mardi 19 juin 2007

18 et 19 juin

Al-Hambra de Grenade

Ce matin (18 juin), visite du palais royal et des jardins (Generalife) de l'Al-Hambra de Grenade. Cette forteresse médiévale — la seule fortification maure que les Chrétiens n'aient pas détruites après la Reconquista de 1492 — est le site le plus visité de l'Espagne.

Pas difficile de le croire.

Malgré que nous soyons un lundi, que nous soyons les premiers visiteurs arrivés sur le site à 8h15, la place grouille de monde. C'est très stressant. Il y a foule au point qu'on nous oblige à accélérer notre passage dans les différents appartements du palais. Autrement dit, on nous grogne après pour qu'on avance. Vous me connaissez ? Je perds vite patience. Avant de mettre mon poing sur la gueule d'un touriste ou d'un employé du site, je décide de m'éclipser. De toute façon, mon dos ne me permet pas d'être bousculé de la sorte.

C'est dommage, j'aurais aimé être plus longtemps (et sans personne autour de moi), car l'architecture est d'une extraordinaire beauté. On dira ce qu'on voudra, mais les Arabes, ils savaient bâtir.

Nancy visite les jardins seule tandis que je vais attendre sur un banc à l'ombre. Ça me refroidit l'esprit et l'humeur.

Heure de Maman
Les Espagnols ont un rythme de vie qui me plaît bien : magasins ouverts de 10h à 14h, siesta jusqu'à 18h, réouverture de 18h à 22h... Les restos n'ouvrent pas avant 20h. Et c'est fermé les dimanches. Même les supermarchés. Ça, c'est la vie !

Ce n'est pas comme en Amérique où le commerce règle notre quotidien. Ici, la siesta fait foi de tout. Bravo !

Hier soir, on a soupé de 21h à 22h. Avec le décalage horaire, ça donnait 16h au Québec. Comme c'est l'heure à laquelle (grosso modo) mange ma vieille maman, je suppose qu'on a soupé en même temps qu'elle.

TORREMOLINOS
19 juin

Nous sommes en arrêt deux jours dans une station balnéaire. Quel plaisir de se lever tard et de ne pas être pressés pour déjeuner.

Ici, à Torremolinos, nous avons un exemple frappant du développement touristique sauvage sans aucun égard pour l'environnement. Les hôtels poussent les uns contre les autres, réduisant la falaise (calcaire magnifique où nichent des milliers d'oiseaux) à un long escalier doublé d'un ascenseur où les commerces de cossins rivalisent de banalités en se disputant le moindre centimètre carré disponible.

Le long de la plage (extraordinairement belle), se côtoient les grosses bedaines moites de sueurs, les seins rouges dénudés, les fesses de cellulite, les bas blancs au genou, et les regards blasés des serveurs de sangría qui ne s'émeuvent même plus d'un mamelon agressif.

Enfin. On profite quand même d'une pause bienvenue. J'ai dormi 9 heures et je pète le feu. C'est encore plus vrai à la fin de la journée, avec un coup de soleil qui me promet un cancer monstre lorsque j'aurai 150 ans.

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