mercredi 27 juin 2007

Photos de l'Espagne

Voici le lien pour consulter nos photos de voyage en Espagne. Après avoir cliqué sur l'album, vous pouvez utiliser l'outil "Lancer le diaporama". Vous pourrez consulter 250 photos sur les 800 que nous avons prises.

PHOTOS

Plus envie

Ai plus envie d'écrire. Na !

Je viens de lire une critique très froide sur Le Sentier des sacrifices dans le Lurelu. Paraît que c'est poche. Paraît que je "propose un mélange de métaphores exaltées dans une langue si riche qu'elle tombe sur le coeur".

Ça se peut, ça, une langue trop riche? Je croyais que c'était ce qui faisait sa beauté à la langue française, moi, ses possibilités illimitées de métaphores.

Ai plus envie d'écrire. Vais désormais me consacrer à la culture du rhododendron.

mardi 26 juin 2007

Filleule thaïlandaise

Voici une photo de Wadcharee, ma filleule tahïlandaise, qui a eu 18 ans cette année.



Pacte de vengeance

Voici la toute nouvelle couverture de Pacte de vengeance (merveilleusement illustrée par Louise-Andrée Laliberté), le 5e et dernier titre de la série La Bande des 5 continents qui sortira à l'automne.




Pour plus de détails, cliquez ici.

lundi 25 juin 2007

Retour

Salut, gens du pays !

On est arrivés hier soir, 23 h, heure du Québec, mais à 5 h du matin, heure de l'Espagne. Estamos un poquito poqués. On n'a pas dormi pendant 24 heures, histoire de faire les 2 heures de vol, Madrid-Paris, puis de courir prendre notre vol Paris-Montréal parce que notre connexion était aussi serrée qu'un jeans d'adolescente (Pardon, monsieur, votre connexion est à quelle heure ? Ah, dans deux heures ? Vous nous permettez de passer devant vous ? Voyez. Notre connexion est dans 15 minutes. Merci. Monsieur le douanier, c'est gentil de nous faire la conversation, mais notre connexion est... oui, voilà, merci. Pardon, madame. À quelle heure votre connexion? Vous nous permettez de passer devant vous?). Ouf ! On monte à bord avec les derniers passagers en partance. Et là, on se demande si les valises, elles, ont eu le temps de nous suivre, parce qu'à Madrid... Enfin, vous connaissez l'histoire. Ensuite, on avait 7h30 de vol Paris-Montréal et 4 heures de route Montréal-Saint-Marcel.

Surprise ! Non seulement nos valises nous attendaient sur le chariot à Montréal, mais en plus, elles sont sorties les premières. Re-Surprise ! La préposée d'Air France à Montréal (à qui nous avons fait une réclamation pour la valise brisée lors de notre arrivée à Madrid) est d'une gentillesse incroyable. Ça nous change de la face de boeuf de Madrid (c'est vrai que les boeufs, en Espagne, ils aiment ça).

Tout ça pour dire que nous sommes chez nous, au milieu de la mauvaise herbe de 10 pieds de haut... et des mouches noires. Olé !

samedi 23 juin 2007

Dernières entrés de l'Espagne

CORDOUE
Quand on a décidé, Nancy et moi, d'aller en Espagne, le premier monument qui m'est venu à l'esprit (et que je rêvais de visiter) a été la mosquée de Cordoue (La Mezquita de Cordobá). Attente satisfaite, et largement. C'est un extraordinaire bâtiment à visiter et je suis super satisfait de notre passage ici.

Nous sommes arrivés dans la ville à 14h hier après-midi. Vous savez combien indiquait le thermomètre ? 38 degrés ! Oui, oui, trente-huit beaux degrés, bien ronds, bien chauds. (Maman, ne t'effondre pas de suffocation tout de suite. Ici, l'air est hyper sec et, dès qu'on est à l'ombre, ça se supporte très bien.)

Il est vrai, toutefois, que lorsque l'on marche en plein soleil, on a l'impression de se promener sur une poêle à frire.

MADRID DE NOUVEAU
Nous sommes de nouveau à Madrid. On repart déjà demain. C'est ma dernière entrée avant le retour au Québec.

Hasta luego tout le monde !

jeudi 21 juin 2007

Christophe est mort

Vous saviez que Christophe Colomb est mort ? Oui ? OK. On en entend tellement parle que... Ben quoi, c'est comme pour Celine Dion. Elle est populaire et tout le monde en parle meme si elle est toujours vivante. Bon, enfin. Tout ca pour dire que j'ai pu me recueillir sur la tombe de C.C. dans la cathedrale de Seville.

J'ai rarement vu un tombeau aussi beau. J'espere avoir le meme a ma mort. Dans la nef de l'eglise de Saint-Marcel (ou la chapelle de Maillard si c'est moins cher).

La tombe de C.C. est porte par 4 chevaliers (sculptes, on s'en doute) qui symbolisent les 4 grands royaumes d'Espagne. Personnellement, j'aimerais que, pour la mienne, ce soit des representations de George Bush, de Vladimir Poutine, d'Amhadinejad et de Hugo Chavez. Pour une fois que ces quatre-la travailleraient ensemble.

SEVILLE

Aaaaahh ! Seville ! Seville ! Seville, bout de cimonak ! Quelle ville ! Quelle journee d'emerveillement dans cette cite qui existe depuis 3000 ans. Mais une journee et demi dans une ville aussi riche d'histoire, ce n'est pas assez (Ah? Vous vous en doutiez?). Surtout qu'il a fallu perdre du temps a faire quelques boutiques, car je tenais a ramener un souvenir achete dans cette ville. Apres quelques comptoirs de repliques d'armes, j'ai fini par trouver celle que je voulais : un petrinal du milieu du XVIe siecle, l'epoque que j'etudie actuellement. Yeeee !

Mais revenons a Seville. Disons que le principal monument de la ville est la cathedrale (magnifique ! magnifique !) et la fameuse Giralda, c'est a dire la tour qui la jouxte et qui est devenu l'embleme de la capitale de l'Andalousie. Superbes a voir.

Au detour des rues, on butte a tout bout de champ sur des batiments a l'architecture dotee d'une force delicate. S'y accrochent des balcons ouvrages, fleuris, beaux comme un pas de flamenco.

Non vraiment, Seville, je t'aime !

Viandes espagnoles

Les Espagnols, ils aiment le cochon. Car le cochon, on le mange sous toutes ses formes.

Des notre arrivee a Seville, Nancy et moi trouvons une "taberna" (taverne) ou l'on nous sert une sangria geniale et un echantillon de salaisons a rendre cannibale le plus invetere des vegetariens. C'est absolument delicieux. Meme Nancy est obligee d'avouer qu'elle adore ca.

Vive l'Espagne !

mercredi 20 juin 2007

Arrivee a Seville

C'est encadres de la couleur doree des champs de tournesols que nous traversons la vallee de Jerez pour atteindre Seville.

Rien que le nom m'evoque les romans de cape et d'epee que je lisais, adolescent. Notre hotel est situe au pied des remparts de la ville. J'ai du Bizet dans la tete :

"Pres des remparts de Seville
Chez mon ami Lilas Pastia
J'irai danser la segoville
Et boire du manzanilla"

Les macaques de Gibraltar

Il y a toute une colonie de singes qui vit sur le rocher. Les sympathiques primates circulent sans peur au milieu des touristes, les couvrant parfois de leur affection... et de leurs poux. Il ne faut pas se laisser leurrer : ils sont agressifs. Gare aux deux de pique qui les nourrissent et qui considerent, soudain, qu'ils ont assez donne. Tout de meme, ils sont ben cute.

J'au photographie une maman singe qui trimballait son nouveau-ne. Nancy tremblait d'emotion feminine a cette vision. J'avoue que c'etait charmant a voir. Ce qui m'a toutefois surpris le plus, est un jeune singe de un ou deux ans, qui avait un toutou singe (sans doute offert par un touriste primatophile) avec lequel il jouait comme nos enfants vont jouer avec leur propre toutou ou avec une poupee. Tres interressant d'un point de vue anthropologique.

Il y a une legende locale qui dit que le jour ou les singes disparaitront du roc de Gibraltar, les Britanniques le remettront enfin aux Espagnols.

GIBRALTAR

(Je m'excuse a l'avance : j'ai encore un clavier anglais, sans accents.)

Quel choc de rencontrer le roc de Gibraltar pour la premiere fois ! Je ne veux pas dire rentrer dedans en pleine face, mais l'apercevoir soudainement au detour d'une courbe quand l'angle coupe le dernier promontoire qui nous le masquait. WOW ! J'ai eu un choc. Je ne m'attendais pas a voir surgir ce monstre de pierre, comme ca, a l'horizon. C'est d'une beaute... Attendez de voir les photos.

Apres avoir traverse les douanes (car Gibraltar appartient au Royaume-Uni, non pas a l'Espagne), nous avons pris un circuit avec un minibus local pour monter au sommet du roc (plus de 400 metres) afin de profiter de la vue et aussi pour visiter les grottes.

C'etait magnifique, ces grottes ! On se serait cru dans une cathedrale de calcaire avec toutes ces stalag, les mites comme les tites. (Stalagmites et stalagtites, faut vraiment tout vous expliquer, a la fin.) Et la vue du sommet ! Re-Wow !

Parait que le rocher abrite des kilometres et des kilometres de tunnels ou les Britanniques gardent une garnison militaire complete. Il parait meme que des sousmarins patrouillent secretement les eaux. Quand on songe au site strategique que represente le roc, on n'en est pas tout a fait surpris.

mardi 19 juin 2007

18 et 19 juin

Al-Hambra de Grenade

Ce matin (18 juin), visite du palais royal et des jardins (Generalife) de l'Al-Hambra de Grenade. Cette forteresse médiévale — la seule fortification maure que les Chrétiens n'aient pas détruites après la Reconquista de 1492 — est le site le plus visité de l'Espagne.

Pas difficile de le croire.

Malgré que nous soyons un lundi, que nous soyons les premiers visiteurs arrivés sur le site à 8h15, la place grouille de monde. C'est très stressant. Il y a foule au point qu'on nous oblige à accélérer notre passage dans les différents appartements du palais. Autrement dit, on nous grogne après pour qu'on avance. Vous me connaissez ? Je perds vite patience. Avant de mettre mon poing sur la gueule d'un touriste ou d'un employé du site, je décide de m'éclipser. De toute façon, mon dos ne me permet pas d'être bousculé de la sorte.

C'est dommage, j'aurais aimé être plus longtemps (et sans personne autour de moi), car l'architecture est d'une extraordinaire beauté. On dira ce qu'on voudra, mais les Arabes, ils savaient bâtir.

Nancy visite les jardins seule tandis que je vais attendre sur un banc à l'ombre. Ça me refroidit l'esprit et l'humeur.

Heure de Maman
Les Espagnols ont un rythme de vie qui me plaît bien : magasins ouverts de 10h à 14h, siesta jusqu'à 18h, réouverture de 18h à 22h... Les restos n'ouvrent pas avant 20h. Et c'est fermé les dimanches. Même les supermarchés. Ça, c'est la vie !

Ce n'est pas comme en Amérique où le commerce règle notre quotidien. Ici, la siesta fait foi de tout. Bravo !

Hier soir, on a soupé de 21h à 22h. Avec le décalage horaire, ça donnait 16h au Québec. Comme c'est l'heure à laquelle (grosso modo) mange ma vieille maman, je suppose qu'on a soupé en même temps qu'elle.

TORREMOLINOS
19 juin

Nous sommes en arrêt deux jours dans une station balnéaire. Quel plaisir de se lever tard et de ne pas être pressés pour déjeuner.

Ici, à Torremolinos, nous avons un exemple frappant du développement touristique sauvage sans aucun égard pour l'environnement. Les hôtels poussent les uns contre les autres, réduisant la falaise (calcaire magnifique où nichent des milliers d'oiseaux) à un long escalier doublé d'un ascenseur où les commerces de cossins rivalisent de banalités en se disputant le moindre centimètre carré disponible.

Le long de la plage (extraordinairement belle), se côtoient les grosses bedaines moites de sueurs, les seins rouges dénudés, les fesses de cellulite, les bas blancs au genou, et les regards blasés des serveurs de sangría qui ne s'émeuvent même plus d'un mamelon agressif.

Enfin. On profite quand même d'une pause bienvenue. J'ai dormi 9 heures et je pète le feu. C'est encore plus vrai à la fin de la journée, avec un coup de soleil qui me promet un cancer monstre lorsque j'aurai 150 ans.

dimanche 17 juin 2007

Plusieurs entrées

Sur les pas des rois catholiques

Après avoir traversé le col Mora à 1380 mètres, nous voici à Grenade. Nous sommes enclavés au coeur d'une vallée que ceinturent les sommets enneigés de la Sierra Nevada. Ça me fait drôle de me trouver ainsi sur les pierres qu'ont foulées la zélée Isabelle de Castille et son chicken de mari, Ferdinand d'Aragon.

Dire aussi qu'on observe des paysages qu'ont contemplé Torquemada et Christophe Colomb, ça me fait bizarre. Même à 500 ans de distance, je les sens.

J'ai compris

À l'instar de García Marquez qui s'est exclamé "Aujourd'hui, je comprends le Mexique!", moi, aujourd'hui, j'ai compris l'Espagne. L'Espagne du XVe siècle, s'entend. Ça m'a frappé en traversant la Sierra Nevada entre Alicante et Grenade. L'aridité du paysage qui ressemble à l'Ouest américain trahit la raison pour laquelle Christophe Colomb s'est cru au Paradis Terrestre quand il a abordé la richesse florale et faunique du Nouveau-Monde.

L'Éden n'était-il pas supposé être un lieu où coulent l'eau, le lait et le miel en adondance ? La Nouvelle-Espagne annonçait toutes ces promesses.

Dommage que le Diable s'en soit mêlé.

Alicante

D'Alicante, on voit peu, mais on entend beaucoup. Gros festival qui commence et qui durera toute la semaine. Les feux d'artifice ont commencé à 1h00 du matin de même que la parade et la fanfare.
Pas vraiment dormi.

Vers Alicante

Grosse journée de bus, aujourd'hui, de Barcelone à Alicante. Nous longeons la còte méditerranéenne. À Péñiscola, il pleut à verse. On aperçoit difficilement le chàteau médiéval qui garde le port. Heureusement, ça se dégage à mesure que nous approchons de Valence.

Morts en sursis

Un peu partout sur les vitrines des restos et des cafés, on peut lire : "Se permite fumar aqui", ici, il est permis de fumer. Car les Espagnols fument. Il y a des tops de cigarettes partout sur le sol et les trottoirs. C'est dommage, car en général, les villes sont propres. On croise souvent des gens en train d'en téter une. Et ce, en dépit des affichettes un peu partout qui indiquent : "¡Fumar mata!", Fumer tue !

On croise donc beaucoup de morts en sursis.

Chocolate, chocolate...

Ici, le chocolat, on nous l'offre brûlant et liquide, dans une tasse, comme un café. Ça coule comme un épais sirop qui, dès qu'il devient trop frais, pogne en pain. Pour un amateur comme moi, c'est une expérience papillaire résolument divine. Dépendance garantie.

Je suis persuadé que l'effet est hautement supérieur au LSD ou à l'héroïne. Moi, j'ai maintenant besoin de ma dose quotidienne. Je songe à m'acheter une seringue.

vendredi 15 juin 2007

Salmigondis

Je vous garroche pêle-mêle des bouts de journal de voyage :

Après Tolède, nous avons fait route vers Burgos. C´est très beau ces paysages variés dont plusieurs explosent du rouge des coquelicots.

Nancy passe son temps à retenir des éléments de décorations sur les maisons très pittoresques que nous croisons. Elle dit qu´elle se cherche des idées pour notre maison. Ahlala! On va se retrouver avec une hacienda espagnole à Saint-Marcel.

Bilbao, San-Sebastian, Pampelune... On parcourt le pays basque à la course. Quel dommage ! C´est trés beau. Hélas ! On pogne de la pluie.

Saragosse possède une cathédrale magnifique. J´adore. Je prends plein de photos.

Sur notre route, on croise des tas d´éoliennes. On se croirait en Gaspésie. Ici, on dit des Molinos de viento, des moulins à vent.

Je viens d´avoir une super idée pour ma série Les Voyages de Nicolas. Comme je suis prolifique !

À Barcelone, les filles s´habillent surper sexy. En plus, il y a 4 femmes pour un homme. Sur Las Ramblas de Barcelone, les allées piétonnières du centreville, paraît qu´on a le droit de se promener tout nu. Je vais traîner un peu, je pense.

(Je vous ecris le passage qui suit sur un clavier sans aucun fichu accent et, en plus, je ne peux pas changer les parametres, car c'est bloque.)

J'ecris un mot rapide car nous n'avons pas souvent l'occasion d'utiliser Internet. Tout va bien. Nancy a eu un petit rhume a cause de l'air climatise, mais c'est gueri maintenant. On fait beaucoup trop de bus a notre gout et on n'a pas beaucoup de temps pour visiter ce qui nous plait.

On est actuellement a Barcelone. Il fait comme 30 degres, mais on est super bien. On mange bien, mais on ne dort pas beaucoup, car on est tres pris par des horaires serres. C'est un peu tannant. On visite beaucoup de choses en tres peu de temps. Donc, ceci explique cela.

Je tiens un journal de voyage, mais je n'ai pas le temps de le transcrire. Heureusement que je ne recois pas de courriels importants.

Ce matin, visite de la Sagrada Familia, la fameuse cathédrale capotée de Gaudi. Ouf ! Je manque de mots. Je crois que ce monument est la plus belle preuve que le génie frôle la folie.

D´autres bâtiments de Barcelone trahissent aussi la touche du génial architecte. C´est une ville résolument magnifique. Et pas seulement à cause de Gaudi.

Souper à Barcelone Hier soir, nous avons laissé le groupe et pris le métro pour le centreville de Barcelone. Choix parfait.Nous nous sommes retrouvés en plein coeur de la vie nocturne de la ville, sur la Place Catalunya. C´était chaud, humide, bruyant, achalandé, vibrant, grouillant... super ! Mon dos me laisse du répit (surtout après tout le vin bu au souper), alors pour le retour, nous avons marché du terminus du métro jusqu´à l´hôtel.

mardi 12 juin 2007

Québec pittoresque

À un moment donné, un couple d'Australiens nous aborde, Nancy et moi, tandis que nous placotions tous les deux.


— D'où venez-vous ? nous demande la femme, en anglais, dans son accent particulier.
— Du Canada.
— Oh ! Comme c'est bien ! De quelle partie ?
— La partie française. Le Québec.
— Mais alors... Mais alors.... vous parlez français ?
— Bien sûr.


Et là, elle ouvre des grands yeux émerveillés et s'arrête, bouche mi-ouverte, juste avant de constater que ce qu'elle s'apprête à dire est déplacé. Pas dur de deviner. Elle a failli lancer :

— Comme vous êtes pittoresques !

TOLÈDE

Quelle ville extraordinaire ! Représentative des images qu'on se fait d'une vieille cité espagnole avec ses remparts, sont pont en pierre, sa cathédrale, son fleuve, ses ruelles...

Nous y avons fait des photos excellentes que vous pourrez admirer à notre retour dans un album virtuel.

100 ans de solitude

Je viens de me procurer une édition commémorative du roman (prix Nobel) de Gabriel Garcia Marquez Cien anos de solidad. Oui, oui, une édition en langue originale. Ça fait 40 ans cette année que le roman a été publié pour la première fois. Garcia Marquez est très populaire en Espagne (même s'il est colombien).

Je suis très content.

MADRID (la suite)

(Nous n'avons pas beaucoup de temps disponibles, Nancy et moi, pour aller sur Internet pour le moment. Je vous résume donc très rapidement de brèves entrées de journal. Plus de détails plus tard ou à mon retour.)

Madrid est une ville magnifique. Vraiment. Bruyante, d'accord, mais à l'architecture superbe, à l'Histoire vivante, aux monuments extraordinaires. C'est très propre, fleurie, arboré, il y a des parcs, des rues piétonnières, et tout, et tout...

C'est dommage que nous ne puissions pas passer plus de temps dans la capitale, car j'aurais adoré revoir (ou mieux voir) bien des endroits.

dimanche 10 juin 2007

MADRID

Nous avons commencé brièvement à visiter la ville autour des hôtels que nous habitons. Les vraies visites guidées commencent demain. On se remet du décalage horaire (6 heures). En ce moment, pendant que je m'amuse sur Internet, Nancy lave notre linge sale et ses achats dans la baignoire de la chambre.

L'accent des Espagnols est très différent de celui de l'Amérique du Sud. Je dois faire souvent répéter et j'utilise des expressions sudaméricaines que les Espagnols ne comprennent pas bien (en plus de mon propre accent). On finit quand même par se comprendre.

La température est chaude, mais sèche. C'est très agréable. Nancy a bien encore un peu froid (ceux qui la connaissent ne seront pas surpris), mais moi je me sens très bien en culottes courtes et dans mes sandales.

Air Estupido

Un employé d'Air Estupido, que nous avons réussi à joindre ce midi (après 1000 téléphones et autant d'employés inefficaces), nous dit que la valise à Nancy a été repérée sur la planète Crétin et qu'elle arrive à Madrid. Paraît qu'on la récupérera à l'hôtel ce soir. Je me peux pus d'admiration devant autant d'efficacité.

Mais avant de nous réjouir totalement, attendons de constater le retour de la valise prodigue.

Les choses s'améliorent

Les choses s'améliorent. Avec une efficacité frôlant le génie, les employés d'Air France ont récupéré une des 2 valises. Wow! On peut changer de bobettes. Je ne me rappelais plus le plaisir que procurent des sous-vêtements propres.

Pour ce qui est de la 2e valise, pour Air Estupido (lire Air France), c'est comme si elle n'existait pas. C'est plate pour Nancy, car tous ses belles petites robes d'été (sexy) achetées spécialement pour le voyage se sont volatilisées dans la cinquième dimension. Ce matin, on a commencé à remagasiner pour elle dans des petites boutiques de Madrid.

Imaginez la détresse, pour un homme normal, de devoir perdre une journée de vacances à courir les boutiques de mode derrière sa blonde.

Mauvais départ

Nos vacances commencent plutôt mal. Dans la crainte de voir l'une de nos valises perdue, Nancy et moi avons décidé de diviser nos vêtements dans les deux valises que nous transportons. Nous avons fait de même avec les articles de toilette. Ainsi, cette idée nous évitait d'avoir à traîner chacun dans l'avion une petite mallette avec des rechanges au cas où. Avec les nouvelles normes de sécurité, c'est toujours embêtant d'essayer d'introduire dans les avions des pots de crème (pour Nancy), du shampooing, du dentifrice, des coupe-ongles, etc. Je trouvais l'idée géniale.

Grave erreur !

Figurez-vous qu'Air France a perdu les deux valises ! Nous voici à Madrid avec rien d'autre que le linge que nous portons depuis 24 heures. Ça commence à sentir le Canadien errant. De plus, on ne reçoit aucune coopération (encore moins de la compassion) des employés d'Air France pour nous aider à récupérer nos choses. Nancy est pas mal découragée. (Remarquez que moi aussi).

jeudi 7 juin 2007

Coup de chaleur

(Cette entrée de carnet a paru pour la première fois le 16 février 2007 sur le carnet du Réseau CJ de Communication Jeunesse.)

En voyage, parfois, il nous arrive des petits désagréments. Une fois, j'ai eu un coup de chaleur. Ça arrive lorsque l'on quitte notre Québec en plein hiver et que l'on se retrouve plongé, du jour au lendemain, à des températures avoisinant les 35 degrés celsius. Voici un extrait de mon journal de voyage où je relate un problème du genre :
D'abord, le soir, après Douentza, on a planté les tentes sur un terrain vague le long de la piste qui mène à Djenné. C'est là que j'ai senti pour la première fois la baisse de tension artérielle. Je n'ai à peu près pas dormi de la nuit. Le matin, j'étais complètement vidé. J'ai commencé à me sentir bien vers 11 h. J'ai très peu mangé.

Lorsque les Français et moi arrivons enfin à Djenné, notre guide local nous parque dans des dortoirs. Je dis : Wo! Les moteurs! Ibé, un ami, me négocie une chambre pour moi tout seul à la pension. Il y a une toilette et un lavabo. Méchant luxe. C'est très sommaire et pas très propre, mais si je compare au reste de la bâtisse, j'ai la suite royale. Je me couche à 17 h 40.

Rechute de tension artérielle. Étourdissements, perte de conscience, le coeur bat si fort que j'ai l'impression qu'il va sortir. Je devine enfin que c'est un coup de chaleur et pas une saloperie que j'ai avalée. Je me trouve un gros ventilo que je le place de manière à ce qu'il souffle directement sur moi. Génial! Je dors comme un bébé.

Ibé me tire du lit à 7 h. Je meurs de faim. Je décide tout de même d'abandonner mes copains français et de poursuivre le voyage seul.

mercredi 6 juin 2007

Expérience mystifiante

(Cette entrée de carnet a paru pour la première fois le 15 février 2007 sur le carnet du Réseau CJ de Communication Jeunesse.)

Un jour, en Égypte, j'ai assisté à une prestation de derviches tourneurs (voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Derviches_tourneurs). Ça m'a vraiment beaucoup impressionné. Voici le texte de mon journal de voyage écrit à chaud peu après la représentation :
Je ne sais pas ce qui vient de m'arriver. Un état second, une transe, un formidable instant de magie. De vraie magie.

La célébration des derviches tourneurs m'a viré à l'envers (sans jeu de mots). Dès les premières notes, j'ai été emporté. Les musiciens m'ont tiré les larmes. Ça m'a subjugué. Ces rythmes sont venus me chercher non pas dans le coeur, mais dans la tête. Je n'étais plus moi. C'était comme si je retrouvais un Camille que je ne connaissais pas. J'ai eu les larmes aux yeux dès la présentation du premier derviche.

Je ne voyais pas d'art dans cette danse ; j'ai carrément été saisi par le mysticisme qui en découlait. Pour un athée, c'est assez surprenant. J'y ai retrouvé un état d'esprit supérieur, transcendé par la musique et le mouvement du tourneur. (Ah! Les mystères de la biochimie du cerveau!)

Les flashes des cons de touristes m'ont fait sursauter à plusieurs reprises, sans compter le crétin assis juste en face de moi qui m'a heurté deux fois avec son coude. Sans ça, j'aurais été en transe pendant les trois heures de la célébration.

Comment puis-je trouver le monde normal, maintenant?

mardi 5 juin 2007

Tournée des créateurs

Je viens de recevoir cette belle nouvelle de France Desmarais à Communication-Jeunesse :

J’ai le grand bonheur de vous annoncer que vous faites partie de l’équipe de la tournée des créateurs de Lire à tout vent qui se déroulera du 3 au 10 novembre 2007. Vous avez été 65 créateurs à manifester votre désir de faire partie de la tournée et je vous remercie de cet enthousiasme. Je suis heureuse que vous soyez de la partie et sachez que déjà, de la Colombie-Britannique à l’Île-du-Prince-Édouard, les acteurs des milieux scolaires et culturels sont à l’œuvre pour vous concocter une tournée des plus excitantes!

C'est déjà parti pour les ateliers scolaires de 2007-2008. Il faut donc bien profiter de l'été pour régénérer les batteries.

dimanche 3 juin 2007

J'étais si jeune

Figurez-vous que, aujourd'hui, en faisant du ménage dans mes boîtes qui n'ont pas été rouvertes depuis mes 15 derniers déménagements, j'ai retrouvé cette vieille bédé qui date du 15 avril 1976. Vous avez bien lu : à une époque où Napoléon se battait encore contre le roi Hérode (à moins que je mélange un peu...).



Je vous l'offre pour la rigolade. En cliquant sur l'image, vous verrez la bédé en grand format :





samedi 2 juin 2007

Pour les élèves de Guillaume-Couture

À tous les élèves de l'École Guillaume-Couture de Lévis, qui m'avez envoyé de si beaux commentaires, je vous offre une bédé. Une bédé d'amour, ça va de soi.