samedi 23 février 2008

Mon grand frère est parti

Ce soir (22 fév.), à 20 h, mon grand frère est parti. Pour toujours.

Je n'arrive pas à dormir. Par la fenêtre, la lune jette une lumière froide. On dirait qu'il y a autant de givre en dehors qu'en dedans de nous, mes autres frères, mes soeurs et moi.

J'ai pris des photos. Des photos de la nuit où mon frère est parti. Les arbres sont revêtus de dentelle glacée, piquetée d'étoiles.

Nos coeurs aussi.







Au matin, pour parer le noir de nos deuils, la nature s'est enveloppée de blancheur et de lumière. Peut-être aussi pour nous rappeler que ça continue, que le chemin ne se termine pas pour tous au même embranchement.

Juste devant ma porte, il y avait une traînée lumineuse qui montait vers le soleil. Sans doute ce qui reste du passage de mon frère en direction du ciel.







































Salut, Marc. À un de ces jours.


jeudi 21 février 2008

Comme dans un centre d'achats

Se faire dire de notre roman qu'il est poche, ça fait l'effet suivant :

Imaginez une maman qui se promène dans le centre d'achats avec son enfant. Elle rencontre un passant qui demande :

—C'est votre enfant ?

Toute fière, la maman répond :

—Oui.

—Maudit qu'il est laid !

Ça fesse.

Bon, la maman n'aime pas moins son enfant parce qu'un malotru l'a trouvé laid....

... mais elle n'a plus envie d'aller se promener avec au centre d'achats.

L'improvisation comparée

L'improvisation comparée : performance des équipes de la Ligue d'improvisation de Baie-Comeau.

Thème : mon roman Les Enfants de chienne.

Photos à Baie-Comeau

Pour voir les photos de mon voyage à Baie-Comeau, cliquez ci-bas :

Baie-Comeau

Tant de route

Après des heures et des heures de route, j'ai fini par retrouver ma maison douillette qui m'attendait. C'est un long trajet, c'est pour ça que j'ai mis tant de temps avant d'écrire une nouvelle entrée de carnet.

En plus, les commentaires et les courriels affluent dans mon ordinateur ; j'ai pris le temps de répondre à tout le monde. Et je ne vous parle pas de ma boîte vocale, moi qui ne prends jamais mes messages téléphoniques quand je suis absent. Il y en a qui s'impatientent. Des adultes, bien sûr. Des stressés. Les nerfs !

J'ai vu ma bonne amie Martine Latulippe au retour. Je rassure tout de suite ses fans : elle va beaucoup mieux. Ses filles aussi. Marc, son chum, qui est costaud, a passé au milieu des méchants virus sans problème.






Fin des rencontres baie-comoises

Mercredi matin, c'était ma dernière demi-journée de rencontres dans le cadre de Les Antichambres du livre. J'ai vu la classe formidable de madame Suzanne à l'école Monseigneur-Bélanger, puis je me suis retrouvé avec les adultes de l'atelier d'écriture de mon amie Francine Chicoine, à l'Université du 3e Âge.

Je vais vous faire une confidence : je croyais que rencontrer une bande d'adultes, ce serait terriblement ennuyant. Mais non! C'était aussi merveilleux qu'avec des enfants. Ils m'ont dit plein de belles choses sur mon travail. Je vais sérieusement finir par croire que j'ai du talent si j'écoute tout le monde comme ça, moi.

En tout cas, vrai ou faux, ça fait toujours du bien de se faire dire qu'on fait un bon travail.

Surtout quand on est payé pour entendre ces compliments.


mardi 19 février 2008

Encore des photos

J'ai oublié de vous dire qu'à Chute-aux-Outardes, on a pris plusieurs photos et je vais les mettre en ligne d'ici la fin de la semaine. Soyez patients et revenez souvent sur ce blogue.


CHUTE-AUX-OUTARDES

À Chute-aux-Outardes, j'ai eu le plaisir de rencontrer tout à l'heure les élèves de 5e année de madame Geneviève. C'était une classe très enthousiaste avec de bons lecteurs.

J'ai distribué mes prix et celui qui s'est mérité la collection complète de La Bande des 5 continents s'appelle Jérémy. Semble-t-il que Jérémy est un excellent, mais vraiment un excellent lecteur. Tant mieux alors si le hasard a bien fait les choses, mais je crois que dans cette classe, tout le monde aurait mérité le prix tellement on semblait enthousiaste.

Jérémy m'a aussi présenté sa propre version de la finale de Derrière le mur. Je peux vous dire que c'était très différent de ce qu'on m'a proposé jusqu'à présent (genre : on fait une piqûre aux Normaux et ils finissent par oublier qu'il existe un autre monde de l'autre côté du mur). Voilà un garçon qui a une sacré imagination.

Sauvage et meurtrière

Dans le groupe de madame Myriam, tous les jeunes devaient m'écrire une lettre à propos de la lecture de mon roman Derrière le mur. Maude, 10 ans, m'a déclaré de manière fort honnête et candide : "Je n'ai pas aimé ce livre".

Voilà une affirmation que je trouve tout à fait légitime.

Toutefois, les raisons émises par Maude m'ont un peu inquiété lorsque j'ai lu sa lettre dans ma chambre d'hôtel, hier. Elle se désole que ce ne soit "pas un livre d'action ou d'aventure sauvage et meurtrière".

J'avais presque peur de la rencontrer avec sa classe ce matin. Surtout quand j'ai vu qu'elle était assise dans les premières rangées de la classe.

Mais finalement, elle est gentille et jolie comme tout. Ouf! Me voilà rassuré.

Saint-Coeur-de-Marie

Deux rencontres à l'école Saint-Coeur-de-Marie de Baie-Comeau, ce matin.

Dès l'atelier de 8h15, on avait tellement de plaisir, les élèves de madame Myriam et moi, qu'on a décidé de passer outre. Puisque je n'avais pas d'atelier à donner à la 2e période, on a débordé et, finalement, nous avons été ensemble pendant 2 heures. On a eu vraiment beaucoup de plaisir.

Pendant ce temps, un fonctionnaire municipal, inculte jusqu'à la moëlle, décidant qu'un auteur n'a aucune raison de stationner sa voiture avec les professeurs, m'a collé un ticket de 42$.

Mort aux vaches !
comme disent les Français.


lundi 18 février 2008

École Bois-du Nord

Aujourd'hui, j'avais trois rencontres avec des groupes de 3e cycle du primaire à l'école Bois-du-Nord à Baie-Comeau. J'ai rencontré les classes de mesdames Karine, Louise et Marie-Josée.

Les élèves avaient tous lu Derrière le mur, ce qui a rendu les rencontres vraiment intéressantes, car on a longuement discuté de déficience intellectuelle... en plus de littérature, bien sûr.

Les jeunes m'ont écrit des lettres très très belles et mêmes touchantes. Quelle belle journée de rencontres !

Parmi les lettres en question, j'ai pigé au hasard pour donner quelques prix dont, un grand prix pour chaque classe : la collection complète de la série La Bande des 5 continents. Il s'agit de 5 romans. Comme je suis généreux ! (Mais bon, la Côte-Nord, c'est ma région natale, je peux bien jouer un peu au Père Noël, quoi.)

Dans chacune des trois classes, une élève s'est donc retrouvée avec la collection complète. Dans la classe de madame Louise, la gagnante, Tania, était particulièrement contente, car figurez-vous qu'elle a lu Le Monstre de la Côte-Nord quatre fois tellement il lui a plu. Donc, de recevoir comme ça toute la série, ça la comblait. Et Tania, en tant que lectrice dotée d'un bon goût certain, a dit de Derrière le mur qu'il s'agissait d'un roman "époustouflant".

Ce n'est pas moi qui vais contredire une spécialiste comme elle.

Dans la classe de madame Marie-Josée, Michaël a pris plein de photos de la rencontre avec mon appareil. Je vais donc vous publier tout cela dès mon retour.

dimanche 17 février 2008

Participation à l'impro

À un moment donné, au cours d'une improvisation, on a fait monter les 5 auteurs présents sur scène (ce n'était pas prévu ainsi, mais il y a eu maldonne, mettons). Nous voilà donc face à deux comédiens qui jouent des auteurs en séance de signatures dans un Salon du livre. Nous jouons le public et devons les interpeller selon nos expériences personnelles en telles circonstances. Une comédienne joue Janette et son livre de recettes, le comédien joue un auteur de polars.

Nous y allons tous chacun notre tour et Andrée Poulin et Jacques Bissonnette ont été vraiment très bons.

Moi, j'ai joué mon rôle comme suit : je m'approche de Janette et lui dit :

— M'ame Jeannette, j'ai acheté votre livre de recettes.

— Oui?

— J'ai suivi mot à mot votre recette.

— Piiis?

— J'ai sacré l'feu dans ma cuisine.

— Vous étiez supposé mettre les ingrédients dans le chaudron, monsieur.

— Ben, c'était pas précisé dans votre livre !

Ouf! Le public a ri.

À la fin de l'impro, au lieu de voter rouge ou blanc, les spectateurs, avec leurs mains nues, ont voté pour les auteurs.

Non, non, c'était pas arrangé.




Improvisation mixte

Dans l'après-midi, nous avons été présentés au public (encore là, plus de 80 personnes) dans le cadre d'un match de la ligue d'improvisation locale au cégep de Baie-Comeau.

Les thèmes des improvisations variaient tous autour de la littérature et il y a eu 6 impros sur les romans des 6 auteurs participants. Moi, on avait choisi Les Enfants de chienne, évidemment, le titre le plus punché de ma collection.

J'ai filmé l'impro complète et je vous la mettrai en ligne à mon retour.



BAIE-COMEAU

Ça y est ! Là, c'est parti en grand, les Antichambres. Quelle journée ! Épuisante, oui, mais agréable surtout.

Ce matin, nous avions un brunch où nous étions tous interviewés à tour de rôle. Il y avait 81 personnes dans la salle. C'est vraiment une grosse participation quand on pense que cette activité littéraire n'était pas gratuite (je crois que c'était 15$ le billet).

Ça c'est vraiment bien passé. J'ai fait une belle entrevue sans dire de niaiseries. Même Nancy aurait été fière de moi.

Puisque ma bonne amie Martine Latulippe n'assiste pas aux Antichambres pour cause de vilain virus, on a quand même fait venir le jeune garçon supposé l'interviewer et, en compagnie de Madeleine Ross, chroniqueure culturelle à Radio-Canada, ensemble, ils ont discuté des livres de Martine. C'était vraiment très intéressant et je pense que Martine aurait été très touchée par ces beaux témoignages

Bravo à Alexis (le garçon en question) et à Madeleine qui a animé ce panel de manière très vivante.

La Cache d'Amélie

Ce soir, souper entre auteurs et membres organisateurs de Les Antichambres du livre de Baie-Comeau. Rencontre informelle, placotage de circonstance, et moi qui étais très en forme avec ce verre de rouge qui ne désemplissait pas (forcément, les serveuses bourdonnaient autour de nous avec la bouteille, sans arrêt - me semblait-il).

Nous avions une salle réservée dans le restaurant La Cache d'Amélie, sis dans l'ancien presbytère de l'église Sainte-Amélie. C'était absolument divin, de l'entrée au dessert. Rien à dire, sauf des éloges. Quelle cuisine ! Et vous devriez voir le nombre de prix culinaires, médailles, certifs, et autres mentions sur le mur d'entrée. Impressionnant. Pas étonnant que j'aie autant mangé (et bu).

Par la suite, Line, la propriétaire, nous a fait visiter aux auteurs Jacques Bissonnette et Andrée Poulin (et moi, bien sûr) sa cave à vin. Petit inventaire, actuellement, nous dit-elle. Que 1300 bouteilles.

Je ne manquerai pas de bon rouge d'ici mon retour.


samedi 16 février 2008

Le chocolat à Martine

Dans la chambre qu'on m'a donnée, à Baie-Comeau, mes informations pour le séjour ainsi qu'un petit cadeau
d'auteur m'attendait. Or, ils se sont trompés et j'ai hérité du stock à Martine ! Hahahahaha! Présentement, je bouffe son chocolat... et je me prépare à rencontrer ses élèves.

Meuuuuh non, c'est une blaaaague. Si je bouffe bien son chocolat, je verrai mes élèves. Quand même. Il y a aussi des lettres d'enfants pour Martine. Je lui ramènerai tout ça mercredi lors de mon retour.

Sauf son chocolat, bien sûr.


Seul sur la route

J'ai quitté Saint-Marcel, hier, pour être à Baie-Comeau, ce soir pour l'événement Les Antichambres du livre.

En passant à Québec, je devais prendre ma bonne amie Martine Latulippe avec moi. Or, la pauvre Martine est aux prises avec un méchant virus qui l'a obligée à rester sagement chez elle sous une tonne de couverture et la boîte de kleenex à portée de main. J'ai donc fait toute la route, seul.

Ça allait très bien. Il faisait froid, mais clair et ensoleillé. J'ai pris le traversier de 12h20 et j'ai dîné aux Escoumins.

Après une douche brûlante, je me sens frais et dispos pour les activités culturelles de ce soir. Je vous en reparlerai.



jeudi 14 février 2008

Machine à coudre

Depuis que je suis tout petit, je me demande comment fonctionne la machine à coudre à maman. Là, je comprends :



Ça n'a pas grand chose à voir avec la littérature, mais je me suis aussi donné une mission didactique, ne l'oubliez pas.



Vagues immobiles

Le vent et la poudrerie des derniers jours ont étrangement plissé les champs. On dirait une mer de vagues immobiles, figées par le froid.



Bonne Saint-Valentin

C'est niaiseux souhaiter une bonne Saint-Valentin à ceux qui ne sont pas nos amoureu(ses)(x). C'est quoi, le rapport (comme dirait Nancy) ?

En plus, la plupart de mes blogueurs ont entre 10 et 15 ans : on n'a pas vraiment d'amoureux à cet âge. À quoi ça sert alors, une entrée de carnet comme celle-ci?

À rien, finalement. Ça me fait passer le temps.

Il fait beau, chez vous? Ici, c'est pas pire. Quelle heure il est, là?


mercredi 13 février 2008

Bientôt, la Côte

Cette semaine, je me prépare aussi pour l'événement Les Antichambres du livre de Baie-Comeau qui se déroulera à compter de samedi soir. Dans les jours qui vont suivre, je ferai des ateliers aux élèves du 3e cycle du primaire à Baie-Comeau et à Chute-aux-Outardes.

À l'aller, samedi, je cueille au passage ma grande amie Martine Latulippe et nous nous rendons ensemble sur la Côte-Nord. On a bien des nouvelles à échanger depuis notre dernière rencontre, il y a des mois. On s'est même manqués au dernier Salon du livre de Montréal.

Dix heures de route aller-retour devrait nous permettre de mettre nos potins à jour.

Les m... formulaires

Petite semaine tranquille sous la neige à faire des corrections de manuscrits, préparer une demande de bourses pour le Conseil des Arts et... colliger les renseignements pour le rapport d'impôts. Grrr....

Ça ne me fait rien de payer de l'impôt pour procurer des services à la population, mais ça ne pourrait pas être plus simple à remplir les maud... formulaires de crotte !

(S'cusez, j'ai eu une petite montée lactée.)


samedi 9 février 2008

Quelles couvertures !

Je vous avais promis, il y a quelques temps, de vous présenter en exclusivité la couverture de Pirates 1 - L'Île de la Licorne dès que celle-ci serait prête. Eh bien, ça y est ! La voici ! N'est-elle pas magnifique?




De plus, voici en prime la quatrième de couverture ou, si vous préférez, la couverture arrière :



Ce magnifique travail est l'oeuvre d'Éric Robillard de l'agence Kinos.

Je suis vraiment très content. Dans les prochaines semaines, je vous présenterai donc non seulement un bon roman (si, si, il est bon), mais un beau roman. J'ai bien hâte de le tenir entre mes mains.


Nancy et ses amis

Les mésanges, qui ne sont déjà pas farouches de nature, ont pris Nancy en affection (ils savent qui achète les graines, on dirait). Cet après-midi, ils ont piqué l'effronterie jusqu'à aller manger sur sa tête. C'était vraiment rigolo.

À notre arrivée, ils étaient dans les mangeoires :




Nancy devient rapidement entourée :












La neige a floconné

Promenade en raquettes dans les champs au milieu d'une neige épaisse, quoique légère et floconneuse.

















Qui cherche le trouble ?

À Verdun, parmi les élèves que je rencontrais lors des ateliers, il y avait parfois 5 ou 6 étudiants supplémentaires qu'on appelait des "invités". Je ne sais plus pourquoi ils se méritaient ce privilège, mais il leur était permis d'échapper à un cours pour assister à la rencontre. Lors de l'un des ateliers, il m'a fallu arrêter et faire un peu de discipline, car l'une des "invités" perturbait le groupe en placotant et me dérangeait terriblement.

Le lendemain, en préparant l'atelier à venir, un groupe de 6 invités arrive : 4 filles, 2 gars. La classe de français n'était pas encore arrivée. J'en profite donc pour les sonder et leur donner mes directives :

—Ah ! C'est vous autres les invités de l'atelier ?

— Oui, m'sieur.

Ils ont l'air gentils comme tout, mais je ne prends pas de risque. Surtout que les 4 filles semblent s'entendre comme larrons en foire et qu'elles rigolent entre elles.

—L'atelier vous intéresse, j'espère ?

— Oh oui, m'sieur, répond la fille qui me paraît la plus délurée du groupe, une petite blonde avec la mine espiègle.

—Vous êtes pas malcommodes, au moins ?

—Non, m'sieur.

—Vous allez restés discrets et gentils ? Vous ne me donnerez pas de trouble ?

C'est la petite blonde qui réplique :

—Si vous l'cherchez pas, vous l'aurez pas.

Ça, c'est répondre du tac au tac. J'ai éclaté de rire.

C'est moi qui l'ai prise à partie tout le long de l'atelier. Je pensais qu'elle répliquerait à mes pointes, mais elle est restée discrète et gentille comme tout.

vendredi 8 février 2008

GPS

Ma blonde qui a toujours peur que je me perde dans la grande ville et que je ne retrouve plus le chemin du retour m'a fait un cadeau à mon arrivée à Québec : un GPS !



(Pour les curieux, il s'agit d'un Garmin c330.)

Je me demande si je dois me réjouir de recevoir un beau cadeau de ma blonde... ou me questionner de l'inquiétude qu'elle nourrit à mon égard. Que pense-t-elle de moi en son for intérieur? Distrait, mon chum... ou plutôt, pas attentif... ou pire : sénile !

Peu importe. Je ne me perdrai plus en ville ! Yéé!

Retour de Verdun

Et me voilà de retour dans mon chez moi, quiet et silencieux, après une semaine effervescente dans la grande ville. Ça fait du bien, oui, de retrouver la campagne, mais ça valait la peine de faire tout le trajet et de conduire dans le trafic pour rencontrer les ados de Verdun : j'ai refait le plein d'énergie.

Je dois vous avouer que c'est la première fois que je reçois autant de marque d'appréciation des jeunes. Sincèrement, je ne sais pas si Anne-Marie et Nathalie le leur avaient demandé en cachette, mais plusieurs jeunes m'ont pris à part pour me dire combien ils avaient apprécié La Caravane des 102 lunes. Môzusse que ça fait du bien !

En tout cas, merci à tous pour les bons moments passés avec vous. Croisons les doigts : Anne-Marie m'a laissé entendre que, peut-être, l'an prochain, si je suis gentil, et vous autres aussi...

mardi 5 février 2008

Maharadjah

Rebuté du resto de mon hôtel à cause de mon souper poche d'hier soir, j'ai été bien inspiré d'aller marcher un peu, ce soir. Juste au coin de la rue, en fait.

En effet, sur René-Lévesque, il y a un resto-buffet indien Le Maharadjah qui est vraiment très bien. Typique, musique indienne, décor correct, prix abordable, service sympa... et la bouffe? Extra ! Je recommande.

VERDUN

J'ai fait les deux premiers ateliers cet après-midi à la polyvalente Monseigneur-Richard de Verdun. Encore une fois, je travaille avec des profs très impliquées, très motivées (Anne-Marie, Marie-Ève, Nathalie...). Les jeunes ont tous lu La Caravane des 102 lunes et ils ont hâte d'en apprendre davantage sur la genèse du roman. C'est très stimulant pour moi.

Vive les ados (et leurs profs, bien sûr) !

Spaghettis

Formidable ! J'ai réussi à partir de la rue Guy et à me rendre sur la rue Galt, à Verdun, sans me perdre. J'ai même réussi le même exploit au retour. Pourtant, il faut circuler sur des bretelles d'autoroute qui s'entrecroisent dans tous les sens ; j'avais l'impression d'être un insecte glissant sur des spaghettis.

Comme je n'avais pas de présentation ce matin, je suis parti après l'heure de pointe. De plus, les classes finissent avant celle du soir. Donc, ça va assez bien sur l'autoroute Ville-Marie. On verra demain ; je dois partir vers 8h15.

lundi 4 février 2008

Béton et Airbus

De retour à Montréal, aujourd'hui. Je crèche dans un hôtel du centre-ville. Je suis au 7e et dernier étage. J'ai une vue imprenable sur les rails de la gare centrale et le dessus du tunnel Ville-Marie.

Comme c'est beau du béton couvert de neige sale ; ça émeut. Et quelle musique que celle des véhicules qui compressent pour monter la pente et mon réfrigérateur de chambre qui se prend pour un Airbus ! Ça me change des pépiements de ces stupides geais bleus, mésanges et autres bruants qui gueulent dans le mélèze, chez moi.

(Ceci était un cours intensif d'ironie.)

Je serai à la polyvalente Mgr-Richard de Verdun jusqu'à jeudi. Les jeunes ont lu La Caravane des 102 lunes. Quelque chose me dit qu'on va parler de Tombouctou.

Vers Verdun

Départ tout à l'heure pour Verdun. Mardi, mercredi et jeudi, j'ai trois journées d'ateliers pour le premier secondaire de l'école Mgr-Richard.

Si je me fie à la météo, j'aurai du beau temps aujourd'hui pour l'aller, de la pluie mêlée de neige pour le temps passé à Montréal, puis du beau temps pour mon retour.

J'y crois autant qu'à mon horoscope.




vendredi 1 février 2008

Mes nouveaux voisins

Les bruants des neiges ont décidé de passer l'hiver près de moi. Ils ont pris l'habitude de nicher sur le toit de la grange.





Ça tombe bien ; mes voisins d'en face ont déménagé (la maison est vide depuis une dizaine de jours). Ça me fait de la compagnie...

Potins

Le monde littéraire québécois est quand même petit (en nombre, pas en talent). Tous ceux qui collaboreront avec moi lors de la lecture publique du Conseil des Arts du Canada me sont familiers. Je les ai tous côtoyés au moins une fois.

Stanley Péan (Évidemment, le président de l'UNEQ connaît tout le monde dans le milieu. Il m'a interviewé à la radio de Radio-Canada, à la télé communautaire, à un ou deux salon du livre, sans parler de nos collaborations pour Alibis, le magazine québécois sur le polar.)

Andrée Laberge (J'ai eu le plaisir d'échanger avec elle une fois... sur un quai de gare, on peut dire. On revenait d'un Salon du livre — je ne sais plus lequel —, et on a placoté pendant une heure en attendant chacun notre autobus. Elle est très sympathique.)

Claire Martin (Une très gentille dame avec qui j'ai échangé deux fois au moins et qui, incidemment, fêtera ses 94 ans la journée du 18 avril. C'est pas beau, ça? Et elle est très en forme, madame Martin. Je me demande si elle sait que je suis autant potineur.)

Michel Noël (Et que dire de mon bon ami Michel que j'ai toujours autant de plaisir à croiser ici et là au gré des événements littéraires.)

Décidément, j'ai hâte à cette soirée du 18. On va bien s'amuser.

Et pourtant si petit

Incroyable! J'ai toujours de la difficulté à m'imaginer qu'on me voit aussi grand que tous ces grands. Pourtant, si vous saviez comme je suis petit, petit...

Voici un extrait du communiqué du Conseil des Arts du Canada qui annonce ma (modeste) prestation de lecteur public lors du prochain Salon International du Livre de Québec :

Hommage à quatre voix : des lauréats de Québec se racontent.

Le Conseil des Arts du Canada est heureux de s’associer au Salon international du livre de Québec pour célébrer le 400e anniversaire de la ville.

À l’heure où Québec se souvient, le temps est à la consécration. De ses explorateurs ; de ses fondateurs ; de ses bâtisseurs ; de ses créateurs. Ils ont façonné ce terroir, lui ont insufflé leurs idéaux, et l’ont doté d’une nouvelle langue. « Pour les francophones d'Amérique, tout a commencé à Québec », comme le scande la Société du 400e anniversaire de Québec.

Lors de cette soirée de lecture, la parole reviendra aux écrivains d’ici. Nés ou résidant à Québec, ils font partie d’une plus grande famille d’auteurs québécois qui ont obtenu un Prix littéraire du Gouverneur général. Ce sont Camille Bouchard, Andrée Laberge, Claire Martin et Michel Noël. Leur plume participe à l’éclat de cette ville, et s’en inspire. « Québec, la muse ». Tel est le programme de cette soirée de lecture qui sera animée par Stanley Péan, ardent défenseur de la langue de chez nous.

Cette rencontre est l’occasion, pour le Conseil, de saluer tous ces auteurs, traducteurs, illustrateurs et éditeurs qui enrichissent notre patrimoine littéraire. Rendez-vous à notre stand pour en apprendre davantage !

Animation : Stanley Péan
Écrivains: Camille Bouchard (Le ricanement des hyènes, La Courte échelle, Lauréat littérature jeunesse [texte] 2005)
Andrée Laberge (La rivière du loup, XYZ Éditeur, Lauréate roman et nouvelles 2006)
Claire Martin (La joue droite, Cercle du Livre de France, Lauréate roman et nouvelles 1966)
Michel Noël (Pien, Éditions Michel Quintin, Lauréat littérature jeunesse [texte] 1997)

Vendredi 18 avril, à 19 h 30, au Salon international du livre de Québec / Rendez-vous littéraires

Aube rouge

En prélude à cette journée blanche qu'on nous annonce : une aube rouge.