vendredi 8 août 2008

Trafic au Burkina Faso

En parallèle à ma saga PIRATES, je poursuis toujours ma populaire série Les Voyages de Nicolas (mais si, mais si, elle est populaire).

Avant même que je l'apprenne à mon éditrice, je vous le dis à vous, ma bande de gâtés qui suivez ce blogue avec assiduité, il y aura un cinquième titre. Vvvvouuuiii ! Ce sera le même que celui de cette entrée de carnet sinon on se demande pourquoi je mettrais un pareil titre à une entrée de carnet.

Vous suivez toujours?

Bien. On voit que vous êtes allumés. Pour me garder dans vos bonnes grâces (et pour faire fuir les mauvais adeptes), je vous transcris ici un petit extrait du roman qui paraîtra.... en automne 2009. C'est loin, pas vrai? D'ici là, en attendant les droits d'auteur, j'accepte tout don quel qu'il soit, sauf en billets Canadian Tire.

« Je ne réfléchis donc pas et bondis vers l'autobus pour lui barrer la route. Campé sur mes jambes en plein milieu de la piste, bras étendus de chaque côté de moi comme pour le saisir, je cherche à arrêter le véhicule qui arrive dans ma direction.

Je distingue très bien le chauffeur qui m'observe, les yeux arrondis, et le chef qui me jette un regard incrédule et méprisant à la fois. Je vois la femme qui me paraît vraiment la plus méchante du lot avec son expression remplie de haine, et le dernier passeur, l'air trop imbécile pour exprimer quoi que ce soit. Derrière eux, je perçois, mais sans y prêter attention, les mines catastrophées des enfants enlevés, dont celles de Bagnomo et Mamounata.

L'autobus prend de la vitesse à chaque seconde, fonce sur moi dans son nuage de fumée, et je n'ai, pour l'arrêter, que mes deux bras ouverts et ma musculature de garçon de dix ans. »


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