vendredi 7 octobre 2011

Anecdote de Salon

Je suis en train de jaser avec mon amie Martine Latulippe au petit salon à l'entrée de l'hôtel où a lieu le Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Arrive Mireille qui travaille au stand de Dominique et Compagnie et qui me demande si je voulais bien la suivre dans la salle où se déroule le Salon, car un petit garçon est déçu d'être arrivé en dehors de mes heures de signatures. Je m'excuse auprès de Martine et je m'empresse de suivre Mireille.

Tandis que je suis à signer les livres du petit garçon, je me fais aborder par deux jeunes filles de 13-14 ans.

— Hé, Camille Bouchard ! C'est moi, Emmy (nom fictif) qui vous écris souvent pour des conseils d'écriture. Voici mon amie Sandra (autre nom fictif).

Je suis content de rencontrer cette lectrice avec qui, en effet, j'ai échangé quelques courriels. Elle me demande tout à coup:

— Savez-vous si Martine Latulippe est dans les parages?
— Justement, je suis avec elle au petit salon du lobby. Voulez-vous me suivre? Je vais vous conduire à elle.

Les deux adolescentes ne se laissent pas prier et m'emboitent le pas. Pendant que nous traversons les longs passages séparant le centre des congrès de l'hôtel, j'entends Sandra dire à Emmy:

— Incroyable ! Nous allons rencontrer Martine Latulippe, escortées par... Camille Bouchard ! Quel privilège !

Je suis une grosse moumoune, vous le savez, j'ai eu presque les larmes aux yeux de cette charmante naïveté. Je me suis arrêté et j'ai répliqué:

— Non, les filles. Les privilégiés, ce sont Martine et moi. Rencontrer des lectrices enthousiastes comme vous, c'est ça qui justifie tous les efforts que nous investissons dans notre métier. Merci à vous deux d'avoir pris le temps de venir nous rencontrer et de nous faire part de votre plaisir à lire nos histoires.

Martine et moi avons jasé un long moment avec ces deux jeunes filles. À un certain moment, Michèle Marineau, François Gravel, Édith Bourget et Robert Soulières (si je me rappelle bien) se sont aussi joints à la conversation. Pour les adolescentes, je sais que ça aura été le point culminant de leur salon.

En tout cas, ç'a été le mien.


2 commentaires:

  1. Martine Latulippe7 octobre 2011 à 12 h 27

    "On fait un métier merveilleux, pas vrai, Camille? Merci de me rappeler ce beau moment.
    Martine"

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  2. Un "must" de Salon, en effet. Un seule soirée comme celle-là et on oublie toutes les frustrations de l'année.

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