mercredi 5 octobre 2011

Party d'auteurs

Voici la bande d'auteurs malcommodes avec qui j'ai passé l'un de mes plus mémorables moments au party traditionnel du samedi soir du Salon du livre du Saguenay Lac-Saint-Jean.


Alain M. Bergeron, qui n'a plus besoin de présentation, 150 romans à son actif (c'est son poids en livres dans tous les sens du terme), l'un des gars les plus chics que je connaisse, un très grand ami. Si vous distinguez mal ses yeux, c'est qu'il a des lunettes qui suent. 

Maude Royer, une nouvelle connaissance, auteure de la série à succès "Les Premiers magiciens" chez l'un de mes éditeurs les plus dynamiques, Hurtubise. Je préciserais bien que, de plus, elle est jolie, mais ça rend Alain M. Bergeron jaloux, car lui, je dis seulement qu'il est fin.

Martine Latulippe
, la plus gentille, la plus sage, la plus "convoitée des auteures jeunesse de l'heure" (dixit le journal Le Libraire. Notez que j'ai mis "auteure" au féminin.) Martiiiiine, je vous parle souvent d'elle, alors, pour ne pas faire plus d'ombrage à Alain M. Bergeron, je n'en dis pas plus. 

Carole Tremblay, une autre amie de longue date, drôle comme c'est pas permis, sympathique, charmante, très propre sur sa personne, et j'ai des tas de qualificatifs en réserve pour elle, car, en plus d'être une auteure à succès et une écrivaine qui mérite le Prix Nobel, c'est ma dirlitt chez Bayard, et j'ai intérêt à en faire l'éloge.

Marthe Pelletier, avec Sonia K. Laflamme, est la seule auteure dont je peux me vanter avoir fait la connaissance à Paris. Ç'a l'air de rien comme ça, mais ça fait "class". Marthe sait très bien sauter par-dessus des fauteuils, frapper un auteur, courir, s'asseoir, sauter, s'asseoir, sauter, frapper un auteur, s'asseoir, sauter, frapper un auteur, s'asseoir, sauter, s'asseoir, sauter, frapper un auteur, s'asseoir, sauter et, finalement, frapper un auteur. Elle n'est pas étrangère à la douleur intense qui s'est installée en permanence dans mes zygomatiques (ceux qui ignorent à quoi servent ces muscles, avant de laisser des drôle d'images se former dans votre tête, consultez le dictionnaire, SVP).

Édith Bourget
, poétesse, romancière et même néobrunswickoise (ce qui n'est pas un défaut, à la rigueur, reconsultez votre dictionnaire), a été une compagne des plus agréables avec sa bonne humeur et son rire communicatif. J'en voulions plein des comme elle.

Absents sur la photo : Robert Soulières (couché tôt), Jacques Côté (parti tôt), Agnès Grimaud (aucune idée où elle était allée), Sylvie Marcoux (arrivée tard) et moi-même (évidemment, puisque c'est moi qui pèse sur le piton).

6 commentaires:

  1. J'aime bien votre présentation: donne le goût de les rencontrer, d'autant que je n'en connais pas un.

    RépondreEffacer
  2. ClaudeL, il vous faut enrichir ça, cette culture littéraire québécoise. Vous ne pourrez que vous en réjouir.

    Et justement, on vient d'apprendre qu'Alain M. Bergeron (M pour Millionnaire) vient de remporter le PRIX ENFANTS QUÉBEC 2011 de l'album de l'année! Ce doit être son 10e prix en autant de jours (oui, bon, c'est exagéré, mais à peine).

    Si ça continue, à force de se déplacer pour aller chercher des prix, il n'aura plus le temps d'écrire.

    RépondreEffacer
  3. Mais non, Alain n'est pas juste fin, il est sympathique aussi. "M pour Millionnaire". Ça a du sens, il n'avait pas de "M" lorsqu'il n'était pas auteur, il me semble. C'est le truc pour avoir du succès? Ajouter une lettre entre son prénom et son nom de famille?

    RépondreEffacer
  4. xD Julie, ne dis pas ça, pôvres de nous ! Alain Millionnaire et moi, on se plaignait que, plus jeunes, les filles nous trouvaient tout le temps... juste fins (et des fois sympathiques). Point à la ligne. D'où notre détresse et la thérapie de groupe à laquelle il a fallu nous soumettre. Et je peux te dire que les "psychologues" ne nous ont guère été d'un grand secours.

    En ce qui concerne l'initiale, allons-y. Désormais, je m'appellerai Camille UJJSRCAMB Bouchard. UJJSRCAMB pour "Un Jour Je Serai Riche Comme Alain M Bergeron", tout le monde avait compris.

    RépondreEffacer
  5. La beauté, c'est tellement relatif et les critères changent avec l'âge (heureusement). J'aurais de bien belles histoires de conventum à te raconter un de ces jours. Le beau gars du secondaire peut devenir bien ordinaire avec le temps et, au contraire, le gars qu'on classe plutôt sympa et drôle devient charmant et attirant.

    Dommage qu'on doive passer à travers ces années "teen" sans connaître ce qu'on saura quelques années plus tard.

    RépondreEffacer
  6. Je blague, Julie. Alain M. et moi assumons très très bien notre quinquagéniture. (Tu vois ? On en fait même des néologismes.)

    En fait, les psychologues dont je parle, sont les auteurEs qui nous accompagnaient en buvant force Perriers. Elle n'ont même pas l'ivresse pour excuse.

    RépondreEffacer

Merci de laisser votre commentaire. Vous lire sera un plaisir.