dimanche 30 décembre 2007

Bonne année !

En cette année 2008, nous serons enfin débarrassés de Georges W. Bush et, qui sait, si le petit Jésus nous aime vraiment, du Parti Républicain aux États-Unis.

Fier de son travail à la Maison-Blanche au cours des 8 dernières années, le sympathique W nous résume en une seule photo, les grands soucis qu'il a entretenus envers les populations du globe.




Bonne année 2008 à tous ! Oui! Elle sera meilleure que les 8 dernières, la Constitution américaine nous le promet : un Président ne peut faire plus de 2 mandats consécutifs.

samedi 29 décembre 2007

Quels titres ?

Nathalie (mon éditrice chez Hurtubise-HMH) et moi sommes à étudier actuellement les titres des 3 premiers tomes de la série Pirates. Il n'y a encore rien de coulé dans le béton, mais je vous donne ici en exclusivité, ma gang de petits privilégiés, ceux que j'envisage :

PIRATES - I
L'Île de la Licorne

PIRATES - II
Le Souffle de Juracán

PIRATES - III
Les Crocs des cannibales

Ce sera intéressant pour vous de vérifier lesquels on aura conservés et lesquels on aura modifiés.

Je ne sais pas s'il y aura plus de 3 tomes, car j'avais fait une demande de bourses qui m'a été refusée. Ce sont de gros romans qui prennent beaucoup de temps à écrire, alors ce sera peut-être difficile de poursuivre. Enfin, on verra. Je vous promets de vous tenir au courant et vous serez les premiers à savoir s'il y aura plus de trois tomes à la série.

Le premier tome paraît dans trois mois environ.



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Pirates, tome 2

Extrait du deuxième tome de la série Pirates que je suis en train d'écrire :

Le point noir au centre de l'oeil est si minuscule qu'on dirait seulement un trou d'aiguille au milieu d'un bouton d'argent. Les paupières sont grandes ouvertes, bien rondes, redessinant les contours de la pupille grise et froide fixée sur Feulion. Le pirate n'en mène pas large, recouvert seulement de son caleçon, muscles maigres et cicatrices exposés aux officiers espagnols. Il est suspendu à une poutre du plafond par ses poignets rattachés dans le dos. Si, bientôt, on ne le délie pas, ses épaules vont se disloquer.

— On dirait que le forban a dernièrement goûté du fouet, ironise un officier devant les marques de lacérations qui strient les omoplates du prisonnier. Un petit malentendu entre maroufles, sans doute.

Tous les Espagnols éclatent de rire sauf le capitán Luis de Melitón de Navascués qui garde son regard polaire sur Feulion. Après de longues secondes menaçantes, il l'abandonne enfin pour parcourir la feuille de parchemin qu'il tient entre trois doigts de sa main gauche. Sa dextre bat l'air au rythme de ses paroles, et il serait difficile de dire si cette gestuelle théâtrale s'adresse plus à son prisonnier qu'à ses soldats.

— Pillage du San-Bernardino, déclame-t-il de sa voix de corbeau. Pillage du Valiante, du Isadora et du Galante. Arraisonnement de baleiniers espagnols à quatorze reprises. Massacre des équipages. Attaques des ports de Puerto Cadix et du comptoir de Barbaresco.

Il se place face à Feulion, leurs deux nez se touchant presque. Il demande:

— Tu entends l'espagnol, drôle? Pour bien saisir la mort atroce que je vais t'annoncer et sur laquelle tu méditeras avant de monter au gibet.

Un poco, Excelencia. Solamente, un poco. Seulement un peu.

— Ça suffira. Écoute ce que...

— Mais, Excellence, si je me suis présenté à vous ainsi, de plein gré, c'était par repentances. Je n'en puis plus de la vie de pirates, de sillonner les mers en compagnie de ces hérétique calvinistes, moi qui ne vis que par l'indulgence de notre bonne Marie, la Sainte-Mère de Notre Seigneur Jésus-Christ. Je me repens, Excellence. Je suis un bon catholique, un fervent de l'autorité de Rome, un fidèle pratiquant de notre foi, si bien défendue par le bon roi d'Espagne, empereur du Saint-Empire germanique, héritier de...

— Mais boucle-la! ¡Madre de Dios! A-t-on déjà entendu plus de jactance?

Les officiers ne peuvent s'empêcher de glousser, un regard méprisant en direction de Feulion.

— Crois-tu donc, reprend de Navascués, que je pourrais épargner ta misérable vie à la prétention seule que tu te repentirais, et quand je sais ton âme si noire qu'un charbonnier même n'en voudrait pas de peur de salir ses sabots? Nous briserons tes os à coups de massue puis te laisserons agoniser pendu à l'entrée du fort, becqueté par les corbeaux, tes pieds à portée des crocs de nos mâtins.

— Excellence! Je vous sais versé de bonté et d'indulgence. Et plus encore quand vous connaîtrez le troc admirable que je vous propose.

— Un troc? répète de Navascués que le mot seul semble enflammer de courroux. Tu me prends donc pour un vulgaire marchand mauresque, pirate?

— Que nenni, Excellence! J'ai trop de respect pour votre grandeur. J'ai seulement une information qui saurait vous réjouir et j'aimerais vous la transmettre en échange, à la fois, de ma liberté et d'une amnistie.

Il hésite avant de poursuivre:

— Et d'une part aussi de ce trésor que vous tirez de la forêt et qui...

— Par exemple! s'exclame un officier. Le coquin ne manque pas d'audace.

— Qu'on occise ce drôle avant qu'il colporte plus avant ces idées de notre découverte.

¡Señores! Nobles d'Espagne, je vous en conjure, écoutez-moi. Je peux vous indiquer où trouver le pirate le plus honni des mers du Pérou.

Les rires s'évanouissent. Il y a un moment de flottement, de silence étrange, marqué seulement par les bruits étouffés venus de l'extérieur, par la respiration saccadée de deux ou trois hommes. Les pupilles de de Navascués s'illuminent d'une lumière qui ne paraît pas venir de la pièce quand il vient river son regard dans celui de Feulion.

— Cape-Rouge? demande-t-il. Tu parles de Cape-Rouge?


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mercredi 26 décembre 2007

Dernières lueurs de Noël

Voici, sur le village, en fin d'après-midi le 25 décembre, les dernières lueurs de Noël.







Si l'humanité ressemblait à cette fin de journée paisible, il n'y aurait plus besoin d'écrivains pour en décrire les travers.

dimanche 23 décembre 2007

Moins de succès

Nancy a eu moins de succès aujourd'hui pour faire manger les oiseaux dans sa main. Il n'y a vraiment qu'avec moi qu'elle réussit tout le temps.









vendredi 21 décembre 2007

Voilier rouge

Depuis que la neige tombe (5 semaines, ici), de nombreux oiseaux ont pris l'habitude de fréquenter les mangeoires : geais bleus, mésanges, bruants des neiges, pics maculés et, ce matin, un voilier de durbecs des sapins. Ils sont jolis, non?














Sur celle-ci, on reconnaît discrètement retranchée derrière le mâle coloré, une femelle au plumage moins éclatant.


Femelle:


Cette semaine, il est aussi passé un voilier d'une autre espèce que je n'ai pas eu le temps d'identifier. Ils sont arrivés en gang de 30 ou 40, ils ont attaqué les cloches de graines et, dès qu'un tracteur qui passait par là a fait du bruit, ils ont disparu aussi vite. Je ne les ai pas revus. Ça m'a fait l'impression d'un autobus de touristes japonais qui arrêtent dans un musée, s'empressent de prende plein de photos et disparaissent aussi sec sans avoir pris le temps de réellement observer. Ça déçoit tout le monde.

Joie Yeux Noix Ailes

On retrouve tout cela sur cette photo (prise ce matin) autour de la mangeoire qui pend dans le mélèze derrière chez nous.



Des souhaits présentés en rébus, c'est pas original, ça, hein, dites? Il n'y a que sur ce magnifique blogue qu'on peut obtenir autant au même prix. Merci, merci, Camille. Que serait l'univers sans toi?



jeudi 20 décembre 2007

Ooooo !

Si, en mangeant vos Alphabits, vous trouvez un message mystérieux dans votre plat qui dit : Ooooo ! C'est que vous êtes en train de manger des Cheerios.


mardi 18 décembre 2007

Père Noël ?!?

Il paraît que pour la charmante fête de Noël, Georges Bush s'est fait pousser la barbe, histoire de ressembler au gentil Père Noël. Moi, je trouve que ça ne lui va pas très bien.

Toutefois, paraît que Ben Laden apprécie.



JOYEUX NOËL À TOUS !

Aujourd'hui, un pic

Aujourd'hui, un pic, sans doute tanné de s'abîmer le bec à piquer l'écorce glacée du mélèze, s'est attaqué à la cloche de graines. Il était rigolo.

Comme vous pouvez le constater, il tolérait le petit mésange près de lui, contrairement aux geais bleus qui sont très égoïstes (les vilains).





Et le voici en pleine action.

lundi 17 décembre 2007

Après 40 cm (bis)

















Le village paraît enterré :




Après 40 cm

Vous vous demandez (avec beaucoup candeur) : Mais ce cher Camille, y avait-il beaucoup de neige chez lui, ce matin?

Petit film éloquent :

dimanche 16 décembre 2007

L'enfer de Cartier

Pendant que je prenais ma petite marche, tout à l'heure, je me disais qu'il faut traverser ainsi une tempête hivernale pour comprendre l'enfer qu'ont vécu les marins de Jacques-Cartier, lors de ce terrible hiver 1535-1536. C'était un séjour forcé pour les malouins en terre canadienne, car ils avaient traîné trop longtemps et s'étaient fait surprendre par les glaces. Jacques Cartier, quand même! Pas toujours brillant, brillant.

Vingt-cinq matelots sont morts du scorbut, et sans l'intervention charitable des Iroquoiens du Saint-Laurent (à l'époque), ils auraient été beaucoup plus nombreux à succomber.

Je ne veux pas finir comme eux (et je n'aime pas la tisane de thuya), aussi je bois assidûment mon jus d'orange tous les matins.

Et si l'hiver m'était conté

Mes amis provençaux qui ont choisi cette année-ci pour passer un an au Québec sont étrennés : il y a longtemps qu'on a connu autant de neige avant Noël. Depuis un mois, le cultivateur qui déneige notre entrée avec sa souffleuse est venu aussi souvent que pour toute la période hivernale, l'an dernier. Ce n'est quand même pas peu dire.

Je suis allé faire ma petite randonnée quotidienne en raquettes pendant que le blizzard prenait de la force. Voyez plutôt.

Ici, ça commence :







Mais là, ça devient sérieux:






L'important, c'est d'être bien habillé... au risque d'avoir l'air twit.



Avant la neige

Je ne sais pas si c'est à cause de cette tempête qui approche (en ce moment, les caméras en direct montrent que Montréal est en plein dedans), mais ce matin, les mangeoires sont envahies par ces oiseaux au ventre blanc qu'on aperçoit parfois voler en formation. Je crois qu'il s'agit de bruants des neiges. Si quelqu'un me confirmer (et confirmer aux lecteurs de ce blogue), ce serait appriécié.













Moi, je me suis bien encabané, prêt à écrire. J'aime ça quand le blizzard fouette la maison, que les fenêtres deviennent aveugles, que la cheminée siffle... ça me fait comme un cocon qui me coupe du reste du monde pour mieux m'imprégner de l'univers que je veux décrire. Je fais ronronner le poêle à bois, je me fais un café (ou un chocolat) chaud et... bienvenue chez les pirates, capitaine Camille !

samedi 15 décembre 2007

Si le ciel était vide

J'aime beaucoup les paroles de cette vieille toune de Souchon.

vendredi 14 décembre 2007

Les Géminides

Pendant que je prenais ma marche peinarde, je n'ai pas fait attention à la première étoile filante. Ni à la deuxième ni à la troisième. Mais après quatre, cinq longues traînées extrêmement lumineuses, des bolides qui mouraient après un dernier sursaut de brillance comme un flash de caméra, j'ai fouillé ma mémoire ; quelle date sommes-nous, aujourd'hui?

Ah ben, bout de barnac de câlidou de sacramoune de tiboire de bourgnou ! On est le 14 décembre et c'est la soirée des Géminides, la deuxième plus importante pluie d'étoiles filantes de l'année (après les Perséïdes). Et le ciel s'y prêtait drôlement avec cette lune anorexique qui se couchait au ponant.

Hélas, après un moment, quelques nuages qui n'étaient pas invités à la fête ont commencé à gommer les constellations. De plus, je revenais maintenant sur mes pas et je marchais dos aux Gémeaux. Tant pis. Je venais quand même de passer un bon moment.

Sous l'oeil flou de la comète

On dirait le titre d'un roman de Sylvain Trudel. Mais non, c'est une vulgaire entrée de blogue de moi-même.

Aujourd'hui, je n'ai pas eu le temps de prendre ma petite marche en raquettes dans les champs, alors j'y suis allé après souper. Éclairé faiblement par une mince faucille lunaire qui se vautrait à l'horizon, c'était une expérience toute empreinte de sérénité que de marcher ainsi dans l'obscurité face aux épaules d'Orion, ma pupille dans la pupille rouge de Mars (on dirait que lui et moi partageons la même conjonctivite). Il fallait être bien habillé, toutefois, car le thermomètre avait la mine basse.

Je marchais sous l'oeil flou de Holmes (d'où le titre) qui, bien qu'elle ait perdu de sa brillance, n'en demeure pas moins toujours parfaitement visible à l'oeil nu. Étonnante comète qui aura été la surprise de fin d'année des astronomes de tout acabit, pros et amateurs (dont je me réclame, d'ailleurs).

Elle s'est beaucoup déplacée dans les dernière 6 semaines. Si ça vous tente d'essayer de la repérer, voici une carte. Cliquez dessus pour la voir plus grande :

jeudi 13 décembre 2007

Trouvez l'intrus

Trouvez l'intrus. Je sais que c'est difficile, mais faites un effort.
(Photo prise, il y a 10 ans, à Ayudhiya, en Thaïlande.)




Réponse : C'est le deuxième à partir de la gauche. C'est le seul qui a 2 mains.

mercredi 12 décembre 2007

Pour Rémy...

... quelques sympathiques erreurs qui viennent de Windows :













"No error occurred." C'est juste le fonctionnement normal de la machine. Celle-là, c'est ma meilleure.
;o)))