jeudi 10 avril 2014

La déprime du SILQ

Résumé de mon après-premier-jour-du-SILQ : déprime. Je ne sais pas pourquoi, le SILQ me déprime (comme le Salon du livre de Montréal où je ne me rends plus depuis 4 ans).

En dépit des amis que j'y revois, en dépit du café pris en compagnie de mon amie Martiiiiine, en dépit des jeunes des écoles qui viennent m'y faire des beaux compliments, je déprime. Il y a quelque chose de terriblement impersonnelle dans cette foire trop grande.

Une chose est certaine, ce n'est pas dû à la solitude réclamée par mon art. Je ne ressens pas cette déprime dans les Salons plus modestes ou quand je donne des ateliers scolaires.

Alors, quoi? Parce que ce grand "happening" qui se réclame de la littérature n'a pas grand chose à voir avec? Je ne pense pas, car si je me figure qu'il s'agit d'un Salon d'auteurs plutôt que d'un Salon du livre, ça me va. J'arrive à accepter la nuance.

Alors, quoi?

Quoi?

3 commentaires:

  1. Cher Camille,
    Je n'ai pas de réponse à ton "quoi?" tristounet.
    Mais je sais très bien, très très bien, ce que tu ressens...
    Et moi, après chaque salon du livre, petit ou grand, je me dis: ouf... Merci à celui qui a inventé la solitude.

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  2. Je pense que le Mexique vous manque déjà! Fd

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  3. N'est-ce pas, Andrée? Je vois que je ne suis pas seul. Par contre, Gatineau, déjà, le Salon est à hauteur humaine. J'ai beaucoup apprécié mon passage là-bas.

    Francine, vous n'êtes pas loin de la vérité. Mexique, Afrique, Asie, n'importe où, mais en voyage.

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