mardi 17 novembre 2009

Pour m'encourager à aller à Montréal

Je n'aime pas les gros Salons du livre comme ceux de Québec et de Montréal, je le répète souvent. Trop gros, trop de monde, trop vite, trop chaud, trop bruyant, trop impersonnel. Pour m'encourager à aller au prochain Salon de Montréal, en fin de semaine, je relis cette entrée de novembre 2006 où j'avais eu une belle surprise pendant l'une de mes séances de signatures.

Retour en arrière :

Je suis en signature au stand de La Courte Échelle. Passe une petite fille d'environ 12 ans. Par hasard, elle voit mon nom affiché sur le muret derrière moi.
    — C'est vous, Camille Bouchard?
    — Oui.
    — LE Camille Bouchard?
(J'ai l'impression d'être un pharmacien.)
    — Oui.
    — LE Camille Bouchard qui a écrit La Marque des lions?
    — Tu l'as lu?
    — Toute ma classe l'a lu. On l'a full adoré.
    Et voilà cet ange de bon goût qui n'en revient pas de m'avoir rencontré, qui me demande un signet autographié et qui part à la course.
    Déjà, je suis content. Il s'écoule 30 secondes. Que vois-je? La petite qui revient en gesticulant et en hurlant et qui entraîne toute sa classe avec elle. Ils sont bientôt une vingtaine de gamins qui sautillent, s'énervent, n'en reviennent pas de se trouver devant LE Camille Bouchard.
    Il y avait une fille plus grande que les autres, qui criait à ses autres camarades trop loin à l'autre bout de l'allée, de venir voir LE Camille Bouchard de La Marque des lions. Les passants se retournaient pour savoir qui était ce célèbre auteur si chéri des enfants. Je suis certain que ç'a été l'événement marquant de leur présence au Salon.
    En tout cas, ç'a été le mien.
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