samedi 31 mai 2008

Ballet de colibris

Maître Gaspard a trouvé chaussure à son pied et un adversaire qui ne s'en laisse pas imposer. Combat de 2 mâles qui se disputent la souveraineté de la mangeoire.

vendredi 30 mai 2008

Fin de saison

Aujourd'hui, avec une classe de 5e année, j'ai terminé à l'école Les Sittelles de Saint-Georges-de-Beauce mon dernier atelier scolaire de la saison. Je ne sais pas ce qu'il y avait dans l'air, mais ce groupe était particulièrement turbulent. Avec des 5e année, c'est plutôt rare.

À cause d'un retard qu'on ne m'a pas expliqué, la classe s'est présentée à la bibliothèque 20 à 25 minutes après le début prévu, ce qui donnait malheureusement un atelier d'à peine 30 minutes. De plus, il a fallu perdre un peu de temps à imposer de la discipline à un petit groupe de chahuteurs,qui pénalisaient ainsi leurs camarades intéressés par la rencontre (la vaste majorité, quoi).

Dommage, car les 14 autres rencontres à Les Sittelles avaient été parfaites.

Âges divers

Puisque j'écris pour des lecteurs d'âges divers, un jeune garçon de la commission scolaire de Portneuf me demande aujourd'hui si j'écris aussi des romans pour des personnes de 23 ans.

Oui, mais à condition que sa date de fête ne dépasse pas de six mois le moment où il terminera de lire le dernier chapitre.


jeudi 29 mai 2008

Brillant, le garçon

Aujourd'hui, à l'école Les Sittelles de Saint-Georges-de-Beauce, un élève de 6e année m'a posé une question que personne ne m'avait jamais posée avant. Pas même les adultes.

Il m'a demandé comment les auteurs envisageaient les personnages principaux de leurs récits et comment ils parvenaient à les rendre si attachants que les lecteurs avaient envie de s'identifier à eux ?

On s'entend ? Il s'agit d'un garçon de 11-12 ans qui pose cette question (ma réponse est trop élaborée pour que je la résume ici). On est tous d'accord que c'est brillant, pas vrai ?

Cette rencontre a vraiment été formidable.

Les jeunes rendent vraiment mon métier formidable.




mardi 27 mai 2008

Un bio... quoi ?

Aujourd'hui, je décrivais aux enfants les différents types d'écrivains.

— Comment appelle-t-on celui qui écrit les romans ?

— Romancier ! de répondre un participant qui a levé la main.

— Bravo ! Comment appelle-t-on l'écrivain qui écrit des reportages ?

— Journaliste ! dit un autre.

— Bravo ! Celui qui écrit des traités d'histoire ?

— Historien.

— Celui qui écrit des biographies ?

Un dénommé Benjamin lève la main et, tout sérieux, répond :

— Un bio... dégradable !


SAINT-GEORGES-DE-BEAUCE

Cette semaine, je rencontre tous les cycles du primaire à l'école Les Sittelles de Saint-Georges-de-Beauce. Après une grosse année d'ateliers scolaires avec les adolescents, c'est reposant de terminer ma saison en compagnie des plus jeunes. Les rencontres sont très différentes ; c'est beaucoup plus ludiques.

Je fais la route soir et matin. C'est à 90 minutes de chez moi. Heureusement, l'hiver est terminé, ça se fait bien.

Je termine donc vendredi. Ensuite : écrire, écrire, écrire...


dimanche 25 mai 2008

Milady

Je vous présente Milady, une jolie femelle colibri. Notez son port altier, rempli de grâce.









Tout mâle de son espèce, normalement constitué, en tomberait immédiatement fou amoureux.

Pas Maître Gaspard.

Ce vieux ronchon, mesquin et misogyne, ne la tolère pas dans sa mangeoire. Môôssieur refuse de partager. Aussi, Môôssieur Gaspard la chasse-t-il chaque fois qu'elle apparaît près de lui.

Encore quelques jours, le temps que les hormones fassent effet, et le vieux coquin se laissera bien séduire à son tour. Pour avoir le privilège de l'accueillir dans son nid et de veiller sur les oeufs de Milady, il lui permettra de s'abreuver à sa mangeoire.

Foi d'écrivain qui a connu aussi ses périodes hormonales.

jeudi 22 mai 2008

Fille d'une amie

La souriante jeune fille que vous apercevez ici et que j'ai rencontrée hier dans la classe de 5e année de madame Nathalie s'appelle Marie-Pier. Elle est la fille d'une ancienne connaissance de Forestville : Gueurty Jourdain. Elle se trouve donc la nièce d'un ancien camarade avec qui j'ai travaillé de nombreuses années : Johnny Jourdain.



Ça fait un bail ! Et comme le monde est petit ! J'en profite pour vous saluer, les copains, et merci pour ton gentil mot, Gueurty.

Dessine-moi chat !

Dans le cadre du concours Dessine-moi un chat ! de la maison Soulières Éditeur (où je publie ma série La Bande des 5 continents), une heureuse élue de la région de Québec a reçu son cadeau, hier. Il s'agit de Patricia Fleury, une élève de 5e année de la classe de madame Nathalie Leblond de l'école La Fourmilière de Charlesbourg.

On voit ici la jeune fille, toute rayonnante, en compagnie de son enseignante :



Je n'ai pas vu le dessin gagnant, mais j'ai eu le loisir d'admirer d'autres oeuvres de Patricia. Je comprends aisément qu'elle ait pu se mériter son prix. Sur cette photo, je lui remets son cadeau : dix romans de la collection Chat de gouttière de Soulières Éditeur.



Les camarades de Patricia qui, grâce au prix remporté par la jeune artiste, ont reçu ma mémorable visite :

(À la demande de l'un des parents, la photo a été retirée.)

Pour que le plus d'amis possible puissent profiter du concours et de mon passage parmi eux, j'ai également fait tirer un roman de chacun des 5 titres de ma série La Bande des 5 continents, ainsi que 3 affiches de ladite série. Voici les coquins malcommodes qui se sont partagés tous ces cadeaux (notez que 4 gars et 1 fille ont gagné les romans ; marrant, non, dans une période où on s'efforce de convaincre les garçons de lire) :

(À la demande de l'un des parents, la photo a été retirée.)

Bravo aux gagnants, bravo à madame Nathalie, et félicitations aussi à tous ceux qui ont participé au concours de chez Soulières Éditeur.

mardi 20 mai 2008

Maître Gaspard

Voici Maître Gaspard qui règne en suzerain sur son fief, en l'occurrence, la mangeoire à colibris que j'ai placée sur le garde de la galerie. Il s'agit d'un colibri à gorge rubis, mâle, qui n'a pas encore ses couleurs nuptiales. Ça ne l'empêche pas de défendre farouchement ce qu'il considère depuis 2 jours comme son territoire exclusif.







lundi 19 mai 2008

Jour de ciel qui bouge






C'est fou ce que la neige...

C'est fou ce que la neige peut redonner du cachet à une structure qui ne paie plus de mine.





dimanche 18 mai 2008

Citations de 2 génies

« Tomber en amour n'est pas la chose la plus stupide à faire.... mais la loi de la gravité ne peut pas en être tenue responsable. »
Albert Einstein

« Il suffit de parler cinq minutes avec l'électeur moyen pour comprendre les limites de la démocratie. »
Winston Churchill

samedi 17 mai 2008

Plan

Emmanuèle, mon amie de Toronto, me corrige en précisant que, depuis un bon moment, on ne dit plus Plan de parrainage du Canada, mais Plan, tout court. Ou Plan au Canada.

Voilà. J'ai méaculpé et corrigé. J'aurais dû le savoir, pourtant.


Citations de 3 génies

« Je n’aime pas les gens bêtes. La bêtise, c'est de la paresse. La bêtise, c’est un mec qui vit et qui se dit : "Ça me suffit. Je vis, je vais bien, ça suffit." C’est celui qui ne se botte pas le cul tous les matins en se disant : "C'est pas assez, tu ne sais pas assez de choses, tu ne vois pas assez de choses." (Les gens bêtes ont) une espèce de graisse autour du coeur et autour du cerveau. »
Jacques Brel

« Depuis six mille ans, la guerre
Plaît aux peuples querelleurs
Et Dieu perd son temps à faire
Les étoiles et les fleurs. »
Victor Hugo

« L'argent, c'est tout le contraire des femmes ; si tu veux garder une belle relation avec lui, vaut mieux ne pas l'aimer. »
Camille Bouchard

jeudi 15 mai 2008

Photos de Squatec























SQUATEC

Je suis arrivé à Squatec, mercredi, pour une série de 3 ateliers à la polyvalente, jeudi. Je suis logé dans l'un des superbes chalets du camping municipal. Je suis vraiment très bien loti.

C'est beau ici. J'écris ces notes sur la table de camping en face du chalet. Des oiseaux m'observent, curieux, comme s'ils s'étonnaient de trouver déjà un touriste dans la place alors que la saison de camping n'est pas commencée.

Au bout du champs, mon seul voisin est une marmotte. Des grenouilles chantent. Dommage que j'entende le trafic venu de la 295 qui passe non loin.


Les grands esprits aussi ont des autos

Décidément ! Après une rencontre fortuite avec Francine Pelletier dans une halte routière, il y a peu, v'là-t'y pas qu'aujourd'hui, dans la salle d'attente de mon concessionnaire automobile, je me retrouve assis à côté de l'auteure Nadya Larouche. Ben oui ! Nadya et moi avons le même garagiste et avons choisi de faire mettre nos pneus d'été au même moment. Méchante coïncidence !

Autre hasard, Nadya est l'auteure qui a été invitée à Squatec, l'an dernier, là où je me rends précisément sur la fin de la journée. Deux méchantes coïncidences !

Ça fait peur.

(Pour les potineurs, sachez que Nadya est la cousine de ma blonde. Elle a publié plusieurs titres chez Vents d'Ouest.)


mardi 13 mai 2008

Citation de Claudel

Même pour le simple envol d'un papillon
Tout le ciel est nécessaire.

Coups de coeur

Le mur des livres coups de coeur chez les jeunes de l'école Henri-Bourassa. On y trouve, entre autres, Le Petit prince de Saint-Exupéry, l'Écume des jours de Boris Vian...



Et, surprise ! L'Intouchable aux yeux verts d'un inconnu.

Mur de célébrités

La fresque dans l'école Henri-Bourassa :


Le mot que j'ai laissé :

Trente-et-un

J'ai terminé hier mon 31e atelier à l'école secondaire Henri-Bourassa de Montréal. J'y ai rencontré tous les groupes de 1re et 2e secondaires. Ceux qui ont suivi ce blogue savent à quel point j'ai apprécié mon séjour là-bas. Non seulement j'ai échangé avec des jeunes motivés, mais j'ai côtoyé des profs vraiment enthousiastes et dynamiques.

Merci à Salam et Stéphane pour leurs invitations. Merci aussi à tous les profs qui m'ont si bien encadré : Dominique, Anne, Annie, Josée, Mélanie, Selma, Abdelkamel, Patrick, Jeanne-d'Arc, Stéphanie... À l'an prochain (peut-être) !


lundi 12 mai 2008

Trafic de malades

Pas possible, le trafic en ville. Comment peut-on supporter ça, jour après jour, et garder sa raison?

Dimanche, je suis revenu dans la métropole pour les derniers ateliers à l'école secondaire Henri-Bourassa. Eh bien, les 20 derniers kilomètres avant de prendre le tunnel Louis-Hyppolite-Lafontaine m'ont demandé... 1 heure ! Une heure pour faire 20 kilomètres en embrayant sans cesse entre les 1re et 2e vitesses.

J'avais promis à un contact montréalais de l'appeler à 16h30 ; il m'a fallu le faire à 17h45. Malade, le trafic, je vous dis.


samedi 10 mai 2008

Plan de parrainage

Depuis plus de 20 ans, je parraine des enfants à travers le monde par l'entremise de l'organisme Plan de parrainage du Canada. J'ai eu l'occasion de visiter mes filleuls à quelques reprises et je suis éminemment satisfait du travail que l'on fait avec mon argent.

Au fil des ans, j'ai tissé une belle complicité avec l'équipe francophone de Toronto, notamment avec la dévouée et dynamique Emmanuèle (qui, au fil des ans, est devenue une amie).

Si vous voulez en connaître davantage sur le travail de cet organisme et même, qui sait, parrainer vous-mêmes un enfant, je vous invite sur leur site en cliquant ici (en anglais). Pour écrire en français à l'équipe de Toronto, voici l'adresse de courriel : services_en_francais@plancanada.ca

Pour parler à quelqu'un en français : 1-800-387-1418.

La communauté de Tchaouda

Sa famille

Père : Kodjo
Mère : Naka
Soeurs : Koutim, Akossiwa, Martine et Anti.

Son environnement

Une maison en adobe avec un toit de tôle ondulée.
Un puits à 1 km de distance où il faut aller puiser tous les jours.
Pas de latrines, les besoins naturels se font dehors.
L'école est à 45 minutes de marche.
Idem pour l'établissement de santé.

Tchaouda Assamila

Permettez-moi de vous présenter Tchaouda, le nouveau filleul que Nancy et moi parrainons au Togo, en Afrique de l'Ouest. Il a 12 ans et vit dans la communauté d'Affem-Kaye, au centre du pays. Sa langue natale est le kabiyè. À l'école primaire qu'il fréquente, il apprend le français.



Nous voyons ici Tchaouda en compagnie de quelques membres de sa famille : sa maman, Naka, et deux de ses quatre soeurs. Pour les besoins de la photographie, on voit qu'ils se sont vêtus de leurs plus beaux atours.


Nancy et moi sommes à envisager la possibilité d'aller leur rendre visite au cours de l'hiver prochain.




vendredi 9 mai 2008

Croqué sur le vif

Voici Camille en train de donner un atelier scolaire dans la région de Matane. Dessin croqué sur le vif par la gentille Aucey-Anne.



Les gentils

Ceux qui ont raté ma performance historique à l'émission Vous êtes ici, peuvent penser, s'ils ne sont pas gentils, qu'ils s'en sont bien tirés. Les autres, les gentils, sont tristes et envisagent même de s'acheter une corde et un tabouret. Meuh non. Camille, qui aime qu'on pense à lui, a tout prévu.

Écoutez l'émission en cliquant ici.


mercredi 7 mai 2008

Si ma voix

Si ma voix ne s'est pas trop détériorée en cours de journée, n'oubliez pas que, ce soir, j'ai une entrevue à l'émission Vous êtes ici animée par Patrick Masbourian à la radio de Radio-Canada.

Si vous ne m'y entendez pas c'est que, soit je n'ai plus de voix, soit vous ne l'avez pas reconnue.

Mur des célébrités

Au coeur de l'école secondaire Henri-Bourassa, il y a un couloir sur les murs duquel s'expriment les jeunes avec pinceaux et couleurs. Sur l'une des sections, des visiteurs "illustres" - dont ma collègue Michèle Marineau - laissent un petit mot et leur signature. On m'a donc demandé de faire de même.

J'ai écrit :

J'ai rencontré ici
le Québec de demain.
Je repars, rempli d'espoir.
.


mardi 6 mai 2008

Ça y est, c'est bête

Ben oui. À cause de mon mal de gorge, j'ai failli annuler mes 2 derniers ateliers aujourd'hui. De peine et de misère, j'ai quand même réussi à me rendre jusqu'au bout, surtout grâce à la gentille Dominique qui m'a gavé de tisane pour m'adoucir la gorge.

Toutefois, puisque la recherchiste de Radio-Canada (qui devait m'accompagner au lancement de la saison littéraire chez Boréal) s'est désistée, je me suis senti plus libre de prendre congé également. Aussi, afin d'augmenter mes chances d'avoir, demain, la gorge replacée pour mes ateliers et pour mon entrevue à la radio, je décide de ne pas sortir ce soir, de me gaver de sirop Buckley, et de me coucher tôt.

Je manque un beau rendez-vous avec de grands auteurs.

Le fil découvert

« En avril, ne te découvre pas d'un fil ». Je croyais qu'en mai, je pouvais y aller. Samedi, j'ai placoté avec monsieur Pelletier sur la galerie, vêtu d'un simple t-shirt, en dépit de la brise appalachienne qui me faisait frissonner.

Ce matin, fièvre et mal de gorge, et je dois donner 3 ateliers à des classes de 30 étudiants et plus. Sans compter que, ce soir, j'assiste au lancement officiel des nouveautés printanières chez Boréal, rare occasion pour moi de côtoyer des géants de notre littérature, tels madame Marie-Claire Blais (j'espère qu'elle sera là). Il y aura aussi (j'espère toujours, on ne m'a pas fait part des réservations) Monique Proulx, Marie-Sissi Labrèche, Christiane Duchesne, Robert Lalonde, Dany Laferrière, etc.

Ce serait bête de ne pas y être parce que je me suis découvert d'un fil.

lundi 5 mai 2008

École Henri-Bourassa, deuxième service

Eh oui, me voilà de retour à l'école secondaire Henri-Bourassa, à Montréal. Cette fois, pour rencontrer les groupes de première secondaire, invité par Stéphane Breault.

Comme lors de mon premier passage, ici, il y a 3-4 semaines, tout se déroule dans le plus grand plaisir avec des jeunes sympathiques et des profs enthousiastes.

Ce soir est ma seule soirée libre ; demain, je vais au lancement de la saison littéraire chez Boréal, et mercredi je vais enregistrer l'émission Vous êtes ici à Radio-Canada. Je reviens jeudi soir chez moi.

dimanche 4 mai 2008

Pirates, encore une critique

Pierre Rambaud, dans le Journal de la Haute-Côte-Nord, 2 mai 2008 (pour voir en gros plan, cliquez sur l'image) :



Quand on parle d'une envolée (pour ne pas dire une échappée), c'en est toute une. Cré Cyclope !

samedi 3 mai 2008

Vous êtes ici

Je serai de l'émission Vous êtes ici mercredi prochain, le 7 mai. La durée de l'émission est de 2 heures (20h à 22h), cependant moi, je parlerai pendant 15 minutes. J'ignore à quelle heure exactement. L'animateur est Patrick Masbourian.

Cette émission est produite et diffusée par la première chaîne de Radio-Canada sur tout le réseau francophone. Ça fait pas mal d'oreilles pour m'écouter, ça. Faut pas que j'y pense, ça me fait freaker.

vendredi 2 mai 2008

Danse d'eau

Danse d'eau à Matane et sa région. Cliquez sur le lien ci-bas :

Matane 2008

Le cabotin

Dans les ateliers avec les maternelles et premier cycle du primaire, je fais une pièce de théâtre où les jeunes jouent les personnages du roman Lune de miel. Il y a un passage que j'invente, car chaque fois, ça fait rire l'assistance : c'est lorsque les amis découvrent la lune par terre et disent « Comme elle est jolie ! ». Je rajoute au texte à Pinso : « Je vais l'embrasser ! »

Évidemment, à cette étape, celle qui joue la lune fait « Yeurk! » et se rebiffe. Idem pour Pinso. L'autre jour, il y a même un enfant qui a rétorqué : « Pas question ! »

Hier, le plus cabotin du groupe était le petit garçon qui jouait Luc. Vu qu'il était allumé, c'est à lui que j'ai fait dire la ligne « Je vais l'embrasser ! ». La jeune fille qui jouait la Lune a fait le « Yeurk! » attendu, mais le petit gars s'est écrié : « Oh oui ! ». Il a fallu que je l'arrête, car il allait réellement embrassé la lune au grand dam de la comédienne.

Toute l'assistance croulait de rire.


jeudi 1 mai 2008

Fin de grosse journée

Aujourd'hui, ma journée a commencé à Les Méchins où l'accueil des élèves de madame Caroline a été extraordinaire. Il faut dire que tout le monde avait travaillé très fort sur le roman Des étoiles sur notre maison. On a manqué de temps pour tout nous dire, car il m'a fallu partir rapidement pour ma prochaine présentation à l'école de Saint-Adelme.

À ce dernier endroit, encore une fois, l'accueil a vraiment été bien, et les jeunes m'ont même remis un cahier rempli d'illustrations qu'ils ont faites inspirées du roman Les Magiciens de l'Arc-en-ciel. Merci encore, les copains.

Et à Saint-Luc, enfin, j'ai rencontré l'école au complet, de la maternelle à la 6e année, soit... une quarantaine de jeunes. Je peux vous dire que la pièce de théâtre basée sur mon roman Lune de miel a eu beaucoup de succès. Je ne me souviens plus le nom du petit comédien qui jouait le personnage de Luc, mais il m'a drôlement fait rire. Un cabotin de la meilleure espèce.

Ensuite, je me suis tapé les 4h15 de route pour le retour à la maison. J'ai hâte d'aller me coucher. Déjà, je sens que jZZZzzzzz....


Tapissé d'affection

À Matane, j'ai tapissé ma chambre d'hôtel de petits mots d'affection que m'ont laissés les enfants :





Le coin où je travaillais à la fin de mes journées. C'est là que j'ai écrit le blogue, c'est là aussi que j'ai travaillé sur un manuscrit en correction.

Et cela va

Hier, poursuite des rencontres avec le préscolaire et le premier cycle du primaire à Petit-Matane et Sainte-Félicité. Beaucoup de plaisir dans tous les cas. Aujourd'hui, la tournée se poursuit à Les Méchins, Saint-Adelme et Saint-Luc.

Ici, pas de neige, mais beaucoup de pluie. Le fleuve pousse de lourds rouleaux de crème froide sur ses rives malmenées.

Mais c'est pas grave. Cela va.