mercredi 5 novembre 2008

Rimouski, ça part mal !

Le préposé à l'accueil de l'Hôtel Rimouski me dit :

— Désolé. Rien à votre nom. Vous avez un numéro de réservation ?
— Ben non.
— Pas de chambre pour vous.
— Et au nom du Salon du livre, peut-être, mais avec une note comme quoi, c'est Camille Bouchard qui crèche là ?
— Non plus.
— Je suis bien invité à ce Salon, oui ou crotte ?
— J'en sais rien, monsieur.

Évidemment. C'est un employé de l'hôtel.

Je viens de me taper 2 heures de route, j'ai 3 ateliers dans le corps, je ne me sens pas l'humeur à zigonner. Je demande :

— Il vous reste une chambre ?
— Une seule. Avec vue sur la piscine intérieure, premier étage.

Je sais qu'il faut comprendre : située dans le passage où ça circule le plus, avec la vue la plus moche de tout l'hôtel. Je regrette Pohénégamook.

Je me saisis du programme du Salon du livre qui traîne sur le comptoir. Suis-je à l'intérieur ? Ma photo n'apparaît pas avec celle des autres auteurs. Comme je me prépare à lancer un autre "crotte!" bien senti, je vois tout à coup mon nom au milieu des auteurs qui font les ateliers scolaires. C'est déjà ça.

Je prends la chambre qui est bien telle que je le craignais : bruyante et avec une vue moche. Je me sens vraiment las.

Discussion avec ma bonne amie Marie Lasnier (Dominique & Cie) et Robin Doucet, un responsable du Salon. Il y a eu en effet une maldonne et Camille n'est pas sur la liste des auteurs hébergés. Ça part vraiment mal. Toutefois, mon horaire d'ateliers scolaires et de séances de dédicaces est au poil. On s'arrange pour le remboursement de mes frais (qui n'était pas prévu au budget à cause de la même erreur) et je m'entends pour quitter samedi midi plutôt que dimanche midi.

Si le trafic dans le couloir peut cesser, je vais me coucher tôt ! Crotte !


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