vendredi 2 novembre 2007

Pater Noster

Eh bien, finalement, la petite madame de l'aéroport de Tête-à-la-Baleine s'est inquiétée pour rien. Malgré des vents relativement costauds, il n'y a pas eu augmentation avec ceux du matin. Je le sais, j'ai vérifié avec mon index mouillé tenu au-dessus de la tête.

Nous sommes partis même 15 minutes en avance (vu que tous les passagers étaient prêts), toutefois les vents nous giflaient les moteurs, et nous avons pris du retard. J'ai beau avoir pris l'avion souvent dans ma vie (en général de gros porteurs), ces petits coucous dans lesquels j'ai volé cette semaine ont un comportement plutôt surprenant. Surtout au moment d'atterrir. Je ne sais pas si c'est dû à l'accès des pistes (pas toujours évident entre mer et granit), mais ça piquait du nez d'aplomb avant de se redresser à la dernière seconde pour atteindre le tarmac (ou la piste de gravelle comme vous le constaterez plus tard sur les photos). Je ne voulais pas avoir l'air moumoune, alors j'ai joué les durs, mais à un certain moment, j'étais sûr que ça y était pour la grande tasse. Pendant une seconde, mon coeur s'est arrêté et j'ai cherché à me rappeler mon Pater Noster.

Mais en une seconde, vous auriez eu le temps de prier, vous autres ?

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