jeudi 7 juin 2007

Coup de chaleur

(Cette entrée de carnet a paru pour la première fois le 16 février 2007 sur le carnet du Réseau CJ de Communication Jeunesse.)

En voyage, parfois, il nous arrive des petits désagréments. Une fois, j'ai eu un coup de chaleur. Ça arrive lorsque l'on quitte notre Québec en plein hiver et que l'on se retrouve plongé, du jour au lendemain, à des températures avoisinant les 35 degrés celsius. Voici un extrait de mon journal de voyage où je relate un problème du genre :
D'abord, le soir, après Douentza, on a planté les tentes sur un terrain vague le long de la piste qui mène à Djenné. C'est là que j'ai senti pour la première fois la baisse de tension artérielle. Je n'ai à peu près pas dormi de la nuit. Le matin, j'étais complètement vidé. J'ai commencé à me sentir bien vers 11 h. J'ai très peu mangé.

Lorsque les Français et moi arrivons enfin à Djenné, notre guide local nous parque dans des dortoirs. Je dis : Wo! Les moteurs! Ibé, un ami, me négocie une chambre pour moi tout seul à la pension. Il y a une toilette et un lavabo. Méchant luxe. C'est très sommaire et pas très propre, mais si je compare au reste de la bâtisse, j'ai la suite royale. Je me couche à 17 h 40.

Rechute de tension artérielle. Étourdissements, perte de conscience, le coeur bat si fort que j'ai l'impression qu'il va sortir. Je devine enfin que c'est un coup de chaleur et pas une saloperie que j'ai avalée. Je me trouve un gros ventilo que je le place de manière à ce qu'il souffle directement sur moi. Génial! Je dors comme un bébé.

Ibé me tire du lit à 7 h. Je meurs de faim. Je décide tout de même d'abandonner mes copains français et de poursuivre le voyage seul.

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