Animaux agressifs

Nous avons photographié une chicane entre un lapin et un géocoucou. J'en ai fait une bédé qui a été publiée sur notre site de voyage. Allez voir en cliquant sur cette image.

La Dame de Panamá - Extrait 1

C'est sur moi, toujours, depuis mes douze ans, sur qui les hommes posent leurs regards, pour qui ils soupirent après mon passage. J'en pèche souvent par une sorte de vanité qu'il me faut bien confesser chaque dimanche si je veux recouvrer la pureté de mon âme avant de communier.

— Voilà qui est bien de votre âge, m'a réconfortée Fray Jesús à ma dernière confidence dans l'isoloir, mais n'oubliez pas, doña María, que ce péché s'exacerbe du fait que vous êtes mariée.

— Depuis deux ans, mon père. Dieu me pardonne.

— Il vous pardonne, allez ! Ce n'est pas si grave. Mais ne vous amusez plus à semer l'émoi dans le cœur des hommes de votre entourage.

Mais c'est plus fort que moi. Dieu m'a faite belle, Dieu m'a faite riche, et, pareille à un tableau soigné du plus grand des peintres, je me complais à faire étalage de mes traits et de mes soieries à qui veut les admirer.

Extrait du roman en cours d'écriture

La Dame de Panamá

© Camille Bouchard 2011, 2012 (éditeur à venir)

Quelques photos sympas

Quelques photos sympas des derniers jours.


Un lapin qui a pris l'habitude de nous approcher.


Ici, les gros yeux de monsieur Géocoucou-Roadrunner. (Remarquez la longueur des cils.) Les premières fois qu'on en voyait, on était tout énervés et, maintenant, c'est devenu un spectacle quotidien. Nancy les nourrit même en leur jetant du pain.


«Oh non ! Pas encore le Kodak ?! Fuyons !»


Un mésange à plumet noir qui, tous les jours (tous les jours !!!) vient se battre contre son reflet sur Matamata. Ici, on le voit contre le miroir, mais vous devriez le voir picorer le parebrise quand il y voit son reflet. On dirait qu'il cherche à pousser le VR en entier. Mourant !


De la façon dont le Rio Grande est orienté, ici, le soleil se couche sur le Mexique (qu'on aperçoit sur l'autre rive du Falcon Reservoir).

Une critique magnifique

Une paraphrase de mon dernier roman pour adultes, "Un massacre magnifique" ? Vraiment ?

Bon, allez, cessez d'analyser la moindre de mes entrées, et laissez-moi me faire plaisir.

La journaliste Andrée Poulin a critiqué ce roman lors de l'émission Les Divines tentations, à Radio-Canada, samedi dernier. Pour entendre toutes les jolies choses qu'elle a à en dire, cliquez ici.

Les illusions perdues

De ce temps-ci, je lis (ou relis) de nombreux classiques. Cette semaine, en lisant Les Illusions perdues de Balzac, je suis tombé sur cette phrase qui m'a beaucoup frappé :

« On passe une bonne partie de sa vie à sarcler ce que l'on a laissé pousser dans son coeur pendant son adolescence.»

C'est terriblement beau, mais, en même temps... troublant.

Et si c'était vrai ?

Ironie britannique

Lady Astor, première femme élue du parlement britannique, a dit un jour : « Ma vigueur, ma vitalité et mon culot me dégoûtent. Je suis le genre de femmes que je ne supporte pas ».
Lors d'un débat houleux, elle s'adresse à Winston Churchill :
⎯ Sir Winston, si vous étiez mon mari, j'empoisonnerais votre thé.
Il lui répond :
⎯ Madame, si vous étiez ma femme, je le boirais.

Coucher de soleil

Comme disent les Marocains : juste pour le plaisir des yeux.

Au loin : les lumières d'une ville au Mexique. D'après Google Earth, ça donne 6 km à vol d'oiseaux. L'étendue d'eau est le réservoir du barrage Falcon.

Notre site est TRÈS tranquille. Pas de voisin avant 100 mètres, aucun bruit sauf les oiseaux (parce qu'ici, les oiseaux, il y en a un milliard). C'est fantastique. On est vraiment bien.

 

Fusillade au Texas - Extrait

Voici un extrait du deuxième titre de la nouvelle série : Les Voyages de Nicolas - Aventures en VR et qui s'intitulera : Fusillade au Texas.

— Vite, madame ! crie Javier en rejoignant la femme. Vite, avant que les gardes-frontière ne soient alertés par le chahut. 

La soutenant par le bras, il convainc l'immigrante de s'ébranler. Encore terrorisée, celle-ci se laisse entraîner par mon ami qui semble parfaitement dominer la situation. Il poursuit :

— Suivez-moi. Je connais un endroit où vous pourrez vous cacher. Nicolas, récupère le sac et viens avec nous.

— Mais...

— Dépêche-toi, quoi !

Devant l'autorité de mon ami, j'obtempère. Toutefois, je suis inquiet. Je sais qu'il est interdit d'aider une fugitive à immigrer clandestinement aux États-Unis, mais jusqu'à quel point ? S'agit-il d'un acte un peu, beaucoup ou... terriblement illégal ?

Ce que j'ignore encore à ce moment-là est que nous sommes en train de faire quelque chose de beaucoup, beaucoup plus grave.

Les Voyages de Nicolas - Aventures en VR

Fusillade au Texas

© Dominique et Compagnie, 2012

Tout d'un coup !

6h30 du matin. Pas un son à part celui des oiseaux qui gazouillent autour de la mangeoire. Temps superbe. Le soleil se lève bien rouge au-dessus des buissons. Au loin, doucement, monte le bruit d'un moteur de chaloupe. Un Winter Texan va pêcher quelque part sur le lac (en fait, le réservoir du barrage Falcon). Je m'éveille lentement sans me décider à sortir du lit.

Soudain : bang !

Comme ça, d'un seul coup, le vent se lève avec violence. Si soudainement que pendant trois, quatre secondes, j'ai l'impression que quelqu'un secoue le VR.

Le soleil se réfugie derrière les nuages. Les vagues se jettent entre les arbres avec furie. Elles viennent se fracasser non loin de la route. En moins d'une demi-heure, la température chute de 15 degrés.

J'ai une pensée pour le pêcheur : je ne voudrais pas me retrouver à sa place.

Le site Accuweather prévoit 3 jours de froid à 12-15°C (et des nuits à 0°C) puis le retour des 25-30°C pour le reste du mois.

Bof ! Pendant ce temps, j'écris. Je viens justement de terminer un autre texte : Fusillade au Texas ! Vous devinez de quelle série, pas vrai ? Eh oui : Les Voyages de Nicolas - Aventures en VR.

Bilingue ? No, Señora !

Au Texas, chez les jeunes qui vont à l'école, il y a des classes obligatoires pour apprendre l'espagnol (un peu comme au Québec, avec l'anglais).

Et une maman texane est montée au créneau dernièrement à ce sujet. Elle ne veut pas que son enfant soit contrainte d'apprendre une seconde langue. Aussi, elle a protesté devant les médias en jetant : "Nous ne laisserons pas l'Amérique devenir bilingue pour accommoder les hispanophones".

Vous voulez mon avis ? En Amérique, on n'est pas sortis de l'auberge.

25 ans !

C'était en 1986. Robert Soulières était alors directeur littéraire pour la collection Conquêtes aux Éditions Pierre-Tisseyre. Il venait de m'envoyer une lettre qui m'avait rendu fou de joie : il acceptait de publier mon tout premier roman intitulé Les Griffes de l'empire.



C'est loin d'être un très bon roman. Mon manuscrit, d'ailleurs, avait été refusé par quatre autres maisons d'édition. Mais Robert s'était dit, en dépit du caractère très ordinaire du texte : "Voilà un écrivain en devenir, ça vaut la peine de lui donner sa chance."

Merci Robert Soulières d'avoir eu ce flair. Merci d'avoir cru en moi. Ce 25e que je célèbre cette année, c'est grâce à toi ! Je lève mon verre à ta santé, copain !



Et j'annonce officiellement qu'on collaborera de nouveau ensemble, Robert (Soulières Éditeur) et moi, pour mon 55e roman : Le Coup de la girafe. Et ce sera un vrai plaisir !
(J'ai déjà publié chez Soulières Éditeur ma série de 5 romans La Bande des cinq continents.)

De plus, pour fêter dignement ce 25e, il y aura bientôt des ajouts à ce site web... et même un cadeau pour les fidèles qui y viennent. Ne manquez pas de revenir.