mercredi 31 octobre 2007

Paysages d'éternité

Au retour de Rivière-St-Paul, nous avions du temps à tuer, j'en ai donc profité pour faire de la photo. Comme j'ai dit à Chantal : me voilà payé pour faire du tourisme avec chauffeur privé. Quand même! Quel métier que le mien!

J'ai pris plusieurs clichés qui, je le crois, seront réussis et je promets de les publier sur le web à mon retour afin que vous puissiez les consulter.

Cette terre de Caïn, ainsi nommé par Jacques-Cartier, m'apparaît personnellement aussi belle qu'elle est rude, qu'elle est parfumée de mer et de bois, qu'elle est silencieuse, et il y a la mer, il y a la pierre, il y a le ciel... C'est rempli d'immensité, c'est rempli d'infini, avec elle, on le sent, on le comprend, on sait ce qu'est l'éternité.

J'adore l'endroit avec une sincérité vraie, rien de racoleur, et je l'écris publiquement, Nancy, oui, j'aimerais vivre ici.

Le resto

Pour dîner, Chantal, mon accompagnatrice, propose que nous allions au resto de Rivière-St-Paul. Quand on arrive, pas de chance, la porte est barrée. Pas de téléphone pour appeler.

Chantal, débrouillarde comme toutes les Nord-Côtières, va trouver quelqu'un qu'elle connaît à l'école et demande d'appeler la propriétaire du restaurant.

- Salut, c'est moi. Est-ce que ton restaurant est ouvert?
- Tu as des clients pour moi?
- Ouais, ils sont deux.
- Pas de problème, envoie-les-moi, je vais leur faire à manger.

Et c'est ainsi que nous retournons au resto où nous pouvons dîner de succulents fruits de mer. C'est pas sympathique, ça?

En anglais, yes Sir !

À l'école du village de Rivière-St-Paul, la présentation doit se faire en anglais. Vu que c'était la première fois que je faisais un atelier dans cette langue, j'avais demandé des classes du 3e cycle du primaire afin d'être moins intimidé que devant des adolescents.

BiiiIIIIiiiiiippppp! Raté! Il y a eu erreur de la part de l'organisation et deux écoles m'attendaient en même temps : primaire et secondaire. Comme on s'est retrouvés à l'école secondaire, c'est là qu'il m'a fallu donner mon atelier. Et au lieu de me trouver devant des jeunes de 10-11 ans, je me suis retrouvé dans un gymnase où l'acoustique était épouvantable devant une quarantaine de vampires, sorcières et clowns de 13 à 16 ans! Qui ne me connaissaient pas! Qui ne m'avaient jamais lu! AAaaahhh!

Ç'a super bien été quand même, mais au bout de 40 minutes, stressé comme jamais, j'étais épuisé. J'avais la gorge maganée (dans un pareil environnement), les jeunes avaient davantage envie de chahuter et de rire entre eux (avec l'allure qu'ils avaient). J'ai remercié et j'ai fini la rencontre. Tout le monde était content, moi le premier.

BLANC-SABLON

Tout d'abord, il fait (froid, mais) super beau. La neige de la veille s'est contentée de couvrir Blanc-Sablon et disparaît dès qu'on quitte l'agglomération pour nous rendre dans les villages avoisinants.

Mes deux premiers groupes scolaires de l'avant-midi sont à l'école du village où je reçois un super bel accueil. Tout d'abord, n'oublions pas que nous sommes l'Halloween, ce qui fait que tout le monde s'est déguisé. Les groupes devant moi ont des allures plutôt hétéroclites : les pirates côtoient les vampires et les poupons en jumpsuit. Pour le moins qu'on puisse dire, ça déconcentre son présentateur. Surtout qu'à St-Paul School, dans l'après-midi, lors de ma présentation en anglais, il y avait un gars poilu déguisé en fille... horrible, je ne vous dis que ça. Je lui ai d'ailleurs avoué que je n'avais jamais vu de fille aussi laide de ma vie, ce qui a bien fait rire ses camarades. Et leur professeur, déguisée en poivrière géante est restée dans ma mémoire comme Mrs. Pepper. Je ne me rappellerai plus son vrai nom et continuerai de l'appeler ainsi, même devant ses élèves.

mardi 30 octobre 2007

Monsieur Jules

Je ne me rappelle plus le nom de l'hôtel où je crèche, mais le proprio s'appelle Monsieur Jules. Son fils, Gary, m'amène à ma chambre, juste en face de celle de Chantal qui va me surveiller (elle-même n'est pas du coin, elle vient de Sept-Îles).

Ma chambre est un petit racoin, j'entends tout ce qui se dit et se passe dans les chambres voisines, mais c'est super-propre. Je n'ai pas besoin de bien grand, de toute façon. Ils ont le plus important : lit, douche... et internet !

Je n'ai pas souper, mais il est trop tard pour ce soir. Au dépanneur du coin, j'ai trouvé 2 petits pots de yogourt (mauvais), et pour fruits, il y avait des pommes et des oranges. Bon, j'ai pris 5 livres depuis l'automne ; ça ne me fera pas de tort de jeûner pour un soir.

J'ai oublié le câble pour mon appareil-photo, sinon je vous aurais mis tout de suite mes premières images, mais bon, ça ira à mon retour. Là, je vais me doucher et me coucher.

À demain!

Dans la neige !

Après maints soubresauts, des tas d'escales, un minuscule sandwich à la sauce indéfinie, un morceau de fromage Kraft pour dessert, et un atterrissage patinant, mon moucherolle s'est posé à Blanc-Sablon, au 57e méridien. Dans la dernière portion du voyage, on n'était plus que trois passagers à bord. Pas assez pour se faire un bridge.

À la descente sur le tarmac de l'aéroport, surprise ! il vient de tomber une bordée de neige. Les véhicules dans le stationnement sont recouverts d'une épaisse couche de vous savez-quoi-qu'on-haï-pis-qui-arrive-toujours-trop-vite. J'ai dit à Chantal, mon accompagnatrice qui m'accueille «Donne-moi le temps de prendre une photo!». Il me semble l'entendre penser : «Maudit touriste!» (Mais elle est polie, elle l'a juste pensé.)

Il fait trop noir pour que je puisse apprécier ma première incursion en terre blancsablonnienne. Ici, le soleil se couche vers 17h00. Même à Sept-Îles, à 18h00, quand l'avion est parti, les étoiles brillaient.

Après Sept-Îles

À Sept-Îles, escale de 30 minutes avant les 2h30 qui restent (incluant 3 nouvelles escales). Ici, pas de tataouinage avec les mesures de sécurité. Je dois retrouver un comptoir d'Air Labrador pour ma carte d'accès à bord pour la portion de voyage qui me reste, mais je n'ai pas à repasser un tas de contrôles de sécurité comme à Québec. J'attends dans le grand hall de l'aéroport, ensuite, j'embarque direct dans l'avion.

En appelant «avion» l'espèce de moucherolle qui m'emmène, je lui fais un bien grand honneur. Il s'agit d'un Beech 1900D de je ne sais quelle compagnie. Il y a 20 places réparties en deux rangées de 10 qui longent les parois de la carlingue, une mince allée au milieu. C'est là que je dois laisser traîner mon bagage de cabine, car il n'y a pas de place ailleurs. Oh, il y a bien en avant, mais comme je veux écrire ces notes durant le vol, le pilote me dit : "No problem, Sir. Bring it with you." On est un peu coincés, mettons. D'ailleurs, je viens de signifier au gars derrière moi que son genou m'incommode dans le dossier.

Deux minutes plus tard, c'est moi qui lui envoie ma mallette sur le tibia. Désolé.

En vol

Je suis parti sur les ailes d'Air Labrador, comme prévu, à 16h05. C'est la première fois que je traîne un ordinateur avec moi en voyage. C'est le fun, j'écris ces notes en vol, mais je ne sais pas encore quand j'aurai une connexion internet et pourrai les publier sur le blogue.

À l'aéroport, je regardais la carte affichée sur le mur qui indiquait ma destination. J'avais dit à Nancy que Sept-îles se trouvait à mi-chemin entre Québec et Blanc-Sablon ; en fait, Sept-Îles se trouve à mi-chemin entre Montréal et Blanc-Sablon. Et même, Montréal est un peu plus près.

Ouf! Blanc-Sablon, ce n'est pas la porte à côté.

dimanche 28 octobre 2007

Atelier d'écriture

Dans le cadre du Festival de littérature Jeunesse, hier, à Duvernay (ou Laval ou Montréal, pigez dans le tas, en tout cas, c'était à la bibliothèque Germaine-Guèvremont), j'ai eu le plaisir de donner un atelier d'écriture à deux gars super sympathiques qui deviendront sûrement de grands écrivains plus tard : Max-Ali, 13 ans (je ne suis pas certain de l'orthographe, honte, honte), et Gabriel, 14 ans (oui, oui, le même prénom que mon héros de La Bande des 5 continents).

Les deux gars, vu qu'ils étaient les seuls à s'être inscrits à mon atelier, ont pu hériter de tous les cadeaux que j'avais amenés pour faire tirer. Vous avez bien lu, les veinards ont hérité des affiches et des exemplaires de romans que j'avais en ma possession. Vous regrettez de ne pas vous être inscrits, maintenant, pas vrai?

En plus de ces deux gaillards brillants, il y avait la gentille (et jolie) Mariève, l'une des organisatrices du Festival qui a profité du peu d'achalandage pour s'immiscer entre les deux gars (Ah, la p'tite vlimeuse!). Mais vu qu'elle a été bien sage, elle a eu droit à des cadeaux, elle aussi.

vendredi 26 octobre 2007

Grosse semaine

Je vais coucher à Sainte-Foy, ce soir, pour partir tôt pour Montréal, demain, afin de donner un atelier d'écriture dans le cadre du Festival de Littérature Jeunesse. Nancy m'accompagne.

On va souper et coucher chez des amis et revenir tout de suite dimanche. Lundi, je refais ma valise car je prends l'avion mardi pour Blanc-Sablon. Dès mon retour, c'est la tournée Lire à tout vent qui commence. Ensuite, c'est le Salon du livre de Montréal. Les prochaines semaines seront donc assez occupées.

J'ai dû refuser ce matin de participer au Salon du livre de Sept-Îles, en mars prochain, car les dates entraient en conflit avec des ateliers scolaires. Le printemps est la saison la plus achalandée et les organismes désireux d'inviter des auteurs doivent s'y prendre très à l'avance.

Le Ricaneux

Tant qu'à être à Saint-Charles, sur l'heure du midi, j'en ai profité pour aller faire un petit tour à la ferme de vin artisanale Le Ricaneux où l'on embouteille une crème de framboises pas piquée des vers, je ne vous dis que ça. L'employée sur place a commencé à me faire goûter à toutes sortes d'échantillons, mais il a fallu que j'arrête à un moment donné si je ne voulais pas donner mes ateliers de l'après-midi complètement gorlo.

Finalement, en plus de la crème de framboises qui fait de moi un accroc, j'ai pris aussi une crème de Pimbina, un petit fruit qui pousse au bout du champ, chez moi. Je comprends pourquoi les oiseaux s'en gavent l'hiver quand le sucre fermente. Hmmm...

J'ai aussi essayé une sorte de porto de je ne sais quel fruit à 20° d'alcool et une créme de sureau et... hic! et... hic!

Saint-Charles-de-Bellechasse

Jeudi, j'ai eu mon baptême de la saison en ce qui concerne les ateliers scolaires. Trois rencontres avec autant de classes de premières secondaire de la polyvalente de Saint-Charles-de-Bellechasse. Bravo à l'organisatrice, Lucie Talbot, qui avait super bien préparé ses élèves. Ç'a été très agréable également de collaborer avec Chantale et Marie-Mai, les deux autres professeurs.

J'ai failli être en retard, moi qui suis toujours en avance. J'avais mal calculé le temps pour m'y rendre. Je croyais que c'était plus près de chez moi. J'ai même pris les petites routes peinardes qui longent les Appalaches avant de comprendre, rendu à Saint-Raphaël, que si je ne dépassais pas (un tantinet) les limites de vitesse permises, j'arriverais les cours commencés.

Heureusement, je me suis pointé à l'heure précise où débutait le cours (mais pas plus tôt comme promis à la responsable), et j'ai pu donner le premier atelier sans encombres.

lundi 22 octobre 2007

Îles de la Madeleine

Les dates restent à confirmer, mais j'ai eu assurance aujourd'hui que, en décembre ou en janvier, j'allais faire un petit tour aux Îles de la Madelon pour rencontrer les jeunes du secondaire.

Je n'y suis jamais allé. Pas même en vacances. Belle occasion de me rattraper.

Il y en a qui diront que j'y vais en dehors de la saison touristique. Ça tombe bien, je n'aime pas croiser de touristes quand je suis en voyage.


samedi 20 octobre 2007

Saint-Gilles

Ça y est, la glace est cassée, première rencontre de la saison, aujourd'hui. Bon, ce n'était pas un atelier scolaire, c'était une sympathique rencontre avec les bénévoles et responsables des bibliothèques du Réseau biblio CNCA (Chaudière-Appalaches). Mais j'étais rouillé et j'avais besoin de recommencer lentement.

On m'a aidé, car j'ai été super bien accueilli et tout le monde a été indulgent avec moi.

À partir de la semaine prochaine, ça redémarre dans les écoles et j'ai besoin d'être en forme, car les jeunes ne me pardonneront pas si je suis plate.

mercredi 17 octobre 2007

C'est ça, aimer l'autre

André Gorz : Lettre à D., Histoire d'un amour.

«Tu vas avoir quatre-vingt deux ans. Tu as rapetissé de six centimètres. Tu ne pèses que quarante-cinq kilos et tu es toujours belle, gracieuse, désirable. Cela fait cinquante-huit ans que nous vivons ensemble et je t'aime plus que jamais. Je porte de nouveau au creux de ma poitrine un vide dévorant que seule comble la chaleur de ton corps contre le mien.»

lundi 15 octobre 2007

Reproches

On me reproche dans mon blogue de parler de bien d'autres choses que de littérature. Kecéça un écrivain qui place des photos de naturalistes pis qui nous fait part des potins musicaux?!?

Je réponds: Ouais, pis? Y a-t-il des règles sur ce blogue? Que nenni! Je suis le régulateur et je suis ici pour échanger, rigoler et garder contact avec mon monde. Ceux qui s'y plaisent reviennent, les autres vont éplucher des oignons. En plus, j'ai lu deux mauvaises critiques de mes romans dans les derniers jours, alors laissez-moi me faire plaisir, stie! (Oh, pardon.)

Pour river le clou aux puristes, je joins ceci :

samedi 13 octobre 2007

C'est juste beau

Gregory Charles a parlé de ce gars-là, l'autre dimanche, mi-moqueur mi-fasciné. Ce vidéo montre Paul Potts (un vendeur de cellulaires, je crois) l'une des premières fois où il s'est présenté à une sorte de concours d'amateurs en Angleterre. Au bout de 2 minutes, j'en avais des frissons et des larmes aux yeux. Écoutez ça. OK, ce n'est pas la découverte du siècle. C'est juste beau.

mercredi 10 octobre 2007

Je m'en vais loin

Du 30 octobre au 2 novembre, je vais faire une série d'ateliers scolaires (dont un en anglais) sur la (très) Basse-Côte-Nord : Blanc-Sablon et Tête-À-La-Baleine.

Pour voir où c'est, il suffit de cliquer sur l'image ci-bas et la carte apparaîtra en grand format.



J'ai fait le calcul : Blanc-Sablon, à vol d'oiseau, est à 1100 km (grosso modo) de Québec, soit environ à mi-chemin avec le Groënland. On me recommande vivement une tuque et des bottes.

Je pense que je vais amener aussi mes combines.

Petit matin Verlaine

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure.
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deça, de là,
Pareil à la
Feuille morte.


Quand j'étais ado, je soupirais sur les poèmes de Verlaine, mais j'étais trop macho pour l'avouer. Si ça vous tente de téter sur des explications exagérées de chaque strophe, allez vous ennuyer sur ce site. Moi, j'aime mieux vous mettre des photos.











lundi 8 octobre 2007

Chevreuil sur vidéo

Si ça vous intéresse, j'ai tourné un petit bout de vidéo, ce matin, du chevreuil qui m'a rendu visite.



Belle visite

Voyez-moi cette belle visite que j'ai eue au pied de mes pommiers, ce matin. J'ai pu l'admirer pendant 15-20 minutes, jusqu'à ce qu'une voiture passe sur la 216. Là, ça l'a effrayée et elle s'est enfuie. (La pauvre qualité des photos est due à : 1.- j'ai photographié à travers les vitres (sales) de la maison; 2.- j'ai beaucoup compressé les clichés pour donner une chance à ceux qui naviguent à 56K - et même à 28k -pauvre maman!-).

Pendant tout le temps que je l'observais, je pensais à mes voisins d'en face qui patrouillent le secteur en VTT (qui puent et qui font du bruit) et qui se donnent mille misères, pendant que moi, je prends mon café pépère en observant ma cour.

L'an dernier, j'avais aussi photographié une ou deux visites du genre. En ce qui me concerne, c'est donc deux saisons de chasse en deux. La seule différence, c'est qu'au lieu de faire pan-pan, je fais clic-clic.

Bien plus zen.























































samedi 6 octobre 2007

Je me demandais aussi...

Citation d'Amanda Sthers :
C'est parce qu'ils ne sont pas apaisés ni satisfaits que les écrivains sont toujours tournés vers le prochain projet littéraire. Lorsqu'on écrit, on pense toujours qu'on est en train d'écrire LE livre de sa vie. Après, on se rend bien compte que ce n'est pas ça, alors on se dépêche de recommencer.

Ah? Je me demandais aussi pourquoi Martine Latulippe avait 3 nouveautés cet automne, et pourquoi Alain M. Bergeron avait plus de 70 romans à son actif, et Gilles Tibo, plus d'une centaine.

Euh... moi? Euh...

jeudi 4 octobre 2007

Les Oudapanaches

En cette saison, dans les Appalaches, c'est le temps des Oudapanaches. Non, non, ce n'est ni un fruit, ni un insecte, ni une tribu amérindienne. C'est le temps des têtes de cervidés sur les capots d'auto. Vous comprendrez que pour prendre ma petite marche pépère, au milieu des caches et des champs où les chasseurs ont appâté le chevreuil avec des pommes, je me revets de mes couleurs d'automne. Je serais contrarié qu'on me confonde avec Bambi.



Parlant de couleurs d'automne, ça tire sur la fin, par chez nous. Les arbres ont perdu beaucoup de feuilles. J'ai quand même réussi à capter un peu de lumière irisée, mais le charme des images vient en partie des ballots de foin.















mercredi 3 octobre 2007

Salon de Jonquière

Paraît qu'il y a eu un super beau Salon du livre encore une fois, cette année, à Jonquière (ou Chicoutimi pour les puristes). C'est mon ami (et éditeur) Robert Soulières qui m'a dit ça. J'étais pas invité. C'est triste.

Le Salon du livre du Saguenay Lac-Saint-Jean (SLSLSJ pour les intimes), c'est l'un des plus sympathiques à faire, avec une super de belle tournée des écoles. En plus, le monde là-bas, y sont fins sans bon sens, là, là.

Robert m'a demandé si je voulais y aller l'an prochain pour représenter Soulières Éditeur. J'ai failli l'embrasser. Seul son gabarit m'a retenu. (Ben non, Nancy, c'est une blaaaague! On était au téléphone.)