lundi 20 août 2007

Journée d'accidents

Je n'ai pas lu mon horoscope de ce matin (ni depuis 30 ans, d'ailleurs), mais je me demande si je n'aurais pas dû. Je crois qu'on me prédisait une journée d'accidents.

Figuratez-vous que je m'en allais à Saint-Pamphile dans mon beau Yaris deux portes, pas de poques, sauf une marque que Nancy a faite avec la pelle l'hiver dernier, mais ça, c'est une autre histoire, que je m'en allais à Saint-Pamphile, donc, et que je rencontre-t'y pas, à la hauteur de Sainte-Félicité, maman chevreuil avec ses deux rejetons du printemps (voui, Madame, des jumeaux). La famille décide de traverser la 216, toé, entends-tu. J'ai braké tellement sec que je me suis fait mal au dos. La maman chevreuil évite mon véhicule, mais les deux bambi(ns) décident de suivre leur maman, car ils y sont très attachée. Pendant ce temps, je brake toujours.

De justesse, je claire la croupe du premier jumeau, et son frérot (ou sa soeur, je ne sais pas, je ne suis pas sorti du véhicule pour lui lever la queue et constater de la chose), le deuxième jumeau, donc, dans un éclair de génie qui prouve que l'allaitement naturel est plus propice au développement de l'intelligence que le lait en poudre (et que dire du lait de magnésie!), le deuxième, je dis, décide de ne pas traverser et de retourner dans le fossé. Ainsi, comble d'adresse de la part du chauffeur, la Yaris se faufile sans mal entre les deux bambis et je me retrouve sain et sauf, la Yaris souriante, de l'autre côté de la famille de quadrupèdes.

Où est l'accident, demanderez-vous? Ben, en m'en revenant de Saint-Pamphile, j'ai rencontré un t... de camion de gravelle qui m'a garroché une roche pis qui a fendu mon pare-brise en une belle grosse poque qui s'étire sur 6 pouces dans mon champ de vision.

Ce n'est pas les animaux qu'il faut enlever du chemin, mais les camions de gravelle ! Non mais !

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