lundi 12 janvier 2009

En bas de Basse-Terre

Aujourd'hui, nous avons pris l'auto pour parcourir la partie sud de Basse-Terre. Ça se résume assez bien : coup de soleil sur le bras gauche, chaleur, routes en lacets, des pentes qui montent avec une dénivellation impressionnante et, forcément, d'autres qui descendent, beaucoup de circulation, automobilistes fous malades...

Belle journée, quoi. (Cliquez sur la carte pour la voir en gros plan.)



Nous avons d'abord longé un littoral malmené par la mer et que les iliens ont renforcé un peu partout avec des pierres immenses en guise de brise-lames. À l'extrême sud, les monts Caraïbes nous y apparaissent dans toute leur splendeur.

À Saint-Sauveur, nous prenons la route forestière qui grimpe sur les flancs des montagnes couvertes de forêt tropicale. À mesure que nous montons, nous perdons le soleil pour pénétrer dans une couche de nuages assez dense. Après quelques lacets fort respectables, nous arrivons à un stationnement (bondé) et apercevons enfin le joyau de la balade : la deuxième des trois chutes dites du Carbet. Nous apercevrons la première lorsque les nuages se déchireront un bref (oh, trop bref) instant, puis nous la perdrons de vue. Je n'aurai le temps de ne photographier que la seconde chute. Pour voir la troisième, il faudrait faire une randonnée qui n'est pas prévue à notre programme du jour.

À Sainte-Marie, nous arrêtons au parc Christophe Colomb qui marque l'endroit où les premiers européens sont entrés en contact avec des Caraïbes (ou Canibas, ou cannibales, ou Kalinagos) le 4 novembre 1493. À part un vrai maniaque comme moi, ce n'est pas un endroit très intéressant. J'ai quand même pris la peine de trouver le coin de plage où les Espagnols ont mis pied à terre. Nancy a préféré rester à cuire dans la voiture. C'était quasiment aussi intéressant. Bon, moi ce qui m'y attirait, c'était de regarder un paysage que Colomb avait contemplé avant même de savoir que les 39 hommes laissés sur Hispanola, des mois plus tôt, avaient tous été massacrés. (Voir mon roman : Trente-Neuf.)

Ensuite, le retour vers la rive ouest de l'île se fera en traversant le massif du centre de l'île par la route dite de la Traversée. Nous profitons du fait que La Maison du cacao est sur notre chemin pour visiter... et déguster ! Moi qui suis un grand amateur du "nectar des dieux" des Aztèques, je me suis régalé.
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