mardi 23 mars 2010

L'inculture à l'école

Voilà une très mauvaise nouvelle pour les écrivains qui se débattent afin d'appuyer les enseignants dans leurs tâches de distiller culture et savoir. Cette lettre émane de l'Union des écrivain(e)s québécois.

Montréal, le 4 mars 2010

Madame, Monsieur,

(Aux écrivains et aux écoles participant au programme La culture à l’école, d’ici la fin de l’année scolaire)

À la suite de l’aide exceptionnelle non récurrente accordée à l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ), le 28 janvier 2010, par madame Christine St-Pierre, ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine (MCCCF), pour le programme La culture à l’école, afin de relancer le volet de la distribution des livres dans les écoles, nous tenons à vous informer de l’état de la situation.

Cette aide financière exceptionnelle de 92 000 $ a permis de combler les dépassements budgétaires des deux premières années de l’entente de service triennale qui nous lie au MCCCF, dépassements dus à l’accroissement constant du nombre de rencontres et à l’augmentation du coût unitaire des livres.

Les lettres d’entente ne cessant d’affluer à nos bureaux, il devient évident que les fonds disponibles pour terminer la session d’hiver et de printemps seront à nouveau insuffisants pour nous permettre de continuer d’envoyer vingt livres par rencontre.

En conséquence, et compte tenu du fait que nous nous sommes engagés en 2007 par protocole d’entente à assumer les dépassements de coûts, nous devons, à partir d’aujourd’hui, réduire à neuf le nombre de livres qui seront envoyés dans les écoles pour chaque rencontre.

Cette décision n’est pas facile à prendre, croyez-le bien, et nous sommes conscients de l’impact que cela pourrait avoir quant à la préparation des élèves, mais vous devez comprendre que le maximum a déjà été fait pour maintenir l’achat et l’expédition de livres dans les écoles. Cette réduction du nombre de livres permettra de terminer la saison en octroyant à toutes et à tous un nombre minimal de livres plutôt qu’un nombre maximal de livres à quelques-uns seulement.

Merci de votre compréhension, et bonne fin d’année scolaire !

Le directeur général,

Pierre Lavoie


.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire

Merci de laisser votre commentaire. Vous lire sera un plaisir.