vendredi 31 juillet 2009

Rétro blogue

Comme tout medium de communication qui se respecte, ce carnet aussi profite de la période des vacances pour vous la jouer rétro. Voici donc un extrait de mon blogue de voyage au Pérou du 3 juin 2005 :

Pour la première fois, on a expérimenté le mal des montagnes à Coporaque, près de Chivay, sur un col à près de 5000 m d'altitude. J'ai couru après un lézard et j'étais tout essoufflé, tout étourdi.

J'ai mâché des feuilles de coca acheté le matin même au marché d'Aréquipa. L'effet est très bon; en fait, c'est de la cocaïne qui se mange. J'étais encore un peu étourdi, mais je n'avais plus mal à la tête. J'avais la bouche engourdie comme si je sortais de chez le dentiste. Le chauffeur du bus m'a avoué en cachette qu'il en mâchait aussi sinon il était trop étourdi pour conduire. Il m'a montré le sac qu'il gardait dans ses poches lorsqu'il était au volant.

Ça m'a beaucoup rassuré.

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jeudi 30 juillet 2009

Nouveau drapeau du Québec

Nouveau drapeau du Québec selon Baudet.




Et je change la devise Je me souviens par Je pleux donc j'essuie.
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mercredi 29 juillet 2009

Pommes et framboises

Très très peu de pommes dans mes pommiers, cette année. Monsieur Morin, mon voisin, me l'avait prédit. Trop de pluie, moins d'insectes pollinisateurs, donc moins de fleurs fécondées. CQFD.




À l'inverse, j'ai eu une surprise de taille avec mes framboises. Lors du rude hiver 2007-2008, mes plants avaient été brisés par l'accumulation de neige, si bien que, l'an dernier, je n'en avais pas eues. Je croyais que ce serait pareil cette année et je n'ai pas sarclé. Quelle n'est donc ma surprise de découvrir, au milieu des ronciers, une récolte de framboises qui s'annonce fort prometteuse en petits fruits... et en grafignes sur le pas-gras de la jambe. Avoir su, j'aurais usé du ciseau au printemps.








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mardi 28 juillet 2009

Résumer le voyage

Ma manière de voir le voyage (le voyage en général), de le résumer à sa plus simple expression, je l'ai reflétée dans la conclusion du prologue que l'on trouve dans chacun des tomes de ma série Les Voyages de Nicolas. La voici :

Chaque fois que nous débarquons dans un nouveau pays, je découvre un monde inconnu et fascinant. Un univers différent de celui que je viens de quitter.

C’est comme naître plusieurs fois dans une même vie.

C'est ça, le voyage : renaître.
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jeudi 23 juillet 2009

Maudite popularité !

Depuis que j'ai confirmé que le tome 5 était terminé, les journalistes ont envahi Saint-Marcel.








(Les photos sont tirées de ce site).
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Tome 5, c'est fini

Après 2 mois et demi d'écriture intensive, j'ai terminé hier de taper les 55.000 mots du tome 5 de Pirates. Un record, en ce qui me concerne. Alexandrine, chez Hurtubise, m'avait bien demandé de ne pas dépasser les 50.000 mots, car on veut pouvoir vendre les romans de cette série à 10,95$, mais je n'y suis pas parvenu. Et encore ! J'ai coupé 2 1/2 chapitres !

Enfin. Ceci dit, il reste quand même pas mal de travail à faire sur ce texte. Ce n'est pas ce que j'appelle un simple premier jet, mais ce n'est pas non plus une mouture finale. Je vais le laisser macérer quelques semaines dans mes transistors pour prendre du recul, puis le peaufinerai avant l'automne. En attendant, j'ai bien d'autres projets d'écriture pour m'occuper (dont la révision du tome 4, en compagnie de Sonia, mon éditrice, et de la réviseure. La sortie du tome 4 est prévue pour le 29 octobre, celui du tome 5, au printemps 2010).
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mardi 21 juillet 2009

Je suis soulagé

Le défi était quand même important, le pari, audacieux. Écrire une série historique en usant du vieux français, je n'étais point acertainé de l'engouement que je parviendrais à susciter, à la fois chez mon jeune public et chez la critique. Mordiable ! la réponse me rassure.

Voilà ce qu'on dit de PIRATES jusqu'à présent :

L'Emprise des cannibales
Tome III de la série Pirates
© Éditions Hurtubise-HMH



«Pirates de Camille Bouchard est une série formidable, incontournable.»
Louise Chevrier
La Terre de chez nous

«Récit décoiffant. Épisode enlevant !»
Céline Chabot
L'Oie blanche

«Adroitement fait. Sans complaisance. Passionnant et audacieux.»
Sonia Sarfati
Radio-Canada


«Par son écriture richement documentée et truffée d'expressions d'époque, l'auteur nous plonge au coeur d'un univers sans pitié, mais passionnant.»
Louise Turgeon
Planète Québec

[Pour le lecteur] l'effort est nécessaire. Mais il est récompensé. C'est un véritable voyage dans le temps, documenté et palpitant que nous propose Camille Bouchard. Avec la promesse d'un quatrième tome plus tard cette année, c'est une bonne nouvelle.
Sonia Sarfati
Entre les lignes


La Fureur de Juracán
Tome II de la série Pirates
© Éditions Hurtubise-HMH



La Fureur de Juracán est un roman passionnant (...). Utilisant brillamment la langue française, [l'auteur fait en sorte que] rapidement le lecteur est immergé dans le roman (...). Un livre que tout amateur d'aventure et d'histoire devrait se procurer.
Simon-Olivier Champagne
Lurelu


Le récit, rédigé dans un style agréable dont l'écriture, par souci de réalisme, ne manque pas de mêler, à un langage châtié, des mots typiques de l'époque, nous entraîne dans des aventures palpitantes qui maintiennent le suspense jusqu'à la dernière page. (On) ne peut que remercier l'auteur d'avoir (...) su raconter avec autant de précisions les rivalités, les cruautés et les manigances inhérentes à l'époque, au lieu et au genre.
Choisirunlivre.com

Saisissante série (...). Les amateurs d'histoire et d'aventures seront servis.
Louise Turgeon
Planète Québec

Un roman fort, riche historiquement et d'une belle et grande
intensité.
Madeleine Ross, émission Bonjour La Côte
Radio-Canada Côte-Nord



L'Île de la Licorne
Tome I de la série Pirates
© Éditions Hurtubise-HMH




C'est vraiment un très très très bon roman d'aventures.
Anne Michaud
Radio-Canada


La trilogie de Camille Bouchard s'amorce par un premier tome enlevant. (...) En vrai livre d'aventures, le récit de Bouchard regorge de péripéties, de revirements et de coups de théâtre, ce qui n'empêche pas une solide documentation historique (...) bien expliqué dans un volumineux glossaire à la fin du volume.
Isabelle L'Italien-Savard
Québec-Français


Un récit dans lequel le lecteur est immédiatement happé. (...) Un bon roman d’aventure.
choisirunlivre.com


Dans ce roman destiné aux jeunes adolescents, Camille Bouchard décrit avec réalisme les mœurs et coutumes de l’univers des pirates. (...) Frissons, batailles, complots, mystère… Tous les ingrédients d’un bon roman d’aventure sont rassemblés dans ce premier tome.
A. Michaud
Le Devoir



D'une cohérence indubitable. (...) Ce roman n'est pas seulement un livre pour jeunes ou pour ados. Saupoudré de belles envolées poétiques, parsemé de vieux mots, d'expressions de navigation authentiques, (...) cet ouvrage se lit comme on déguste une pomme de jardin (...) goûteux comme prévu, sans exagération de saveur et que l'on croque jusqu'au trognon.
Pierre Rambaud
Journal Haute-Côte-Nord

Le roman de Camille Bouchard se lit avec intérêt et entrain. (...) La qualité de l'écriture, fidèle aux sens en éveil dans la nature, le vocabulaire riche et juste, la véracité de la reconstitution historique justifient le détour.
Raymond Bertin
Lurelu

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lundi 20 juillet 2009

Je m'en souviens


20 juillet 1969. J'ai 14 ans. Je suis féru d'astronomie, rêve d'être astronaute.

À 22h56,  devant le vieux téléviseur familial en noir et blanc, en compagnie de mes parents, de ma soeur Louise et de mon frère Georges, j'assiste en direct aux premiers pas d'un terrien sur la lune. On voit l'astre par la fenêtre et c'est déroutant, fascinant, de s'imaginer que des hommes s'y promènent.

À l'époque, je ne comprenais pas les enjeux politiques de l'exploit, que les Américains voulaient d'abord démontrer leur supériorité technologique sur l'empire soviétique (depuis une dizaine d'années, ils subissaient l'odieux d'avoir vu un Russe sillonner l'espace en premier). Je n'y voyais qu'un "petit pas pour Armstrong, mais un grand pas pour l'humanité".

L'humanité. Elle a eu pas mal d'occasions de me décevoir depuis mes 14 ans. Pour chaque "grand pas" sur la lune, elle en a fait pas mal de reculons sur la terre. Tandis qu'on dépensait des trésors d'ingéniosité pour marcher sur notre satellite, on n'en dépensait pas un iota pour cesser la tuerie au Vietnam.

Je pense que les Sélénites ne doivent pas trop se plaindre de ne plus nous voir chez eux. (En passant, on est commencé à les polluer : voici une photo prise ces jours-ci. On y voit les restes du module lunaire laissés par Armstrong pis sa gang) :


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samedi 18 juillet 2009

Boursier

Cette semaine, j'ai eu une excellente nouvelle. Figurez-vous donc que je fais partie des 39 sur 187 auteurs qui ont présenté des projets en vue d'une bourse au Conseil des Arts et des Lettres du Québec, ce printemps, et qui ont vu leur demande acceptée.

Voui, les amis ! Cela signifie qu'un beau projet de roman que je traîne depuis un moment pourra enfin voir le jour. En effet, vu que c'est un truc assez imposant (et une idée géniale, mais c'est tout à fait entre nous), je ne disposais pas du temps nécessaire à travers mes autres écrits et mes nombreux ateliers scolaires pour m'y attaquer. Ce sera maintenant chose faite. Je vous en parlerai plus en détails au cours de l'hiver prochain.

Ne me reste plus qu'à convaincre un éditeur de me suivre dans cette aventure.

Yééééé!
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Une salamandre

En travaillant dans son jardin, Nancy est tombée sur cette bestiole que, moi, je n'avais vue au Québec : une salamandre !







Il paraît que cet animal, si on lui coupe la queue ou les pattes, la partie manquante repousse en quelques jours (non, Nancy n'a pas voulu que j'expérimente). Les scientifiques n'ont pas encore isolé le gène qui opère si bien chez la salamandre et leur permettrait de créer des traitements pour nous, humains, redonner des membres aux amputés, par exemple, des nerfs tout neufs aux paraplégiques, etc.

Je me demande si ça pourrait aussi servir à régénérer les cerveaux de ceux qui nous gouvernent.
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jeudi 16 juillet 2009

Les touristes du mercredi

Nous avons profité de notre journée de mercredi, la seule que Monsieur Météo prévoyait avec du beau temps, afin de faire un peu de tourisme dans la région, c'est à dire à Saint-Jean-Port-Joli et à Saint-Roch-des-Aulnaies. C'est à une demi-heure de chez nous.

Voici le Vignoble du Faubourg, très joli, excellent accueil... et excellente dégustation.






Une boulangerie artisanale :






Une touriste :



Un saule vieux de 75-80 ans :


Visite du manoir de la Seigneurie des Aulnaies :




Et visite du moulin de ladite Seigneurie :

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mardi 14 juillet 2009

Le Requerimiento

Voici un extrait du texte en cours :

Après un long regard en direction des lignes de défenses kalinagos qu'on apercevait beaucoup plus haut sur la pente avec le muret de rondins et les canons, la mine empreinte de toute la gravité du moment, Fray Vasco, le prêtre de l'expédition, baissa le nez vers le vélin entre ses mains et, de la voix la plus solennelle dont il puisse user, proclama en espagnol :

— « De la part de Son Altesse Impériale Charles le Cinquième, et de son Altesse Royale, doña Isabela, Reine d'Espagne, dompteurs de peuples barbares, nous, leurs humbles serviteurs, vous notifions et vous faisons savoir, du mieux qu'il nous soit possible, que Dieu notre Seigneur, Un et Éternel, a créé le ciel et la terre, ainsi qu'un homme et une femme, dont nous sommes tous descendants et en avons été procréés, ainsi que vous, ainsi que tous les hommes de tous les temps et ainsi que tous ceux qui après nous viendront. »

S'ensuivit une énumération interminable de l'histoire de la création du monde qui ennuya même les soldats. Son barbe s'impatientant d'être tenu en bride sous le soleil, le teniente Zuazo ne put l'empêcher de faire un pas de côté et se trouva tout à coup fort près de son capitán. Avant de ramener sa monture en position, il en profita pour murmurer du coin des lèvres :

— Mais en a-t-il bientôt terminé de toutes ces bondieuseries qui sont incompréhensibles même pour les plus bigots !

Fray Vasco parla encore du devoir d'évangélisation des Espagnes catholiques, de Saint-Pierre, de la papauté, des mérites spirituels que se vaudraient les cannibales en embrassant la seule religion vraie. Après coup, il conclut enfin :

— « Et si vous n'agréez point à notre Sainte Foi, ou si, malicieusement, vous y mettez du retard, je vous certifie qu'avec l'aide de Dieu, nous entrerons puissamment contre vous, et vous ferons la guerre par toutes les manières possibles, et vous tiendrons sous le joug et en l'obéissance de l'Église et de Leurs Majestés, et nous emparerons de vos personnes et de vos femmes et de vos fils et de vos filles et en ferons des esclaves, et comme tels les vendrons et en disposerons ainsi que nous en autorisent Leurs Majestés qui nous envoient, et vous prendrons vos biens, et vous ferons tous les maux et dommages qu'il nous est possible, ainsi qu'il arrive aux vassaux qui n'obéissent point ni ne veulent satisfaire leur Seigneur et lui résistent et contredisent ; et nous clamons que les morts et les dommages qui s'ensuivront seront de votre faute et non de celle de Leurs Majestés, ni de la nôtre, ni de ces chevaliers qui nous accompagnent. »

Fray Vasco énuméra ensuite les signataires du document, dont le vice-roi Luis de Velasco, les capitaines et officiers de la troupe, roula son parchemin et se retourna enfin vers les cavaliers. De son ton toujours solennel, il clama :

— Le Requerimiento a été lu en son entier. Tous pourrez en témoigner.
— Alors, Fray? Nous sommes libres d'attaquer, maintenant, oui ou non ? demanda de de Navascués, dents serrés.
— Il faut laisser le temps aux Sauvages de répondre à notre offre de paix, capitán.
— Combien de temps ?
— Quelques minutes, au moins, le temps qu'ils réfléchissent, que leur cœur accueille la Grâce de Dieu.
Extrait de
Pirates V - Trésor noir
À paraître aux Éditions Hurtubise
printemps 2010
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lundi 13 juillet 2009

Ma chère Afrique

Lors des élections au Togo en 2004. Notez le nom de la rue.




Une victime de la guerre civile sierra-léonaise qui se fait aider par son fils pour attacher ses boutons.



Nigérienne.



Toutes ces photos ont remporté un prix au World Press Photo of the Year 2005.
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vendredi 10 juillet 2009

Refus de céder le passage

Je prenais ma promenade pépère à vélo dans le sentiers des alentours (ça me reposait les oreilles de la maudite pépine du voisin qui, depuis une semaine, creuse des tranchées de l'autre côté de la 216), et qu'est-ce que j'aperçois ? Un autre promeneur qui me refuse le passage. Si, si ! Lui aussi en avait ras la casquette de la pépine et il était de fort méchante humeur. Il a quasiment fallu que je lui roule dessus pour qu'il accepte de me céder le passage.

« Maudite pépine ! » l'ai-je entendu ronchonner.






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jeudi 9 juillet 2009

Lune citrouille

Lune citrouille,
morte de trouille,
voile sa face
sous les vivaces.








(Lever de lune, au bout du champ.)

mercredi 8 juillet 2009

Pause rigolade

Allez ! On n'a pas que des choses sérieuses à dire sur ce blogue. Faut bien rigoler de temps en temps. Meuh si, meuh si, vous le méritez bien bande de petits esclaves du boulot. Voici donc trois photos rigolotes pour ensoleiller votre été qui n'est pas très généreux côté rayons bronzant.





lundi 6 juillet 2009

Nouveau pensionnaire

Je ne vous ai pas encore présenté notre nouveau pensionnaire. Depuis une semaine, ce jeune matou a élu domicile dans notre hangar. Nancy, Mère-Teresa-des-chats-perdus, lui a façonné un petit coin juste pour lui afin qu'il se trouve bien au chaud (car ici, en dépit d'un juillet fort entamé, on continue de se les geler).







Nous ignorons d'où il sort. Il est arrivé un soir de la semaine dernière, tandis que nous mangions des homards, la moustiquaire de la porte d'entrée ouverte (ben oui, il faisait un peu plus doux, ce soir-là). Miaou-miaou, nous fit entendre le volubile animal qui aurait aimé que nous partageassions les crustacés (à 24$ le kg, ça va pas, non?).

Interdiction d'entrer dans la maison (je suis allergique), mais permission de passer la nuit dans la grange. Or, au matin, le coquin s'étant trouvé si bien, décida de rester. En guise de paiement de son loyer, il nous avait déjà débarrassé de trois mulots. Vive le chat ! m'écrai-je silencieusement (ce qui plut à Geluk).

Et voilà! Depuis six jours, nous profitons des prouesses de notre brave ami, mais vous comprendrez que, ménageant vos âmes sensibles, je ne vous ai pas publié de photos où il s'amuse au yoyo avec une souris. Dommage que nous ne puissions le laisser se balader entre le gyproc de nos murs où sévissent actuellement une famille de saloperie de rongeurs qui me réveillent la nuit en grugeant les cloisons. Sales bêtes !

Enfin, si le leste animal vous appartient (je parle bien du chat, pas d'une de nos souris), vous êtes invité à venir le réclamer (surtout si vous persistez à penser qu'il s'agit de l'une de nos souris) et nous nous ferons un plaisir de vous le remettre (avec une larme à l'oeil de Nancy).

En attendant, nous ignorons toujours de quel nom baptiser notre nouveau pensionnaire. Les suggestions venues des membres de ma famille ne m'emballent pas beaucoup quoique certaines soient assez rigolotes. Moi, j'opterais pour Ulysse. Vous avez d'autres suggestions (S.V.P., épargnez-moi les Homard-Mulot venus des amis/famille à Nancy)?
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vendredi 3 juillet 2009

Pirates, tome 5

Cliquez sur l'image pour voir en grand format :


mercredi 1 juillet 2009

Mâcher de la gomme

Voilà de quoi vous avez l'air, les amis, quand vous mâchez de la gomme pendant que je donne un atelier :


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