dimanche 9 octobre 2011

Anecdote de Salon - suite

En repensant à l'anecdote impliquant Emmy et Sandra, je crois comprendre la perception qu'elles avaient des personnes devant qui elles se trouvaient.

Je vous ai conté, il y a quelque temps, le plaisir que j'ai eu à rencontrer monsieur Denis Vaugeois dont j'ai lu plusieurs œuvres (d'ailleurs, son superbe "La Mesure d'un continent" trône à la place d'honneur dans mon palmarès des plus beaux livres que je possède). Dans le fond, quand monsieur Vaugeois m'a offert de venir prendre un café avec lui, qu'il a partagé avec moi ses impressions d'historien, je me sentais comme Emmy et Sandra : terriblement intimidé et terriblement privilégié.

C'est que, dans des circonstances de ce genre, on n'a pas seulement l'impression de se trouver devant une personne, on a l'impression de côtoyer l'aspect vivant d'une œuvre immatérielle qui nous a fait grandir.


3 commentaires:

  1. J'ai mentionné votre anecdote au cours de ma dernière émission sur les ondes de CKRL. En ce qui concerne Denis Vaugeois, je peux comprendre. C'est un grand Québécois.

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  2. Oh, merci. C'est super.

    Dans un fil de discussion, cette semaine, sur Facebook, à propos de cette anecdote, j'ajoutais que, pour ces jeunes qui aiment lire, un(e) auteur(e) jeunesse devient une icône, un(e) géant(e), ce qui augmente d'autant notre responsabilité envers eux.

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  3. C'est fou comme on peut mettre certaines personnes sur un piédestal et pour d'autres, c'est nous qui le sommes. Très difficile de rencontrer quelqu'un d'égal à égal.

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