mardi 6 novembre 2007

Risquer sa vie

Ce matin, les routes n'étaient pas déneigées en dépit du fait qu'il neigeait à plein ciel. Si mon entrée n'était pas en pente jusqu'à la 216, je n'aurais pas pu sortir de chez moi.

Dans les côtes qui serpentent au milieu des Appalaches, à deux reprises, la Yaris s'est transformée en Toboggan. C'est ben le fun, le toboggan, mais pas quand ledit toboggan coûte 20.000$ et qu'on en a besoin pour travailler.

La neige s'est transformée en pluie à Saint-Cyrille. Une fois sur la 20, c'est le vent qui s'est mis de la partie avec des bourrasques à au moins 3.000 km à l'heure. Dans un arrêt routier, j'ai entendu un camionneur parler à son patron au téléphone et il disait avoir peur que sa remorque se renverse. Moi, il m'a fallu réduire la vitesse de la Yaris avant de me retrouver dans le clos. Je me suis souvent retrouvé malgré moi sur la ligne blanche de l'accottement.

Après ça, on dira que le métier d'écrivain, c'est du gâteau. Non, non. On risque sa vie pour aller rencontrer les enfants. Le Conseil des Arts devrait rajouter une prime de risques à nos cachets d'auteur.

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