Voyager, c'est d'abord rêver. Rêver avant le voyage, du voyage qu'on veut faire ; rêver pendant le voyage, du voyage qu'on croit faire.
Visiter la Guadeloupe, ce n'est pas un voyage d'aventure. Il s'agit d'un territoire français, riche, développé, aux infrastructures touristiques établies et adéquates. Conduire sur les routes étroites à flanc de montagne et en épingles à cheveux relève bien du sport extrême, mais à part ça... c'est du tourisme dans le sens le plus péjoratif du terme.
Malgré tout, j'aime bien. J'aime bien, car c'est exactement le voyage que j'avais prévu. Pas de surprises, pas (trop) d'imprévus, pas de camping, retour à l'appartement tous les soirs pour profiter du spa, du ti-punch et du farniente, de la bouffe cuisinée dans notre cuisinette ou repas au resto... Pas trop difficile, quoi.
Mais le rêve reste là : celui de suivre les pas des premiers européens qui se sont frottés aux Indiens Caraïbes. Il suffit de faire abstraction de la voiture louée, de la route asphaltée, des sentiers balisés, et on les "sent". On devine les fantômes qui habitent encore chaque liane, chaque sycomore, chaque palmier, chaque anoli, chaque agouti, chaque pierre et chaque grain de sable... Il suffit de rêver devant ces rives plus dorées encore que le mirage fou qui attirait les pirates.
Dans les appels envoûtants de sa faune, dans la lumière de ses eaux, dans les couleurs et les parfums de sa flore, la Guadeloupe irradie toujours l'écho des siècles tourmentés qui l'ont façonnée.
Voilà ce qu'on ressent quand on n'a pas perdu l'habitude de rêver.
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Visiter la Guadeloupe, ce n'est pas un voyage d'aventure. Il s'agit d'un territoire français, riche, développé, aux infrastructures touristiques établies et adéquates. Conduire sur les routes étroites à flanc de montagne et en épingles à cheveux relève bien du sport extrême, mais à part ça... c'est du tourisme dans le sens le plus péjoratif du terme.
Malgré tout, j'aime bien. J'aime bien, car c'est exactement le voyage que j'avais prévu. Pas de surprises, pas (trop) d'imprévus, pas de camping, retour à l'appartement tous les soirs pour profiter du spa, du ti-punch et du farniente, de la bouffe cuisinée dans notre cuisinette ou repas au resto... Pas trop difficile, quoi.
Mais le rêve reste là : celui de suivre les pas des premiers européens qui se sont frottés aux Indiens Caraïbes. Il suffit de faire abstraction de la voiture louée, de la route asphaltée, des sentiers balisés, et on les "sent". On devine les fantômes qui habitent encore chaque liane, chaque sycomore, chaque palmier, chaque anoli, chaque agouti, chaque pierre et chaque grain de sable... Il suffit de rêver devant ces rives plus dorées encore que le mirage fou qui attirait les pirates.
Dans les appels envoûtants de sa faune, dans la lumière de ses eaux, dans les couleurs et les parfums de sa flore, la Guadeloupe irradie toujours l'écho des siècles tourmentés qui l'ont façonnée.
Voilà ce qu'on ressent quand on n'a pas perdu l'habitude de rêver.
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Ouais, mais tes rêves peuvent se réaliser !!!! :'( C'est pas facile quand on aime un personnage d'anime qu'on voudrait voir devenir réel.
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