber. Ce n'est pas un bon exemple.

jeudi 13 janvier 2011

Encore une pensée

D'Ann Landers (1918 - 2002) :
La télévision nous prouve qu'on préfère regarder n'importe quoi plutôt que de se regarder les uns les autres.

lundi 10 janvier 2011

Le café, carburant des auteurs


Maintenant, vous connaissez le secret de ma prolificité.

dimanche 9 janvier 2011

En rappel 2

Baobab de Grandidier :


N'est-il pas magnifique ? Cette espèce, en voie de disparition, se retrouve sur l'Île de Madagascar, en Afrique.
Une légende africaine veut que les dieux, fâchés contre cet arbre, l'aurait obligé à pousser à l'envers, les racines vers le ciel. Longtemps, les peuplades supertitieuses ont cru que le feuillage se trouvait dans le sol.
.

mercredi 5 janvier 2011

Attaque contre un auteur jeunesse

Je suis seul pour aller faire du vélo. Quand j'arrive devant le stationnement du parc, je constate que le stationnement est plein. Archi-plein. Évidemment, on est un dimanche, le lendemain du premier de l'an. Forcément, plein de monde est en congé et les gens vont se promener dans les sentiers.

Je ne fais ni un ni deux, je bifurque et décide de suivre un canal qui mène jusqu'au Rio Grande, histoire d'observer le Mexique sur l'autre rive. De plus, comme il n'y a personne sur cette route poussiéreuse, je compte bien apercevoir des tas d'oiseaux qui viennent du parc voisin et même, si je suis chanceux, un lynx (ça fait déjà deux fois que j'ai cette opportunité). Je pédale donc avec un bon vent de face sur une route en gravier qui sert aux agents de la "Border Patrol". Lesdits agents sont en congé, j'ai la sainte paix.

Quand je parviens à un panonceau qui indique "accès interdit", je me dis que je pourrai toujours plaider l'innocence. Après tout, je n'ai pas spécialement le profil de l'immigrant mexicain clandestin.

Sauf que...

À l'autre bout de la piste, gardant le canal et la rivière, bien entraînés, massifs, musclés, mauvais, dressés pour attaquer, trois énooooormes mastiffs surveillent. Leur rôle : poursuivre tout humain qui apparaît dans les parages, quelque soit ses intentions... ou son profil racial. Dès qu'ils m'aperçoivent, ils bondissent dans ma direction en aboyant avec force, crocs sortis, prêts à me déchiqueter.

J'ai juste le temps de retourner mon vélo sur la piste étroite (qui longe le canal) et de me remettre à pédaler en sens inverse. Heureusement, à ce moment-là, j'ai le vent dans le dos. Qu'est-ce que je pédale ! Et sur cette piste incommode, la moindre erreur m'enverrait choir par terre et les sales bêtes me boufferaient tout rond. Je peux vous dire que j'ai drôlement sollicité mon cardio.

Les chiens abandonnent la poursuite dès qu'ils considèrent que je me suis suffisamment éloigné du Rio Grande. Moi, j'ai dû pédaler en malade pendant encore au moins 500 m.

Ensuite, une idée terrible m'est venue : et si j'avais été une pauvre immigrante clandestine avec son bébé ? Si j'avais traversé le Rio Grande à la nage pour me retrouver face à ces trois monstres ? Ils sont malades ces agents de la frontière !

lundi 3 janvier 2011

En rappel 1

Proverbe africain :

« Le chemin le plus court d'un point à un autre n'est pas la ligne droite.
C'est le rêve. »

samedi 1 janvier 2011

Pour la nouvelle année, on change le monde !

Commençons par Wile E. Coyote: il attrape enfin le maudit "Roadrunner" .

(Merci à mon amie, l'auteure Josée Pelletier, pour m'avoir fait connaître cette vidéo très rigolote.)