lundi 31 mars 2008

Arrivée à Montréal

Arrivée à Montréal sans encombres pour la suite des rencontres avec les étudiants de 2e secondaire de la poly Henri-Bourassa. Le trajet s'est plutôt bien déroulé. J'ai pogné une neige mouilleuse à Saint-Flavien, mais la route est restée dégagée.

J'ai mis 4 heures top chrono, Saint-Marcel/Montréal, mais ça veut dire que j'ai roulé trop vite. Au retour, je vais maintenir la pédale moins profond.

Il me reste 11 ateliers à donner cette semaine, et j'ai bien hâte de présenter aux élèves le tout premier exemplaire, tout chaud sorti des presses, de Pirates ! Oui ! J'ai reçu mes copies, ce matin, avant de partir. Ils sont tellement beaux. Je suis tout ému.


samedi 29 mars 2008

Où sont les maisons ?

Je croyais qu'il y avait beaucoup de neige à Saint-Marcel, jusqu'à ce que j'aille à Sainte-Foy, dans la rue où demeurent les parents à Nancy.

Où sont les maisons ?




L'entrée du petit apparte à Nancy : à peine une trace pour passer.

vendredi 28 mars 2008

Pause à la campagne

Nancy et moi sommes arrivés à Saint-Marcel à 20h (après une pause à Québec pour récupérer ma voiture et souper).

Aujourd'hui, les rencontres à la poly H-B avaient lieu à l'étage du Programme d'Études Internationales (PEI) avec les groupes de Stéphanie. Je peux vous affirmer qu'ils sont allumés, ceux-là. L'une des rencontres s'est transformée en une discussion très intense sur la géopolitique actuelle. Ce que j'aime échanger avec les ados!

Daniel, le proprio du B&B où je suis resté, m'a gardé une super belle chambre pour la semaine prochaine, et à très bon prix. Ça me fait un endroit bien pratique et sympathique pour les nombreuses fois où j'ai à me rendre à Montréal. Tant mieux, car je commençais à avoir mon ras-le-gobelet des motels à location horaire et autres Horror Inn.



jeudi 27 mars 2008

Polyvalente Henri-Bourassa

La polyvalente Henri-Bourassa fête cette année son 40e anniversaire (toujours ce chiffre mystérieux). C'est la première et la plus grande polyvalente au Québec. La clientèle, multiculturelle, est composée de 2200 étudiants, encadrée par 100 professeurs. Ça bouge, là-dedans !

J'ai eu le plaisir aujourd'hui de côtoyer Patrick, sympathique prof de français, et de rencontrer la gentille Salam, responsable de ma venue. J'ai fait 3 rencontres typiques avec des 2e secondaires ; les jeunes n'avaient pas encore lu mes romans (si ce n'est les 2 premiers chapitres de L'Intouchable aux yeux verts), ce qui rend les ateliers pour lents à démarrer.

Demain sera une grosse journée. Nancy me conduit à l'école à 8h15 puis revient me chercher à 14h00, moment où nous quittons Montréal en direction de chez nous. Nous avons bien l'intention de dormir à Saint-Marcel, vendredi soir. De plus, je reviens à Montréal lundi pour d'autres ateliers à la même poly dès mardi matin.

mercredi 26 mars 2008

Apprenti-Sage

Aujourd'hui, grosse journée. Je donnais 3 ateliers de 75 minutes chacun à des élèves de 1re année à l'école l'Apprenti-Sage de Loretteville. On a bien rigolé.

Ensuite, je suis allé retrouver Nancy et on est partis pour Montréal. Ce soir, on crèche dans un B&B de Rosemont. Demain, je fais ma première de 6 journées de rencontres avec des 2e secondaire de l'école Henri-Bourrassa, et je reviens pour 5 jours à cette même école dans un mois pour rencontrer les 1re secondaire.

Je vais donc voir beaucoup de béton (lire Montréal) dans les prochaines semaines.

lundi 24 mars 2008

Coût donc, les journalistes !

Coût donc, les journalistes ! Quelles recherches font-ils ? (Allez lire ici.) Mon blogue existe depuis 3 ans (20 mars 2005, exactement).

Je suis à l'avant-garde... et mes lecteurs aussi puisqu'ils fréquentent assidûment ce carnet. Et personne parle de nous. Personne ne nous demande notre avis. (Hmm, suis-je parano ou sens-je poindre encore ce vague mépris qu'on exerce envers la littérature jeunesse?)

Vous verrez, dans 200 ans, lorsque nous serons morts, ils reconnaîtront enfin que nos communications à vous et moi étaient avant-gardistes, avec vos commentaires, mes clips vidéo, nos échanges, et tout ça. Nous, les jeunes (hé, hé, hé, je le redis, j'aime trop ça...) nous, les jeunes, nous sommes toujours reconnus quand nous sommes vieux.

dimanche 23 mars 2008

Joyeuses Pâques

Quelqu'un a vu le lapin de Pâques ?

samedi 22 mars 2008

Répit de neige

Ouf ! Un répit de neige, ce matin, ce qui a permis à monsieur Pelletier de venir souffler un peu... et me faire souffler par la même occasion. C'est la 40e fois qu'il vient, cet hiver. (Toujours ce chiffre mystérieux.... tou-dou-dou-dou-dououououou... imitation fort intrigante des 5 notes de musique de Rencontre du 3e type)





Notez la hauteur du mur de neige qui borde la cour. J'espère seulement que tout ça ne fondra pas dans la même semaine, autrement, bonjour les sous-sols remplis d'eau.


Bienvenue dans mon igloo:

Je ne me tanne pas

La neige a envahi la grange (qui nous sert de cabanon). Vélos, tondeuse, outils, accessoires de jardin, échelles... tout est blanc. J'ai pris des photos pour faire freaker Nancy.














À Saint-Marcel, il y a eu un accident dans la côte de l'église. Je ne sais pas s'il y a des blessés. C'est le cultivateur qui souffle ma cour qui m'a dit ça. C'est trop dangereux pour circuler sur la 216, dit-il. Je le crois. De toute la journée, il n'est passé que la charrue et la souffleuse du ministère des Transports.


vendredi 21 mars 2008

Quel printemps !

Le printemps est arrivé hier. Je crois qu'à Québec et Montréal, le temps n'est pas si mal. Ici, c'est le pire blizzard de l'hiver. Et je n'exagère même pas. Ça fait deux jours qu'il neige sans discontinuer. C'est difficile à évaluer, au pif, mais je dirais que les rafales de vent soufflent autour de 50 km/h (OK, vérifié. Environnement Canada parle de 70 km/h). De la route, on ne voit pas ma maison. La charrue a manqué la montée en face de chez moi, et le chauffeur a dû s'y reprendre pour finir de monter la côte.

L'enfer.

La neige s'est accumulée dans les vitres. J'ai l'impression de vivre dans un igloo. Je suis coupé de la civilisation. Heureusement, j'ai deux voiliers de bruants des neiges qui me tiennent compagnie. Faut les voir lutter contre le vent. Ils sont beaux. On dirait des écrivains qui s'escriment contre les commissions scolaires qui paient en retard. Je me sens solidaire.

Je suis sorti ramasser le bac à vidanges que le vent (et la charrue) ont soulevé et projeté sur le banc de neige. J'ai pris quelques photos des alentours.













Ça en prend de la concentration pour passer la journée à écrire une histoire qui se déroule dans la mer des Caraïbes sous une chaleur étouffante!


jeudi 20 mars 2008

Martine est formidable !

Je vous parle souvent de ma grande amie, l'auteure Martine Latulippe, eh bien figurez-vous que je vais... vous en parler encore !

Mais oui, car Martine se retrouve parmi les invités d'honneur du prochain Salon du livre de Québec. Ouiiii! Je vous le dis. En fait, je le savais depuis quelques temps, mais je n'avais pas le droit de vous en parler. Que voulez-vous, je suis un ami fiable, moi. Quand on me confie un secret, c'est comme une carpe muette, la bouche cousue dans sa tombe.

Et ce n'est pas tout ! Imaginez-vous donc que Martine, pour la deuxième fois, se retrouve finaliste pour le Prix littéraire de la Ville de Québec. Vous aviez bien lu : la deuxième fois ! Voulez-vous que je vous l'écrive encore ? La deuxième fois ! Enfin, tout ça pour dire que, mon amie Martine, je la trouve extraordinaire, et talentueuse, et pleine d'avenir et.... et tout quoi!

Seuls les auteurs d'un calibre exceptionnel et d'un talent époustouflant peuvent se vanter d'un pareil triplé. Je n'en connais guère qu'un autre qui a déjà réussi cet exploit fabuleux, mais vous connaissez ma modestie chronique ; je ne peux pas vous nommer cet écrivain merveilleux de Saint-Marcel-de-l'Islet. (Nancy rajoute : Mais Martine, elle l'a gagné, elle, le Prix littéraire en question, ce qui n'est pas les cas de l'auteur mystérieux précité.)



L'Aubier, Saint-Romuald

Hier, pour la quatrième année consécutive, j'ai eu le plaisir de rencontrer les étudiants de première secondaire de la polyvalente L'Aubier de Saint-Romuald. Le responsable de l'activité, mon bon ami Bruno (Mister B, pour les initiés), prof de français et musicien, avait préparé les jeunes à me recevoir de manière impeccable comme d'habitude. Ce fut également fort agréable de recroiser madame Jocelyne, de rencontrer madame Sonia (une recrue enthousiaste) et la nouvelle bibliothécaire, madame Maryse.

Pour la petite histoire, sachez que Nancy a fréquenté cette poly lorsqu'elle était ado. J'ai fait mon enquête, aucun membre du comité disciplinaire ne se souvient d'elle. Elle a dû être une élève tranquille.

Je suis revenu chez moi tandis que la neige (presque de la pluie) tombait depuis 3-4 heures déjà. Il n'y a avait aucune accumulation le long de la 20. C'est lorsque j'ai commencé à gravir les côtes à la hauteur de Saint-Cyrille que la neige s'est franchement alourdie, et à la hauteur de Bras d'Apic, là, l'asphalte blanchissait. Chez moi, ça s'accumulait et la voiture a patiné un peu pour remonter mon entrée de maison.


mardi 18 mars 2008

Clip vidéo

Ne reculant devant aucun défi pour me rendre ridicule, j'ai ajouté un clip vidéo sur ma page "nouveautés".

Je vous y présente mon lieu de travail. Ce n'est peut-être pas intéressant, mais ça m'a au moins obligé à faire un peu de ménage sur mon bureau avant le tournage.

C'est déjà ça.

(Cliquez ici)


lundi 17 mars 2008

Depuis bientôt 5 ans

C'est Confucius qui a le meilleur proverbe pour exprimer comment je me sens depuis que j'ai choisi de me consacrer à plein temps à la littérature, il y aura bientôt 5 ans :

Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.


Mes lectures

Actuellement, mes lectures sont assez disparates, mais toutes passionnantes. Hormis les traités d'Histoire — dont le très illustré et très beau Chercher fortune en Nouvelle-France, chez Libre Expression —, je me tape l'oeuvre complète d'Arturo Peréz-Reverte que j'ai découvert avec La Peau du tambour et La Reine du Sud.

Je viens de terminer le 4e tome de la série Capitan Alatriste, et j'ai immédiatement commandé le 5e, sans compter d'autres titres du même auteur. Je recherche même la version originale espagnole du 6e tome du capitaine Alatriste qui n'est pas encore traduit en français.

De plus, je me suis plongé cette semaine dans L'Ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon, et je ne peux plus décrocher. Quel roman ! On rit, on pleure, on se passionne pour l'intrigue qui n'a rien à envier au meilleur des polars... Vraiment, j'adore.

dimanche 16 mars 2008

Jour de flocons















Promesse que le printemps est dans moins d'une semaine :




Un nid de merles trouvé au coeur du pommier :

vendredi 14 mars 2008

Un jour, je serai...

Scientifique, le gars

J'ai toujours été un grand amateur d'astronomie :

Novembre 1957

mardi 11 mars 2008

En direct à Radio-Canada

Je serai en entrevue à la radio, mercredi le 12 mars, à 15h40. Ce sera dans le cadre de l'émission du retour à la maison de Radio-Canada Côte-nord, CBSI.

L'entrevue portera sur la genèse d'une histoire pour enfants et l'écriture pour un jeune public. Elle se fera en direct par téléphone, pour une durée de 7 minutes.

Je serai interviewé par Evelyne Charuest, animatrice de l'émission La Côte et le monde.

Pour les plus curieux, il sera possible de m'entendre en direct en allant sur : http://www.radio-canada.ca/radio/indexPc.html. Cliquez à droite sur "Écoutez en direct". Une nouvelle fenêtre s'ouvrira. Dans le menu "En direct", cliquez sur Première chaîne, puis quand le menu déroulant apparaîtra, choisissez Côte-Nord.

Maintenant que je sais que vous serez à l'écoute, je vais essayer d'être intelligent.


lundi 10 mars 2008

Après 400 cm

Et après que la souffleuse soit passée, bien sûr.







dimanche 9 mars 2008

Hiver record

La région de Montréal a reçu 30 cm de neige depuis vendredi soir, alors que dans Lanaudière les accumulations sont de l'ordre de 35 à 40 cm.

En Mauricie, la ville de Trois-Rivières approchait les 50 cm de neige, la tempête ayant laissée sur son passage 47 cm de neige vers 15h20 dimanche.

La région de Québec a, pour sa part, reçu 35 cm de neige depuis vendredi soir.

Ainsi, des records de précipitations de neige sont sur le point d'être battus partout au Québec. On approche notamment les 450 cm de neige à Québec cet hiver alors que le record à battre est de 457 cm de neige.

Montréal a reçu cette année 347 cm de neige depuis le début de la saison hivernale, alors que la métropole avait reçu 383 cm de neige durant la saison hivernale de 1971, le record absolu.

L'hiver 2007-2008 se classe maintenant deuxième depuis que l'on tient des statistiques. Il vient de reléguer au troisième rang l'hiver 1946-1947, où 347 cm de neige avaient recouvert le sol.

(Presse canadienne)

Quelle bordée !

Je ne sais pas pour vous, mais ici, l'hiver ne semble pas près de lâcher. Il est tombé (et tombe toujours) pas loin de 40 cm de neige depuis hier. Si on ajoute autant qui est tombé mercredi, plus les 25 cm de samedi dernier, on commence à friser les 100 cm en une semaine.

Vous allez me dire que c'est pas grave dans mon coin, qu'il y a des champs en masse pour accumuler ce surplus. Le hic, c'est qu'on dirait que le vent fait en sorte de jeter toute la neige des Appalaches dans mon entrée. Actuellement, il est inutile de songer à me rendre au chemin... même à pied. J'ai de la neige jusqu'à la poitrine.

Si jamais je fais une crise cardiaque (forcément, à force de pelleter), avant de réussir à m'atteindre, les ambulanciers vont mourir de vieillesse. Dire que tous les vols en direction du Sud sont actuellement annulés à l'aéroport de Québec.

Si jamais je retrouve un descendant de Jacques-Cartier, je l'attache tout nu à mon poteau.

Fleurs de cactus

On a un cactus qui adore le climat de la cuisine d'été : chaud le jour, froid la nuit, de la lumière à profusion, Camille qui oublie de l'arroser... Il explose de fleurs comme ça à tous les 4-5 mois.



samedi 8 mars 2008

Citation de Pagnol

Les choses ne se disent pas. La parole, c'est la petite vague au-dessus ; mais les profondeurs, ça ne se voit pas.

vendredi 7 mars 2008

Terreur en Mer Rouge

Encore une primeur pour vous, ma gang de fidèles lecteurs : il y aura un quatrième tome à la série Les Voyages de Nicolas qui paraîtra au printemps 2009. Oui, oui, vous apprenez tout cela un an d'avance! C'est-y pas valorisant de fréquenter ce merrrrrveilleux blogue?

Après Danger en Thaïlande, Horreur en Égypte et Complot en Espagne (qui sortira dans quelques jours), voici juste pour vous, mais n'en parlez à personne, c'est un secret, mais si, mais si, c'est entre nous, ne me remerciez pas, ça me fait plaisir, voici dis-je, ou plutôt écris-je, un extrait de TERREUR EN MER ROUGE :

De vagues en vagues, dans un tangage à rendre malade le plus accroc aux manèges, le Sanaa fonce droit devant, à pleine vitesse. Pour lui donner plus de vélocité encore, je largue la voile tel qu’Atef me l’a enseigné. Je maintiens la barre de manière à remonter vers le nord là où je retrouverai les eaux djiboutiennes. Mon regard alterne entre la boussole et la ligne d’horizon devant moi. Si j’avais la chance de croiser un autre navire, quelqu’un qui pourrait nous venir en aide…

Toujours courbé à demi pour éviter une éventuelle rafale de la mitraillette d’Aman, je commence à trouver la position inconfortable. Je jette un œil derrière moi pour vérifier si je peux me redresser… et je manque de m’étouffer! Le palangrier, beaucoup plus rapide que le boutre, se rapproche à chaque seconde. Je ne leur échapperai pas longtemps.

Comme pour me donner raison, j’entends un crépitement au-dessus de ma tête. Je lève les yeux et aperçois avec horreur que le mât et la voile sont parsemés d’une dizaine de trous dessinant une ligne ondulée.

Aman, debout sur la proue du palangrier, pointe vers moi le canon fumant de son arme. Une chance que les mouvements des embarcations l’empêchent de bien ajuster son tir sinon il y a longtemps qu’il m’aurait touché.

À la seconde où je me réjouis de la chose, une poulie explose juste au-dessus de moi, propulsant dans mes cheveux et sur mes épaules des dizaines d’éclats de bois. Le cordage de la voile se détache et se met à battre l’air.

Je donne un rapide coup de barre à droite puis à gauche, obligeant le boutre à zigzaguer. Si la manœuvre nuit encore plus à Aman pour ajuster son tir, elle me ralentit au point que j’entends maintenant le grondement du moteur du palangrier par-dessus celui du Sanaa. Moins de trois minutes encore et les pirates seront sur moi!

Dans mon énervement, je ne remarque pas que la couleur de l’eau a changé. De bleu foncé, elle est devenue turquoise et même verdâtre. Lorsque j’aperçois la bande sombre d’une île droit devant, il est trop tard.

Dans une plainte assourdissante, le boutre heurte les hauts-fonds de récifs qui ouvrent la coque aussi facilement qu’un couteau tranche le beurre. La proue pique du nez, projetant la poupe dans les airs. L’hélice, libérée des eaux, s’emballe dans un bruit invraisemblable.

Je n’ai toutefois pas le temps d’avoir peur.

Échappant le gouvernail, propulsé par la collision, je passe entre la voile et ses cordages, évitant le mât de justesse.

Je ne sais pas quelle distance je franchis ainsi à voler dans les airs, cependant, lorsque je tombe à l’eau entre deux récifs de coraux, le choc est si violent que je perds connaissance.

La série Les Voyages de Nicolas est publiée dans la collection Roman Noir, chez Dominique & Compagnie. Elle s'adresse aux jeunes lecteurs de huit ans et plus.

jeudi 6 mars 2008

Le message mystérieux des nombres

Ça y est ! J'ai une révélation de la kabbale... ou de toute autre forme d'oracles, augures, auspices, sorcellerie et horoscopes basés sur les chiffres. Non, non, ne riez pas. C'est plus mystérieux encore qu'un message secret dans votre bol d'AlphaBits ou votre soupe à l'alphabet.

Voyez plutôt. L'année 2008 est étrange parce que :

400e anniversaire de Québec ;
400 cm de neige sur Québec ;
40e texte écrit par Bouchard ;
40 ans sera l'âge de mon ami Rémy ;
4e mois, c'est le mois d'avril et c'est mon anniversaire ;
4 est le carré du premier chiffre dans 2008 ;
4 est la demie du dernier chiffre dans 2008 ;
4 est le nombre de fois où j'ai planté mon ordinateur Apple depuis que je l'ai acheté ;
400 est le nombre de fois où j'ai planté mon ordinateur Windows depuis 4 jours...

Pensez à tout ça. Ça fait peur.




mercredi 5 mars 2008

Et on attaque le quarantième !

Ça y est ! J'ai terminé aujourd'hui l'écriture de mon 38e roman (39e titre si j'inclus le recueil de nouvelles publié à La Veuve Noire). Je m'attaque à mon quarantième texte dans les prochains jours.

Quarante ! Ça me paraissait tellement inaccessible, il y a quatre ans à peine. Je vais me servir un petit porto. Je suis ému.

(Pourquoi madame Cécile Gagnon, Gilles Tibo et Alain M. Bergeron se roulent de rire, là, au fond? J'ai dit quelque chose?)


lundi 3 mars 2008

Doh !

La météo prévue dans mon coin. Doh !




Activité annulée

Chez Hurtubise-HMH, on vient d'annuler la Matinée des libraires, prévu pour mercredi prochain, à Québec. On devait y présenter les nouveautés du printemps, dont le premier tome de la (maintenant fameuse) série Pirates ! Je devais vanter moi-même cette nouveauté avec toute la verve qu'on me connaît.

Cause de l'annulation ? Encore une cimonac de tempête de neige ! À Québec, puisque les températures avoisineront le zéro, il est possible que la catastrophe se transforme plutôt en verglas. Ici, dans les Appalaches, Météomédia annonce un robuste 45 centimètres de neige. J'ai blindé ma pelle.

Je resterai encabané chez moi à écrire en attendant que la souffleuse vienne me déterrer.

Le printemps, c'est pour quand, déjà?



samedi 1 mars 2008

La vie reprend

La pause chagrine est terminée. Nancy et moi sommes arrivés de Kingston, Ontario, cette nuit, après un dernier adieu à mon grand frère.

La semaine a été plutôt éprouvante, émotivement et physiquement, mais la vie reprend là où on l'a laissée. Ce n'était qu'une pause sur le lecteur DVD de l'existence. On presse de nouveau sur Play.

J'ai des textes à écrire, d"autres à corriger, d'autres encore à préparer, et il y a la Matinée des libraires de mercredi, événement pour lequel je ne suis pas encore tout à fait préparé.

J'ai remisé dans le coffre à souvenances les évocations et anecdotes brassées au cours des derniers jours, gardé comme un baume les retrouvailles, sourires et embrassades, puis promis à tous qu'on se reverrait. Bientôt. En d'autres circonstances que celles d'obsèques. Pas vrai, cousin? Pas vrai, belle-soeur?

Personne n'y croit vraiment, mais ça soulage de penser que c'est possible.

C'est ça vivre. C'est comme écrire. On rêve du possible.