À Trois-Rivières, je suis devant une classe mixte d'élèves en 2e et 3e années du primaire. Je leur explique à quel point la Thaïlande est loin du Québec. Douze heures de décalage horaire.
— Ici, il est 15 h 10, eh bien, en Thaïlande, il est 3 h 10. Dans la nuit !
Regards éberlués. Je poursuis :
— En ce moment, les Thaïlandais font dodo. Ce soir, lorsque vous souperez, ils se lèveront, déjeuneront et iront à l'école. Pendant qu'ils seront en classe, vous dormirez.
Exclamations ébahies. Une petite fille lance :
— Ils sont vraiment chanceux les Thaïlandais.
— Pourquoi, chanceux ? que je lui demande.
— Ils vont à l'école quand c'est la nuit pour nous, et la nuit passe tellement plus vite que le jour.
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— Ici, il est 15 h 10, eh bien, en Thaïlande, il est 3 h 10. Dans la nuit !
Regards éberlués. Je poursuis :
— En ce moment, les Thaïlandais font dodo. Ce soir, lorsque vous souperez, ils se lèveront, déjeuneront et iront à l'école. Pendant qu'ils seront en classe, vous dormirez.
Exclamations ébahies. Une petite fille lance :
— Ils sont vraiment chanceux les Thaïlandais.
— Pourquoi, chanceux ? que je lui demande.
— Ils vont à l'école quand c'est la nuit pour nous, et la nuit passe tellement plus vite que le jour.
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J'aime ces logiques enfantines. Cette façon de voir le monde des enfants.
RépondreEffacerEn effet. D'où cet effort constant, quand on écrit pour eux, de se mettre dans leur tête afin de leur présenter des histoires qui répondent à leur vision du monde.
RépondreEffacerCeux qui prétendent qu'écrire pour les enfants est facile n'ont jamais écrit pour les enfants.
Tu devrais mettre ça dans une de tes histoires... c'est trop beau !
RépondreEffacerSylvie xxx;-)
J'avoue que cette petite m'a séduit. En plus, son papa travaille de nuit, et il a fallu lui expliquer qu'il travaillait aussi longtemps la nuit que s'il était de jour.
RépondreEffacerCraquant.