mardi 30 juin 2009

Les gens heureux

Les gens heureux sont plates à mort. Excusez-moi donc si, ce matin, je n'ai rien d'intéressant à écrire sur ce blogue.

Bonne journée à tous. Soyez aussi plates que moi.
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dimanche 28 juin 2009

Ça évolue ou... ?

Les choses changent... Est-ce qu'elles évoluent ?


samedi 27 juin 2009

L'espoir est chez les enfants

Une citation de Max Planck :

Une nouvelle vérité scientifique ne triomphe jamais en convainquant les opposants et en faisant voir la lumière, mais plutôt parce que ses opposants finissent par mourir, et qu'il naît une nouvelle génération à qui cette vérité est familière.
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jeudi 25 juin 2009

Aujourd'hui

Iris :




Une grosse grosse bestiole :


Aucune idée de la sorte de fleurs, mais la couleur promet. J'ai hâte de la voir éclose.


Pas aujourd'hui, mais cette semaine : ça tombait sur la tête des gens de Saint-Jean-Port-Joli.


Proverbe africain

« Le chemin le plus court d'un point à un autre n'est pas la ligne droite.

C'est le rêve. »
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mercredi 24 juin 2009

Un volcan explose !

mardi 23 juin 2009

Traversée de la mer Océane

Un petit avant-goût de mon écriture du moment :

Les vagues mugissaient en s'ouvrant contre le taille-mer, marries qu'on les brusquât dans leur course, sifflant ainsi que des bêtes courant la plaine et qu'on aurait écartées en les devançant ; les lames d'eau, ainsi que de longues cantonnières battues de vent, écumaient en remontant le long des œuvres-mortes.

Des hirondelles de mer et des pailles-en-queue escortaient les mats, fondant les modulations de leurs cris aux harmoniques du vent et des eaux. Le soleil des tropiques blanchissait le ciel ainsi que le métal dans les fourneaux de la fonderie, mais son feu se diluait sous la détrempe des embruns.

La caravelle San Pedro, favorisée par tous les dieux — ou tous les démons —, chrétiens comme amériquains, profita de vents grand largue tant pour remonter le septentrion jusqu'à la latitude voulue que pour cingler ensuite en direction de l'orient. Une fois atteintes les Açores, une borée vive se substitua incontinent aux vents du ponant, entraînant le vaisseau directement sur les Canaries, tant et si bien que, dix-neuf jours à peine après leur départ d'Acaera, les hommes de Cape-Rouge pouvaient déjà espérer s'avitailler en eau et en provisions fraîches.
Extraits de
Pirates V ; Trésor Noir
À paraître, printemps 2010

lundi 22 juin 2009

Pirates en images - 13

Et voici les deux derniers (pour le moment) :


Le pauvre Nazareno, déficient intellectuel et souffre-douleurs.


Un esclave africain.

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samedi 20 juin 2009

Nouvelles du Togo

Voici les photos les plus récentes de notre filleul au Togo, Tchaouda Assamila. Aucune information à propos de l'homme avec lui. Son père, peut-être.


À propos de sa région (cliquez sur l'image pour lire plus facilement) :

vendredi 19 juin 2009

Excuses des ex-esclavagistes

Une nouvelle d'importance historique est tombée aujourd'hui sur les fils de presse sans trop faire de vagues. Et pourtant, c'est tout un pan de l'aspect le plus sombre de l'histoire américaine qui vient de tomber.

Les excuses du Sénat américain
Mise à jour le jeudi 18 juin 2009 à 20 h 44

Le Sénat américain a adopté à l'unanimité, jeudi, une résolution dans laquelle il présente ses excuses formelles, au nom de la nation, aux victimes de l'esclavage et de la ségrégation raciale.

Le texte a été voté à la veille de la célébration annuelle de la fin de l'esclavage aux États-Unis, en 1865, après la guerre de Sécession. Le document sera soumis bientôt au vote de la Chambre des représentants et une célébration officielle sera organisée le mois prochain au Capitole, probablement en présence de Barack Obama, premier président noir des États-Unis.

La résolution n'est pas contraignante. Cela veut dire que des Américains, victimes de l'esclavage et de la ségrégation raciale, ne peuvent pas s'en prévaloir pour réclamer des compensations financières.

Le texte reconnaît « l'injustice fondamentale, la cruauté, la brutalité et l'inhumanité de l'esclavage » et des lois ségrégationnistes connues sous le nom de « lois Jim Crow ». Ces législations ont été abolies en 1964 par la loi sur les droits civiques, le Civil Rights Act, qui interdit toute forme de discrimination dans les lieux publics.

L'esclavage a été officiellement aboli aux États-Unis en 1865, à la faveur du 13e amendement de la Constitution. Les premiers esclaves africains étaient arrivés en 1619, en Virginie.

Le premier repentir officiel aux États-Unis date de juillet 2008. La Chambre des représentants avait alors présenté ses excuses formelles, au nom du gouvernement fédéral, pour « la fondamentale injustice, la cruauté, la brutalité et l'inhumanité » de l'esclavage et de la ségrégation raciale.

L'ancien président Bill Clinton avait déjà exprimé ses « regrets » pour le rôle des États-Unis dans la traite des esclaves. Son successeur, George W. Bush, avait de son côté qualifié l'esclavage de « l'un des plus grands crimes de l'Histoire ». Il avait tenu ces propos lors d'une visite, en juillet 2003, sur l'île de Gorée au Sénégal, lieu de mémoire de la traite des Noirs.

Par ailleurs, des résolutions regrettant l'esclavage ont été adoptées par certains États américains.

Radio-Canada.ca avec
Agence France Presse et Associated Press

Pirates en images - 12

Encore des personnages des tomes 5 et 6, pour ceux qui me reprochent de ne pas mettre beaucoup de femmes dans mes histoires :



Une esclave mandingue.



Iríria, l'épouse et la petite-cousine du cacique, la soeur de l'effroyable Hiroon du premier tome.


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mercredi 17 juin 2009

Une merveilleuse soirée (suite)

Lors du deuxième procès auquel je prenais part dans le cadre des activités de l'école de Saint-Adalbert, je ne jouais pas mon propre personnage, mais celui du voisin d'Andon de mon roman Pacte de vengeance, de la série La Bande des 5 continents.

Il s'agissait donc davantage d'une pièce de théâtre écrite et jouée par les jeunes des 2e et 3e cycles, toujours sous la direction des formidables Emmy et Édith. Aucun des jeunes ne connaissait la fin du roman (ni le texte que j'avais à dire) et c'est à la suite de ma comparution, à la fin de la pièce, que l'intrigue se dénouait.

Encore là, je n'ai que des éloges pour l'immense travail (bénévole, précisons-le) des enseignantes qui ne comptent pas leurs heures pour donner aux enfants des expériences extraordinaires en création, stimuler leur intérêt pour les arts en général et pour la lecture en particulier.

Encore une fois, je les applaudis de toutes mes mains.
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Une merveilleuse soirée

Saint-Adalbert.

C'est un petit village de 711 habitants à 15 km de chez moi. Mardi soir, il y avait un spectacle monté par tous les jeunes de l'école primaire de l'endroit (c'est à dire une dizaine d'enfants) sous la gouverne de la merveilleuse Emmy (que j'avais eu l'occasion de croiser déjà en mars à l'école Saint-Joseph de Saint-Pamphile, un autre village voisin) et sa collègue Édith, deux enseignantes comme on en souhaite à tous les enfants du Québec.



Il a fallu que je me défende devant juge, avocats, jury et autres magistrats à la mine patibulaire, des terribles accusations pour lesquelles j'étais convoqué : proférer des vérités scientifiques non vérifiées dans ma série Pinso.

Voici la plaidoirie qui m'a permis de m'en tirer avec le verdict de "Folie totale, donc non responsable de ses actes" :

Votre Honneur,
Votre Splendeur,
Votre Grâce,
Inca Béni,
Dalaï Lama de la bonne volonté,
Vénérable cacique,
Grand Cardinal de la Sagesse,
Votre Majesté,

Membres et Membresses du Jury,

Monsieur le bourreau qui m'attend dans le parking de l'église,

Permettez-moi de vous exposer mon humble pensée qui va comme suit  :

Il est du devoir de tout écrivain de ne raconter que la vérité et s’il s’avère que ledit écrivain est un romancier, alors là, la responsabilité qui lui incombe est encore plus grande.

Oui, Votre Magnificence, le romancier, lorsqu’il se trouve devant un événement qu’il veut rapporter, devant un fait qu’il lui faut interpréter, au lieu de se contenter de le décrire comme le ferait un journaliste, un biographe ou un historien, le romancier, Grand Mufti de la Justice, doit se saisir de l’événement, le comprendre, le tordre, le presser de façon à en extirper toute la matière de rêve qu’il peut contenir.

Et c’est ainsi, Votre Importance, que le romancier a non seulement le droit, mais le devoir d’inventer une nouvelle réalité aux choses de la vie afin d’émerveiller son lecteur, de le faire rêver et, ainsi, de le rendre plus heureux.

Je suis donc un dispensateur de bonheur.

Merci de votre attention, Votre Sainteté.
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lundi 15 juin 2009

Aube et explosion

Pour Céline, pour Sylvie et pour toutes les autres qui trouvent que mes écrits sont parfois un peu violents :

Dès qu'apparut à l'horizon la première parcelle de sa boule incandescente, le soleil incendia la mer ainsi qu'une lampe à huile renverserait son contenu enflammé. Les couleurs disparates qui zébraient alors le ciel fusionnèrent en nuances de bleu avant de s'émousser en blanc cendré. Les vents s'étaient évanouis avant l'aube et la mer du Pérou — ou la mer des Antilhas —,  élimant ses vagues tel le miroitier polit le métal, s'abandonna à la fournaise du jour.


Et pour les autres :

Le temps d'un battement de cils, je vis la Guadalupe se transformer en une boule incandescente ainsi que le soleil surgirait tout soudain de l'horizon pour jeter sa lumière et sa chaleur sur la mer. La détonation vint heurter ma poitrine. Je fus renversé dans la piragua tandis que, autour de moi, la mer se déchirait en mugissant, sa surface ravagée par les débris arrachés aux manœuvres. Je me mis à craindre d'être fauché par une pièce plus lourde lorsqu'une vague gigantesque, roulant depuis la caravelle, souleva mon embarcation ainsi qu'un vulgaire fétu, la renversa pour me précipiter sans plus de cérémonie au milieu des débris qui continuaient de pleuvoir de tous côtés.
Fort de mes aptitudes à la nage, je me réfugiai dans l'eau pour en user ainsi que d'un abri, me prémunissant de la sorte des projectiles les plus petits, mais aussi les plus nombreux. Je priai Dieu, le diable, Chemíjn et Mápoya de me garantir de quelque fût de canon, d'une culasse, d'un boulet, d'un cadavre même, dont la fâcheuse trajectoire pourrait s'achever sur ma tête.
Extraits de
Pirates IV ; Les Armes du vice-roi
À paraître, automne 2009

Parachute

Ne jamais utiliser un parachute fabriqué chez Microsoft (promis, Rémy?).

dimanche 14 juin 2009

Pirates en images - 11

Ça continue pour les nouveaux personnages.


Nez-En-Moins, le spécialiste du couteau. (Je trouve qu'il ressemble à Arnaud, mon éditeur. Mais ne le lui dites pas.)



Baccamón, le père d'Anahi.


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vendredi 12 juin 2009

Il a tant plu

Il a tellement plu que les fleurs de pommiers, déjà, pourrissent dans les arbres. Le sol est couvert de tant de pétales blanches que, par endroits, on dirait de la neige (la hauteur de la pelouse ne permet pas d'apprécier ce détail). C'est à peine si les insectes ont eu le temps de polliniser. Mais ce soir, avec le super soleil, il y avait tout un bourdonnement dans les pommiers, c'en était assourdissant. Je ne sais combien d'espèces d'abeilles on y trouvait... en plus des gros bourdons.

Voici les photos :




Pirates en images - 10

Voici d'autres illustrations que j'ai faites pour les 5e et 6e tomes de Pirates. (Il y a de plus en plus de sales têtes dans cette série. Je me demande ce qu'en pense mon psy.)

D'autres suivront encore dans les prochains jours.


Jali, le grand boyé, c'est à dire, l'homme-médecine du cacique des cannibales.



Oualie, le fidèle ouboutou
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jeudi 11 juin 2009

Concours lecteurs-lectrices

Cet article est paru sur le site du Libraire, hier. Le concours est terminé et j'ai bien hâte d'en connaître les gagnants. Je les rencontrerai tous, l'automne prochain, lors du prochain Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean.


lundi 8 juin 2009

Fervente admiratrice

Chaque semaine, je reçois entre 10 et 20 lettres et courriels de jeunes lecteurs qui me font part de leurs commentaires. Quelquefois, on me reproche telle ou telle chose dans mes écrits, mais, le plus souvent, ce sont des jeunes qui m'écrivent des gentillesses.

Cette semaine, une jeune fille de 4e année de Québec m'a écrit une looongue lettre vraiment enthousiaste. C'est à la fois touchant (de gentillesse) et tordant (pour l'emphase mise). En voici des extraits (mais je ne peux vous transcrire les petits traits au crayon qu'elle a tracés pour accentuer tel ou tel mot ; je mettrai donc en gras) :

Tourlou, M. Bouchard,

Moi, c'est [...] et je vous admire grandement. J'ai choisi de lire votre livre Derrière le mur parce que, premièrement, je vous adore, vous êtes plein de qualités magnifiques et le livre était attirant, donc plein de couleurs vives ! Mais surtout vraiment splendide !

Votre livre m'a apportée à lire encore plus qu'avant car votre livre Derrière le mur est excellent. Même que je vais me procurer d'autres roman de mon auteur favori : VOUS !!!

Je suis très satisfaite de ma lecture parce que vous êtes miraculeusement merveilleux, plein de qualités et surtout plein d'imagination. (...)

Donc, toute cette lettre pour vous demander de publier des romans S'IL-VOUS-PLAÎT, je vous admire tellement. Mais par contre, je ne suis pas la seule. Alors, continuez, c'est important !!! Votre livre Derrière le mur est parfait, tout comme les autres !

Passez du bon temps. Je pense à vous énormément. Et ce serait très apprécié que vous me répondiez. Merci. [...] une de vos plus grandes admiratrices.

Une chance qu'elle a seulement dix ans. Nancy est jalouse. Wouaahahahaha !
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samedi 6 juin 2009

Les grêlons d'Iris

Ce soir, le méchant ciel que vous voyez là :



... à travers moult éclairs et grondements de tonnerre, nous a garroché ces gros grêlons sur les vitres et, pis que tout, sur les chères fleurs à Nancy :





Me semble de voir Maître Gaspard en recevoir un derrière la tête...

M'enfin. Par après, pour se faire pardonner, Iris est venue nous visiter :





Ce qui a rendu notre village tout quiet.




vendredi 5 juin 2009

Le Placoteux

Le Placoteux est le journal régional de mon coin de pays. Il couvre Kamouraska et Montmagny-L'Islet (par exemple : La Pocatière, Saint-Pascal, Saint-Jean-Port-Joli, Saint-Pamphile, etc.). Le journaliste Maurice Gagnon avec qui j'ai soupé à Saint-Jean-Port-Joli, au début de la semaine, a écrit un très bel article sur ma série Pirates.

Étant donné que j'aime parler de moi (que voulez-vous, on est vaniteux ou on ne l'est pas, sinon à quoi ça sert un blogue), vous pouvez cliquer sur l'image plus bas et lire les belles choses que Maurice écrit sur moi. Et je n'ai même pas eu besoin de payer son souper.



jeudi 4 juin 2009

Splendide !

Quel magnifique coucher de soleil !

Quoi ? Quoi ? Comment ça, je m'époumone pour rien ? Il n'y a rien d'extraordinaire ? Paysage drabe et presque pas de couleurs ?



C'est que ce coucher de soleil n'est pas photographié de la Terre, mais de la planète Mars ! Voui, ma gang d'intra-terrestres, voici le paysage qu'observent les ados martiens qui viennent se bécoter face à un romantique coucher de soleil (sur les bancs publics, bancs publics, en s'disant des je t'aime pathétiques, avec leurs petites gueules vertes sympathiques).

L'original est ici sur le site de la NASA.
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mardi 2 juin 2009

Ligue anti-alcool

Un groupe de femmes qui militaient contre l'alcool à la fin de XIXe siècle aux États-Unis.



Il est écrit : «Les lèvres qui toucheront l'alcool ne toucheront pas les nôtres
Pas de problèmes. Une autre bière, S.V.P.
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lundi 1 juin 2009

Baobab de Grandidier



N'est-il pas magnifique ? Cette espèce, en voie de disparition, se retrouve sur l'Île de Madagascar, en Afrique.

Une légende africaine veut que les dieux, fâchés contre cet arbre, l'aurait obligé à pousser à l'envers, les racines vers le ciel. Longtemps, les peuplades supertitieuses ont cru que le feuillage se trouvait dans le sol.
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