dimanche 17 juin 2007

Plusieurs entrées

Sur les pas des rois catholiques

Après avoir traversé le col Mora à 1380 mètres, nous voici à Grenade. Nous sommes enclavés au coeur d'une vallée que ceinturent les sommets enneigés de la Sierra Nevada. Ça me fait drôle de me trouver ainsi sur les pierres qu'ont foulées la zélée Isabelle de Castille et son chicken de mari, Ferdinand d'Aragon.

Dire aussi qu'on observe des paysages qu'ont contemplé Torquemada et Christophe Colomb, ça me fait bizarre. Même à 500 ans de distance, je les sens.

J'ai compris

À l'instar de García Marquez qui s'est exclamé "Aujourd'hui, je comprends le Mexique!", moi, aujourd'hui, j'ai compris l'Espagne. L'Espagne du XVe siècle, s'entend. Ça m'a frappé en traversant la Sierra Nevada entre Alicante et Grenade. L'aridité du paysage qui ressemble à l'Ouest américain trahit la raison pour laquelle Christophe Colomb s'est cru au Paradis Terrestre quand il a abordé la richesse florale et faunique du Nouveau-Monde.

L'Éden n'était-il pas supposé être un lieu où coulent l'eau, le lait et le miel en adondance ? La Nouvelle-Espagne annonçait toutes ces promesses.

Dommage que le Diable s'en soit mêlé.

Alicante

D'Alicante, on voit peu, mais on entend beaucoup. Gros festival qui commence et qui durera toute la semaine. Les feux d'artifice ont commencé à 1h00 du matin de même que la parade et la fanfare.
Pas vraiment dormi.

Vers Alicante

Grosse journée de bus, aujourd'hui, de Barcelone à Alicante. Nous longeons la còte méditerranéenne. À Péñiscola, il pleut à verse. On aperçoit difficilement le chàteau médiéval qui garde le port. Heureusement, ça se dégage à mesure que nous approchons de Valence.

Morts en sursis

Un peu partout sur les vitrines des restos et des cafés, on peut lire : "Se permite fumar aqui", ici, il est permis de fumer. Car les Espagnols fument. Il y a des tops de cigarettes partout sur le sol et les trottoirs. C'est dommage, car en général, les villes sont propres. On croise souvent des gens en train d'en téter une. Et ce, en dépit des affichettes un peu partout qui indiquent : "¡Fumar mata!", Fumer tue !

On croise donc beaucoup de morts en sursis.

Chocolate, chocolate...

Ici, le chocolat, on nous l'offre brûlant et liquide, dans une tasse, comme un café. Ça coule comme un épais sirop qui, dès qu'il devient trop frais, pogne en pain. Pour un amateur comme moi, c'est une expérience papillaire résolument divine. Dépendance garantie.

Je suis persuadé que l'effet est hautement supérieur au LSD ou à l'héroïne. Moi, j'ai maintenant besoin de ma dose quotidienne. Je songe à m'acheter une seringue.

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