lundi 30 juin 2008

Autisme musical

Avec le Festival de jazz de Montréal qui a cours, avec le hasard qui fait que quelques amis ont parlé musique autour de moi dernièrement, je ne peux que me rabattre sur la phrase de Daniel Pennac pour exprimer ce que je ressens face à la musique : " Je suis un autiste musical".

La musique, ça ne me communique (à peu près) rien. Ça me nuit, m'ennuie, et m'agresse. Tant pour lire que que pour écrire que pour faire la vaisselle que pour pratiquer la moindre activité. C'est du bruit. Ça dérange.

Oh, j'écoute bien du Brel ici et là, mais ce sont les paroles qui me rejoignent, pas les mélodies. La musique classique à l'occasion, notamment les voix, l'opéra... mais en périodes bien précises et jamais plus de vingt minutes. Quand on sait qu'un opéra dure des heures...

En plus, la musique est partout. Surtout la cheap. Ça contribue à me faire haïr les centres commerciaux, les épiceries, les grandes surfaces en général, les ascenseurs, les taxis, les halls d'hôtel...

Personne n'aurait envie de réapprendre à écouter les oiseaux? Seulement les oiseaux?

mercredi 25 juin 2008

Salmigondis

Je n'ai pas encore atteint ma vitesse de croisière, mais l'écriture du 3e tome de Pirates va bon train. J'ai eu beaucoup de difficulté à me remettre dans le bain après le rush des ateliers scolaires du printemps.

Parlant d'ateliers, les réservations de dates sont déjà commencées pour la prochaine année. Je vais essayer d'en accepter moins. Ça demande trop de temps et ça nuit à l'écriture.

Avec la pluie des derniers jours, j'ai moins sorti mon vélo. Vivement une belle journée que je quitte carrément mon clavier pour partir en looooongue promenade.

Ma bonne amie Martine Latulippe est venue faire un petit tour, hier, avec son conjoint et ses deux adorables filles. On s'était installés sous le gazébo pour prendre l'apéro et dîner, mais le vent et la pluie nous ont obligés à retraiter à l'intérieur.

Martine m'a offert sa nouveauté qui sortira... à l'automne. C'est pas un beau privilège, ça? J'en fais des jaloux, là, pas vrai ?

dimanche 22 juin 2008

À nos pieds

Il est rare de voir un arc-en-ciel si bas et si près de soi. De plus, comme c'était le solstice d'été, nous l'avons admiré d'un côté du jardin où l'on n'en avait encore jamais vu. Quelques jours encore et les arc-en-ciels se trouveront beaucoup plus décalés vers l'est.











jeudi 19 juin 2008

Pirates 3, extraits

Ma bande de privilégiés, vous autres ! Puisque vous êtes non seulement nombreux maintenant à fréquenter ce blogue, mais parce que plusieurs parmi vous sont d'une indéfectible fidélité, je vous offre en guise de récompenses (et de félicitations pour votre année scolaire qui s'achève) un premier extrait de Pirates, tome 3, L'Emprise des cannibales.

Je ne dormis guère, cette nuit-là. La présence en face de nous d'une île surabondant de mangeurs de chair humaine provoquait chez moi un malaise indicible. Je n'avais pas peur, non. Il s'agissait plutôt d'une gêne, d'une répugnance, qui me venaient à imaginer des scènes de cérémonie païennes où des mâchoires d'hommes mastiquaient des cuisses d'hommes, des bras d'hommes, des pieds d'hommes...

Ma révulsion ne venait pas du fait que je fus si chrétien, car de religion, je n'en ai guère pratiqué dans ma vie et moins encore à cette époque pendant laquelle je parcourais les mers en rapinant et tuant, le juron toujours aux lèvres, invoquant le diable ou des démons indiens chaque fois que mon sabre tourbillonnait au bout de mon bras ou que mon indice appuyait sur la détente d'une escopette. Non. Mon dégoût venait plutôt de mon origine, d'une société qui n'était pas exempte d'horreur, mais qui ne pratiquait pas le cannibalisme. Dans le monde dont j'étais originaire, un guerrier vainqueur ne mangeait pas la chair d'un guerrier vaincu quand bien même fut-ce dans l'espoir d'en acquérir le courage, la force et les vertus. Un acte tel équivalait à se rabaisser au rang des chiens, des bêtes. Il n'était pas possible que nous fussions des hommes si nous nous mangions entre nous. Les Sauvages, du moins les cannibales, les Caribes, n'étaient donc pas humains, tandis que nous, les Blancs, en compagnie des Taínos ou des Guaranis, nous pouvions y prétendre.

À l'époque, je croyais si fermement à cette norme qu'elle me paraissait d'une infrangible incontestabilité. Aujourd'hui, après toutes les abominations dont j'ai été témoin, j'en doute.

mercredi 18 juin 2008

Mea maximo libro

Moi qui me sentais toujours vaguement coupable de commander des livres par l'entremise d'Amazon (vu qu'il n'y a pas de librairie à Saint-Marcel), eh bien, me voilà tout déculpabilisé. Si, si ! Figurez-vous que, désormais, si on n'a pas de libraire à portée de la main, on peut quand même, sans remords, assouvir son addiction à la lecture en commandant par Internet chez des libraires québécois.

Voui, madame ! Puisque je vous le dis. Cessez de me traiter de menteur et vérifiez par vous-même. Non, mais.

Chantal Guy, dans La Presse, en parle en ces termes :

Les Librairies indépendantes du Québec ont lancé cette semaine un
portail consacré à la littérature québécoise. Cette grande librairie
virtuelle se trouve à cette adresse: www.LivresQuebecois.com.
Les acheteurs peuvent encourager la librairie de leur choix, qui
recevra un pourcentage sur la vente - et tout ça, dans le confort de
leur foyer.

mardi 17 juin 2008

Le pardon d'Iris

Comme pour se faire pardonner de nous avoir tant plu dessus, aujourd'hui, le ciel nous a offert, au souper, le joyau d'Iris.







dimanche 15 juin 2008

Québec, ville meurtrière

Le numéro 27 de la revue Alibis, spécial 400e anniversaire de Québec, sera bientôt disponible. (Cliquez sur l'image ci-bas pour la page officielle.)



Vous y retrouverez, sous la plume de votre serviteur, Lucien et Mamadou de l'Agence Kavongo. Un petit contrat à Québec, à quelques jours de Noël, se transforme en vrai cauchemar pour le sympathique tueur à gages.

Tous les autres écrivains qui collaborent avec moi sont de Québec. C'est fou, ce sont tous des potes, dont ma grande amie, Martine.

(Je ne sais pas qui a illustré la couverture, mais elle est superbe.)

samedi 14 juin 2008

Un peu de perspective

On se sent petit, pas vrai ?









Tant pis pour les pirates

Tant pis pour les pirates. Il fait trop beau. Je les abandonne à leur sort et je vais faire du vélo.

À demain, capitaine !

mardi 10 juin 2008

Beauté et force

(Le photographe fou a encore frappé.)

Humidité croissante :




Et puis, vlan ! L'orage arrive.








Après la tempête, un coucher de soleil serein.

lundi 9 juin 2008

Si jeune ma buse

Surprise ce matin, de guet sur une branche d'aulne, voici la buse qui patrouille le champ en face de chez nous ainsi que notre jardin, et sème parfois la panique chez les autres oiseaux.





dimanche 8 juin 2008

Ça pleut !

Environnement Canada l'avait prévu... et on l'a eu ! Tout un orage ! À se noyer debout.


Méchante rhubarbe

Je me demande combien de tartes on peut faire avec un pareil monstre.











Fleurs de pommiers

























samedi 7 juin 2008

Humidex à près de 40°



Non, non, ce n'est pas de la neige sur mes pommiers, mais bien de jolies fleurs qui n'arrêtent pas d'éclore. Avec une température de 30° aujourd'hui, un facteur humidex à près de 40°, elles s'en sont données à coeur joie.

Moi, j'ai fait du vélo dans le champ jusqu'au bout de l'érablière, mais encore 10-12 jours et je ne pourrai plus rouler dans les hautes herbes.

J'ai croisé une marmotte qui a trouvé que j'avais l'air d'un drôle d'animal avec mes 2 roues.

Un peu de poésie, que diable !

« Les premières fleurs s'ouvrent, fécondes
Comme le pop-corn dans le micro-ondes. »