mercredi 2 avril 2008

Infantilisme

Une jeune fille dans un groupe de 2e secondaire (14 ans) s'est plainte que dans plusieurs romans pour les jeunes, les auteurs les prenaient pour des enfants. Elle me demandait à quoi j'attribuais un tel infantilisme de leur part.

Pour une question pertinente, y a pas à redire, pas vrai? La jeune fille m'a affirmé que : À Henri-Bourassa, dans chaque classe, il y a au moins une personne qui connaît un pimp. Alors, pourquoi nous raconte-t-on des histoires de bébés?

On a alors discuté, le groupe et moi, de censure, de prudence excessive, tant de certains auteurs que de certains éditeurs, tant de commissions scolaires que de comités de parents. Bien sûr, il a aussi fallu nuancer, mais quand même! Rien que le fait d'avoir amener cette discussion sur le tapis ne démontre-t-il pas la maturité qu'affichent souvent les ados?





1 commentaire:

  1. Au risque de paraître négatif et un peu trop péremptoire, il me semble que nous vivons dans une période de complète infantilisation. Pas seulement envers les jeunes, mais envers toutes les catégories de citoyens. Il n'est donc pas surprenant que la littérature, notamment celle pour les jeunes, affiche aussi ce petit côté bien-pensant et éthéré.

    PS: je regardais vos photos: comment êtes-vous tombé sur l'adresse du Paradis? :)

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