jeudi 29 juillet 2010

Vue à partir de la ville




mercredi 28 juillet 2010

Séjour chez les Cris

Nous venons probablement de vivre le point d'orgue de notre été.

Plutôt que d'en faire une longue description (vous trouverez ça sur le blogue des chroniques de Matamata), voici un diaporama avec des photos et des légendes qui vous illustreront notre super séjour dans la communauté crie de l'île Saint-George. Hydro-Québec, dans les années 70, a chassé la communauté de l'île et a fondé Chisasibi. L'appétit du Sud (le nôtre, finalement) en matière d'énergie et de courant électrique étant ce qu'il est, on a bâti les superstructures LG-1, LG-2, LG-3 et Robert-Bourrassa... et il a fallu inonder l'ancien territoire.

Séjour dans le passé (et le présent) :

La Baie James

J'ai vu le soleil s'immerger dans les eaux de tous les océans. Je l'ai vu naître des crêtes lumineuses des fleuves d'Afrique et d'Asie. J'ai vu des mers confondre leurs eaux aux ciels d'Égypte, de l'Inde et d'autres Orients.

Désormais, je peux aussi prétendre avoir vu les vagues froides de la Baie James, mariées à celles de la Baie d'Hudson, servir de couche à un soleil insomniaque sous le baldaquin de l'azur arctique.

Mon baluchon de souvenirs s'enfle encore de rêves d'eau
et, quoique les vagues m'effraient,
comme la lanterne, du papillon,
elles aimantent ma trajectoire
car des mers suinte cette symbolique
à laquelle s'alimentent les voyageurs :
la liberté !

lundi 26 juillet 2010

À la main

J'ai l'habitude de travailler mes textes directement à l'ordinateur. Mais, économie de génératrice oblige, il arrive maintenant, à bord de Matamata, que je n'aie pas d'autre choix que de revenir à la bonne vieille méthode d'antan : le crayon et le papier.

Voici des extraits manuscrits du tome 1 de la prochaine série qui paraîtra l'an prochain :
Pirate - Deuxième époque.



William dit :

William Sam-Cromarty (un guide local de Chisasibi) dit : les Sioux ont repoussé les Ojibway vers le Nord;
Alors, les Objibway ont repoussé les Cris vers le Nord;
Les Cris, à leur tour, ont poussé les Inuits vers le Nord;
Les Inuits, eux, n'avaient plus personne à repousser.
Moralité : Arrête de pousser !

jeudi 22 juillet 2010

Salut à tous !


Comme on est haut, comme on est loin !

Actuellement, nous sommes à Radisson, la communauté blanche la plus au Nord du Québec. Nous sommes à plus de 1700 km de Québec. C'est fascinant de parcourir cette route qui a été tracée en un peu plus d'un an pour atteindre le territoire des frasques de Pierre-Esprit Radisson et de son inséparable des Groseillers. On contemple les paysages que ces gars-là sillonnaient voilà près de 400 ans. Tripant.


En fin de semaine, nous nous engageons dans le dernier segment de route vers Chisasibi, la communauté autochtone accessible par la route, la plus au Nord du Québec. La nation amérindienne est Cri. Nous espérons pouvoir y séjourner un moment en autonomie (avec Matamata nous pouvons vivre sans services pendant plus d'une semaine si nous faisons attention à notre consommation d'eau).


Et à 10 km de Chisasibi, de nos propres yeux, nous pourrons contempler les eaux de la Baie d'Hudson qui se fondent parmi celles de la Baie-James. Je sens les fantômes des anciens explorateurs partout autour de nous. Comme dirait une certaine tête à claques : «C'est fabuleux, mesdames et messieurs, c'est fabuleux

À colon, colon et demi

Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi, dans un site avec 5 aménagements pour tentes et roulottes, le nouveau venu se sent obligé de s'installer collé sur celui qui est arrivé avant lui ? Pourquoi il ne s'installe pas sur n'importe quel autre site plus loin ? J'ai-tu l'air d'avoir à ce point besoin d'affection ?

Un colon, vient planter sa tente tout près de nous, mais vraiment tout près. Le soir venu, en plus de nous boucaner avec son feu de camp, il nous écœure avec sa musique à boum-boum. Le lendemain matin, ça recommence. Trop, c'est trop. Pour son malheur, il a opté pour le côté de Matamata où se trouve la génératrice. Je pars le bal sans me soucier de lui et de sa blonde en train de relaxer dans la tente à deux pas. Vapeurs d'essence et bruit infernal couvrent non seulement la musique... mais la tente aussi. Peu après, le colon et sa nounoune remballent et s'en vont. Bon vent !

J'éteins la génératrice.

Salmagonde de la Baie-James 2

  • Les arbres rapetissent à mesure qu'on monte vers le nord.
  • Plus de trafic sur cette route-là que sur la 216 à la hauteur de Saint-Marcel. Je n'en reviens pas.
  • 21h00 : à la hauteur du 53e parallèle, le soleil brille toujours au-dessus de l'horizon.
  • 23h00 : Les étoiles peinent à apparaître.


dimanche 18 juillet 2010

Salmagonde de la Baie-James

Il y a 102 km de gravelle à faire de la route 109 jusqu'à Waskaganish. Nous décidons donc de rester sur l'asphalte et de faire 500 km (1000 aller-retour) de plus pour nous rendre à Chisasibi.

À Chisasibi, nous ne serons qu'à une centaine de kilomètres des eaux de la Baie d'Hudson. C'est quelque chose.

Nous campons ici et là sur le bord des rivières et des lacs. C'est génial.

La nuit, le silence est assourdissant. Génial encore plus. Et cette noirceur !

Pas tant de mouches que ça, finalement. J'ai connu bien pire sur la Côte-Nord.

Le pauvre Matamata se fait drôlement secouer. Le macadam est plutôt fatigué sur cette route qu'ont empruntée (et qu'empruntent toujours) une majorité de véhicules lourds. Très lourds.

Quelques photos en guise d'entrée











mercredi 14 juillet 2010

La route de la Baie-James

Nous quittons Matagami pour la Route de la Baie-James. Nous aurons peut-être internet demain, mais nous ne sommes pas certains. Ce dont nous sommes sûrs, c'est qu'à partir du 16 juillet, nous n'aurons plus accès à aucun réseau avant plusieurs jours.

Alors, ne vous en faites pour notre silence et n'appelez pas la police.

À bientôt !

mardi 13 juillet 2010

Le Québec est petit

Figurez-vous qu'aujourd'hui, sur la route de Matagami, j'ai rencontré quelqu'un qui connaissait de longue date, mon bon ami, l'écrivain Michel Noël. Meuh oui ! C'est comme je vous dis. Ce monsieur s'appelle Fred Kistabich ! Il s'agit d'un Algonquin de la région. Le plus jeune politicien qui, à une certaine époque, à l'âge de 21 ans, s'est retrouvé chef de l'Assemblée des Premières Nations.

C'est ce qu'il m'a dit. Pourquoi en douterais-je ?

Nancy et moi nous étions arrêtés le long de la 109, sur le bord d'un lac émeraude absolument magnifique quand nous l'avons rencontré. (Ce lac d'ailleurs, a un nom imprononçable en algonquin, mais ça signifie quelque chose comme "Le Lac avec un grosse bibitte dedans". Une histoire de monstre du Loch Ness, mais local.)

En passant, le monsieur se cherche un écrivain pour raconter sa vie. Eh oui ! Surtout le passage où son père se fait ensorceler par un vieux méchant du coin. J'ai dit que je ne savais pas faire ça, mais que Michel était vraiment très bon là-dedans.

Non, mais quand même, c'est fou ce que le Québec est petit. Alors, salutations à vous, monsieur Kistabish !

lundi 12 juillet 2010

Bronzer en sandales...

... ça manque de classe.

Toujours Amos

Nous avons trouvé un endroit super pour passer 2 jours hyper-tranquilles à Amos : le Refuge Pageau. Oui, oui, celui des petites bêtes qu'on recueille pour les soigner. Bon, même si je suis une charmante petite bête, je n'avais pas besoin d'être soigné. Aussi, est-ce par pure gentillesse qu'on m'a accueilli avec mon VR.

Quand nous sommes revenus en ville pour prendre nos courriels, le bloc-appartements où se trouvait le réseau que j'utilisais avait passé au feu. Mais oui ! Un incendie d'origine suspecte, en plus. Quelle histoire ! Nous sommes donc stationnés du côté de l'UQAT et du Cégep où nous utilisons un autre réseau.

Demain, nous partons pour Matagami.

jeudi 8 juillet 2010

Lessive

Voilà ce qui arrive quand on doit absolument faire de la lessive et qu'il pleut à l'extérieur :


mercredi 7 juillet 2010

VAL-d'OR

Aujourd'hui, je n'ai pas écrit (ou si peu). Faut bien un jour de congé de temps en temps.

Après une promenade à vélo, nous sommes allez visiter une mine d'or désaffectée. J'ai beaucoup apprécié faire des comparaisons avec la vieille mine d'or que j'avais visitée, naguère, à Potosi, en Bolivie. Deux mondes différents, croyez-moi.

Malgré la canicule extérieure, on gelait sous terre. Les mineurs, ils méritent drôlement leur salaire.

En passant, saviez-vous que juste à ramasser la poussière dans une usine désaffectée, les proprios ont récolté 900,000 $ en poussière d'or ??? Incroyable.

Je ne verrai plus le sac de ma balayeuse de la même manière.

Vous avez dit... vampires ?

Assoiffés de sang, désespérément à la poursuite d'un mollet dodu :


lundi 5 juillet 2010

Moments de vie 8


dimanche 4 juillet 2010

Salmigondis

  • Le VR s'est mis à faire un bruit d'enfer, en-dessous. Pas trouvé le trouble. Tant pis. Quand ça tombera par terre, je saurai quel élément est dessoudé.

  • Les voisins de camping dans le parc La Verendrye étaient insupportables. J'ai déplacé Matamata du côté de la plage. Ce n'était pas vraiment permis, mais bon... C'est là qu'on a dormi avec un huard et 5 "huardots" comme voisins. Pas mal mieux.

  • On rencontré un couple avec un véhicule à peu près comme le nôtre. À trois reprises, on est tombés sur eux. Il a bien fallu fraterniser. Tiens? Je les ai trouvés gentils. Je dois être malade.

  • Nancy prend plein de photos. Je me demande lesquelles elle publiera sur le blogue des chroniques de Matamata.

  • J'ai commencé l'écriture de Sacrilège en Inde, la 9e aventure de Nicolas. À l'automne, je m'attaquerai au premier titre de la nouvelle série Les Voyages de Nicolas - Aventures en VR. N'oubliez pas que les éditions Dominique et Compagnie viennent de lancer un concours qui peut vous mériter la collection complète des aventures de mon jeune globe-trotter. Allez voir sur la page "Nouveautés" ou cliquez ici.

Les vampires

Hallucinant ! Dans le parc de La Vérendrye où nous avons passé une nuit sur le bord d'un lac,  j'ai observé pendant une bonne demi-heure un nuage de moustiques (je n'exagère pas) qui faisaient tous les efforts possibles pour traverser la moustiquaire qui me protégeait d'eux. Un nuage, je vous dis. Ils étaient frénétiques à l'idée de venir me retrouver pour me vider de mon sang. Épeurant.

Et tant qu'à parler de monstres suceurs de sang, vous devriez voir la grosseur des mouches à chevreuil ! Je suis certain que leurs ancêtres n'étaient pas plus gros lorsqu'ils s'attaquaient aux dinosaures.

J'aurais dû me munir d'une arme à feu.

samedi 3 juillet 2010

Internet sera loin

Un petit coucou. On entre dans le parc de La Verandrye. Nous n'aurons plus de connexion internet pour au moins 2 jours.

À plus tard.

jeudi 1 juillet 2010

Moments de vie 7


(Je salue au passage la jeune Camille Bouchard qui aime les "Moments de vie". Non seulement, il s'agit de l'une de mes lectrices les plus gentilles, mais, en plus, elle a un très joli nom.)