dimanche 31 octobre 2010

Près du cercle polaire

Au-delà du 62e parallèle, je n'ai jamais été aussi près du cercle polaire de ma vie. Brrrr !

Les TNO (quasi) en direct

Vous pouvez suivre mon périple dans les Territoires du Nord-Ouest quasi en direct avec le diaporama à droite. Je le mets à jour à mesure que je prends des photos.

Revenez-y chaque jour.

vendredi 29 octobre 2010

Prix Tamarack 2011

PRIX TAMARACK 2011
Finaliste



Détails ici.


Tient les enfants en haleine du début à la fin [...]. D'un réalisme étonnant. [...]
Même les parents auront grand plaisir à lire ces aventures tellement c’est bien ficelé!

Dominique L'Heureux
Le Libraire, section «Le Libraire craque»

mercredi 27 octobre 2010

Ça fait peur.... Ouuuuuuh !

Est-ce à cause de l'Halloween prochaine ? Aux USA, un extrait de film excite les flyés de tout acabit.

Figurez-vous qu'on vient de découvrir sur un film de 1928, une madame qui parle au cellulaire. Oui, oui, un film de voilà 82 ans. Rien de moins. On voit la madame marcher dans la rue en parlant à ce qui semble un téléphone.

Ouuuuuh ! Ça fait peur.

Il n'en fallait pas plus pour que les zigotos prétendent qu'on a filmé par hasard une voyageuse venue du futur qui s'est mêlée à la faune de l'époque.

Allôôôôô... (dans tous les sens du terme).

Et à qui elle parle la madame du futur avec son cellulaire ? À une autre madame qui, elle, est restée en 2010 ? Allôôôô.... Combien parmi vous peuvent parler à leur arrière-arrière-grand-mère ou encore à leur voisine qui vient de se payer un voyage dans le passé en emportant son cellulaire. Il est où le satellite qui capte le signal en 1928 ?

Allôôôôôô....

Voici l'extrait du film en question. Il repasse à plusieurs reprises et au ralenti afin que vous puissiez bien voir.

mardi 26 octobre 2010

J'avais peur

On m'avait fait craindre que la température à Yellowknife soit déjà très hivernale pour mon arrivée, dimanche prochain. Depuis quelques jours, je suivais nerveusement les chutes du thermomètre dans cette région.

Mais voilà ce qu'on prévoit pour ma venue, le 31 (case de dimanche). Pas si mal, quand même.


samedi 23 octobre 2010

Une drôle d'idée

Une drôle d'idée qui me vient comme ça : je décide d'ouvrir la télé pour écouter les infos en soupant.

L'écran s'ouvre sur TVA. Entrée de bulletin : Céline Dion vient d'avoir des jumeaux.

Mais quel intérêt de m'apprendre ça ? Je m'en fous comme de ma première diarrhée.

Je grogne et je change de chaîne. Je vais sur Radio-Canada. Première manchette : bingo ! Les jumeaux de la Dion !

C'est pas vrai !?!

Et la journaliste, tout sourire, précise qu'il s'agit de la fin de la grossesse la plus médiatisée du Québec. Pardon ? La plus médiatisée ? Je ne savais même pas que Céline Dion était enceinte !

Comme quoi, je n'ai vraiment rien manqué à ne pas suivre les bulletins de nouvelles de la dernière année.

vendredi 22 octobre 2010

Images de 2 salons

Images du lancement du recueil La Classe de madame Caroline à Saguenay, et images de séances de signatures à Shippagan.

Toutes les photos ont été prises par Diane Lecompte, Dominique & Compagnie.

Prologue du tome 1 - Pirates, Seconde époque

Autour de moi, tous sont morts.

Tous.

La plupart dans la cale ou l'entrepont. Plusieurs sur le tillac, étendus à même le bois, le long des bastingages, sur la dunette, le gaillard de proue... Leurs yeux, devenus blancs, fixés sur le feu solaire, attendent les oiseaux qui les becquetteront sitôt le navire approchera-t-il une côte.

Tous, je dis. Capitaine comme gabiers, bosco comme timonier, coq comme barbier, charpentiers comme marins, mousses comme esclaves...

Dieu l'a ainsi voulu. Car on ne bafoue point en vain Son saint nom. Et moins encore quand on est de la foi anglicane, qu'on se rit du pape et des rites aussi sacrés que la communion. On ne bafoue point Dieu ainsi que le font tous ses Anglais. Alors, comme de raison, Dieu punit.

Enfin, c'est ce qu'on m'a dit déjà. Un prêtre catholique, c'était. Il prêchait à Morand-la-Rivière, mon bourg natal.

Un village de morutiers.

Un endroit sur la côte de Bretagne aux prises avec deux grands malheurs : un, être trop loin de Dieu ; deux, être trop près des Anglais.

Je suis esclave.

Ou quelque chose d'approchant, puisqu'on m'a baillé. Mon maître est de Bristol, corsaire répondant à l'autorité d'Élisabeth d'Angleterre. Il menaçait de réduire notre hameau en cendres si les notables ne payaient point tribut. Dix autres garçons du bourg m'ont suivi. Plus les filles pour amuser les marins anglais. Mais elles, elles n'ont point pris la mer. Une garce sur un bateau porte malheur. C'est notoire.
Ainsi, les corsaires anglais nous ont emmenés, nous, les garçons. Et ils ont emporté l'argent aussi.

Enfin, pas trop, car d'argent, les villageois en avaient peu, et ce peu, ils sont parvenus à le cacher.

Mais ils n'ont pu cacher leurs fils. On ne cache point un fils. Ni une fille.

Ça compte moins que l'argent.


Début du prologue

Pirates - Seconde époque
Tome 1
Le Trésor perdu de Cape-Rouge

mercredi 20 octobre 2010

La comète Hartley

Pour les petits mordus comme moi, voici une carte afin de vous aider à repérer la comète Hartley qui est visible à l'œil nu en ce moment (et encore plus visible aux jumelles).



(Vous pouvez cliquer sur l'image pour la voir en gros plan.)

lundi 18 octobre 2010

Extrait 5 de «Pirates - Seconde époque»

Si bien que, à la diane1, au plus bas du jusant, l'Ouragan est toujours échoué sur le rivage, mais ses mâts replacés, ses vergues rajustées, ses écoutes rattachées, sa carène étanchée, ses canons bien fourbis, paré à reprendre la mer. Les hommes se reposent de leur nuit en attendant le flux de la relevée.

À deux heures de l'après-midi, enflée par le souffle de Juracán au septentrion2, la mer rugit de vent et de pluie. Les bourrasques interdisent presque toute manœuvre, et il faudrait prendre le large à sec de toile3. Par peur d'être drossé, l'Espagnol ne profite point de la marée. Il reste au loin, se contentant de nous surveiller en attendant l'accalmie.

Notre capitaine n'entend point laisser passer l'occasion. L'Ouragan dispose de dix canons de plus que la caravelle et, plus lourd qu'icelle, saura mieux manœuvrer dans les heurtis de houle. Quand il largue ses huniers, vergues brassées en pointe pour prendre le vent debout, le galion geint ainsi que le blessé trop brusquement levé de son grabat.

Les membrures fraîchement clouées et étoupées subissent les gifles de la mer en furie. Bouche-Trou mordille sa lèvre inférieure. S'il garde confiance en la qualité de sa poix, il semble s'inquiéter de la force des vagues contre la coque. Sans doute n'avait-il point anticipé une tempête aussi forte. Chacun évite son regard pour ne point y retrouver sa propre peur. Chacun s'oblige à ignorer les grincements et le fracas du bois rudoyé.

De toute manière, il y a trop à se soucier.

L'Espagnol est maintenant à portée de canons.

Pirates - Seconde époque

Tome 1
Le Trésor perdu de Cape-Rouge
1Première heure du jour. Pour les soldats, il s'agissait aussi du roulement de tambour servant à réveiller la troupe.
2Le 12 septembre 1565, un ouragan fait rage à hauteur de la rivière de May (St. John's River), en Floride. Elle détruit une flotte française partie combattre les navires de l'adelantado
Pedro Menéndez de Avilés. Voir Un massacre magnifique du même auteur, éditions Hurtubise, 2010.
3Sans les voiles.

dimanche 17 octobre 2010

Mes droits d'auteur menacés !

Selon Gaston Bellemare, président de l'Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) et de Québec Édition :

Au moment même où le gouvernement du Canada connaît une de ses plus importantes rebuffades sur la scène internationale avec le retrait à la dernière minute de sa candidature au Conseil de sécurité de l'ONU, plusieurs acteurs de l'industrie du livre s'inquiètent des velléités du gouvernement fédéral en matière de droit d'auteur et considèrent que le dépôt et l'adoption du projet de loi C-32 sur la modernisation de ce droit constitueraient une autre magistrale bourde canadienne face au reste du monde.

(C'est moi qui souligne ci-haut.) L'article complet de Cyberpresse ici.

samedi 16 octobre 2010

Plus contemporain

Voici une nouvelle mouture de l'ouverture des Simpson's.

Très actualisée.

Et engagée !



Personnellement, moi qui suis un fan de la série, j'adore !

jeudi 14 octobre 2010

Souvenir d'un lancement


Souvenir du Salon du livre du Saguenay Lac-Saint-Jean. Voici une partie de l'équipe de 11 auteurs ayant participé au recueil de nouvelles La Classe de madame Caroline. De gauche à droite, on reconnaît : Josée Pelletier, moi-même, Martine Latulippe (non mais, y es-tu bien entouré, le gars), Jean Paquin (mon oiseaulogue préféré), Sylvie Marcoux (adorable dégé du SLSLSJ), Michel Noël (un ami formidable) et, finalement, la super-méga-gentille Isabelle Larouche.

(J'emprunte sans vergogne la photo à Michel Ricard.)

P.S.: Et on apprend en dernière heure que Michel Noël est finaliste aux GG. Bravo, Michel !

lundi 11 octobre 2010

Deux îles, un visiteur

Voici quelques photos de ma visite aux îles de Lamèque et de Miscou, îles dont je suis tombé follement amoureux.

Souvenir d'une rencontre à Charlesbourg

C'était le 12 novembre 2006. Les gens étaient invités à venir me rencontrer à la bibliothèque de Charlesbourg. Je vous retranscris mon entrée de blogue d'alors.

Gros égos, s'abstenir.

Hier, j'avais ma rencontre d'écrivain à la bibliothèque de Charlesbourg. En dépit de la publicité déficiente, j'avais du monde. Voui, mesdames et messieurs. Il y avait ma mère, Nancy ma blonde, ma tante, une autre matante, ma cousine, son fils de 5 ans, une tante à Nancy, sa cousine et, tenez-vous bien... une inconnue! Parfaitement. Une madame que je ne connaissais pas et qui, plutôt que de s'emmerder chez elle en ce dimanche pluvieux, a choisi de venir à la rencontre d'écrivain de sa bibliothèque. C'est pas de la notoriété, ça?

J'ai dit à la madame :
— Vu que vous êtes la seule qui ne me soit pas apparentée, ce sera embêtant pour vous de partir avant la fin.
— Ne vous en faites pas, me rassura-t-elle en se calant dans son fauteuil, je ne vous ferai pas cet affront. Vous voulez bien réduire un peu l'éclairage? Comme ça. Merci. Ça ne vous dérange pas si je suce ma doudou?

La rencontre s'est déroulée de 13h40 à 14h50. Pendant que je racontais les extraordinaires événements de ma vie, j'ai vu apparaître, à l'entrée de l'auditorium, des gens qui, stupéfiés par ma verve, ont failli rester.

La salle était tout à fait adaptée à ce type de rencontres. Xavier, le fils de ma cousine, est allé jouer dans les gradins (il se sentait trop impressionné par ce grand cousin qui, à lui seul, avait abattu le mur de Berlin et avait apporté la démocratie à la Biélorussie). Malgré qu'il se recroquevillait sur le banc le plus éloigné de la scène, les deux mains sur les oreilles, Xavier continuait de m'entendre à la perfection. L'acoustique de l'auditorium était excellente. C'est vrai que j'avais un peu élevé la voix pour couvrir les ronflements de la madame inconnue.

vendredi 8 octobre 2010

Un écrivain, une communauté

Ce soir, j'ai fait une présentation à Lamèque pour un auditoire adulte. Il y avait drôlement longtemps que je m'étais adressé à un autre public que les jeunes.

Je suis toujours très inquiet quand on me propose des allocutions devant une assistance libre ou non de venir. Je me suis déjà retrouvé devant une auditoire de... une personne. Je ne le prends pas personnel, car à moins d'être une grosse vedette de la littérature, il est rare que le romancier (ou la romancière, hein, Martine et Andrée?) attire un public nombreux.

Une fois, à une bibliothèque du Saguenay-Lac-Saint-Jean, j'avais réussi le tour de force de rassembler entre 11 et 15 personnes (me souviens plus du nombre exact).

Alors, ce soir, j'ai été vraiment très surpris de me retrouver face à... 27 personnes !!! Oui, oui, c'est vrai de vrai de réel (ça vous en bouche un coin, hein, Andrée et Martine?).

Il faut dire qu'à Lamèque, les gens sont friands de littérature. De plus, je participe à une  expérience (la première du genre) visant à jumeler une communauté avec un écrivain (Projet : Un écrivain, une communauté). On a considéré que mon travail (notamment ma série sur les pirates) correspondait à l'esprit du slogan des îles de Lamèque et Miscou : Deux îles, mille trésors.

Je vous en reparlerai un peu plus en détails demain, car je suis invité par la Ville pour dîner et j'aurai droit à une visite guidé de 2 heures pendant lesquelles je ferai le tour des îles.

Vous êtes jalouses, hein, Martine et Andrée?

jeudi 7 octobre 2010

Ça va mieux

Après une nuit de sommeil (quoique écourtée), après un copieux déjeuner et, surtout, après l'accueil merveilleux des jeunes de l'école de Neguac, je me sens de meilleure humeur, aujourd'hui.

On m'a fait de gentils cadeaux, on m'a offert de jolies cartes de souhaits, et j'ai distribué en retour des exemplaires des "Voyages de Nicolas".

Au Salon même, j'ai eu droit à ma première entrevue en direct à la radio, et je répéterai l'expérience samedi en compagnie de madame Lina (dont j'oublie le patronyme et le titre de son livre) et qui, incidemment, a écrit son expérience comme VRiste fulltimer, c'est à dire, pour les profanes, "habitant à l'année dans un véhicule récréatif". Madame Lina a voyagé ainsi pendant 8 ans et s'est rendue jusqu'à Panama.

Anecdote : il y avait un moment que je placotais avec le journaliste de Radio-Canada quand madame Lina est arrivée. Le journaliste me dit :

Madame a tout vendu, maison, voitures, tout, tout, tout, pour vivre sur les routes 12 mois par année. Voilà une aventure que vous n'avez pas vécue, monsieur Bouchard !

Imaginez mon éclat de rire.

mardi 5 octobre 2010

J'ai vraiment hâte

Un massacre magnifique. Parution prévue le 10 novembre.



J'adore la maquette, j'adore le titre en deux tons, j'adore l'illustration. Je suis très très très très content de ce qu'en a fait mon éditeur, Hurtubise. J'ai super hâte de l'avoir entre les mains.

C'est juste plate que je l'aie déjà lu.

dimanche 3 octobre 2010

Bilan de salon

À une demi-journée de la fin du SLSLSJ, je peux déjà en tirer une conclusion : super ! Comme d'hab.

Je pars ce midi après mon entrevue pour les clips des lecteurs Télé-Québec, et une dernière séance de signatures chez Hurtubise (pour ma série Pirates).

Je pense que je vais quitter Ville de Saguenay avec une petite crotte au coeur, cette année. C'est que, invité à ce salon depuis 3 ans d'affilée (sans compter d'autres invitations précédentes), je crois que j'ai un peu abusé de la générosité, tant de mes éditeurs que de l'organisation de Saguenay. Normalement, on doit donner sa chance à tout le monde et faire venir d'autres écrivains de temps en temps. Mais voilà, Michel, Sylvie, Louiselle, Nathalie, pis toutes les autres, là, là, sont tellement fins, on n'a juste pas envie de les laisser comme ça
sans espoir de revenir.

Donc, j'ai pressé ma chance un peu. J'irais jusqu'à dire que j'ai profité d'une situation un peu confuse, il y a quelques mois, pour m'imposer comme auteur invité. Encore une fois.

Ce qui fait que, il y a de fortes (mal)chances que je manque le prochain SLSLSJ. C'est triste, hein ?

Bon, allez, Camille, mouche ton gros nez et sors de ta chambre pour aller rejoindre la gang.

Une dernière fois.

vendredi 1 octobre 2010

Drame au SLSLSJ !!!!!

Cet après-midi, il est arrivé un grand drame au Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean. En compagnie de quelques auteurs, j'attendais dans les coulisses le moment de monter sur scène pour parler de notre collectif La Classe de madame Caroline. Le spectacle de Géronimo Stilton battait son plein.

Lorsque le sympathique rongeur s'est présenté au milieu de nous pour céder sa place sur l'estrade, un grand cri a surgi de sa gorge souriquoise. Frappés d'horreur à notre tour, nous avons tous hurler à plein poumons en apercevant ce qui commotionnait notre collègue de la gent trotte-menue.

Figurez-vous que, profitant de son inattention et de la foule (très très dense à cette heure-là), un méchant garnement avait... coupé la queue de Géronimo Stilton !!!!!

Oui, les amis, c'est exactement comme je vous dis ! L'horreur avec un gros t'H ! Le pauvre Géronimo Stilton s'est présenté dans les coulisses avec deux pieds de queue en moins !

Mais qui était donc responsable de cette ablation barbare ? Évidemment, le ou les auteur(s) de cet acte sanguinaire et bestial ne s'est (se sont) pas vanté(s) de la chose et nous en ignorons l'identité.

Terrifiés par une aussi cruelle circoncision, vous imaginez bien que Jean Paquin, Michel Noël et moi avons beaucoup hésité à monter sur scène à notre tour.

Une couverture magnifique

Pour Un massacre magnifique, une couverture... magnifique :

(Cliquez sur l'image pour voir aussi la C4.)